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I. imperialion des niotiéres brutes neccssoires ;'i rnidustric oui^-
menla, de 1892 å 1907, de 171,9 % ; celle des malieres ouvrées
nécessaires a findustrie augmenta de 194,6 % ; l’importalion des
produils fabriqués el des denrées aliinenlaires augmenta respec-
tivement de 204 el 23,8 °/0.
A 1’exportation, les malieres brutes nécessaires å l’industrie
augmentérent, dans la memo periode, de 35,1%; les malieres
ouvrées de 95; les produils fabriqués de 282,8 ; les denrees alimen-
taires de 81,5. Les fortes augmentations que présentent les expor-
tations des malieres brutes nécessaires å l'industrie, et des denrées
alimentaires, accusent le progrés de l’agriculture italienne; celui
des malieres ouvrees nécesstiires a I Industrie marque la manifes-
tation des progrés accomplis par les filatures de la soie; el, dans la
sensible augmentation que présente Importation des produils
fabriqués, se manifeste le progrés qu’ont accompli dans les quinze
annees 1892-1907, en dehors des lissus de soie, les autres indus-
tries italiennes, el au premier rang l’industrie cotonniére.
Par cel examen, on constate le progrés des industries italiennes.
Ces chillres mon tren t aussi la puissance toujours croissante de la
consoni mation, due non settlement a l’augmenlalion de la popu-
lation, montée de plus de 10 % de 1892 a 1907, mais aussi å l’amé-
lioralion des conditions écononiiques générales de l’llalie.
Activité industrielle.
Ij Ilalie ne produit presque pus do charbons. kile utilise maiii-
lenanl ime ccrluinc quanlile dc forces naturelles, dont la principale
est la houille blanche. I n excellent critérium, pour se rendre
coniptc de 1 activité industrielle de ce p«iys pendant ces dix (lernieres
ounces, consiste aconsulter le tableau des importations de houille
et de coke qui lui viennent presque lotalement du dehors. Le chifFre
de ces entrées, å noire an née de depart 1896, atteignait 4.081.000
tonnes ; il est monté, lentement mais progressivement, d’année en
année, å 7.67.1.000 tonnes, soil une augmentation de 87 % qui aurait
été encore bien plus considerable s il n’y avail lieu, nous le rappe
Ions, de tenir compte de I’utilisation des forces naturelles si abon-
dantes, en Piémont surtout, cl dans une parlie des Apennins.