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Mais co n’est pas tout de produire, il faul realiser. L augmentation
desexporlationsdeproduilsfabri(|ués, passée,en 189G,de216 millions
de lire ä 153 ei> 1906, nous esl nue preuve cerlaine qu’une partie de
la production italicnne a Irouvc son écoulemenl au dehors. II reste
å voir si cot écoulemenl a loujours procure beaucoup de benefices
an dedans, ou s'il a sufli a permettre récoulement de slocks
génants au dehors. Suivant la plus ou moins grande prospérilé des
affaires intérieures, il est probable que les deux cas sc soul produils ;
niais d une fa§on générale il est assez difficile do dernéler la vérilé
a cel égard ; seuls les intéressés la connaissenl.
Par contrc, ce qu’il esl possible de savoir, cest le profil des
sociétés anonymes industrielles, pendant une periode assez longue,
el Fimpotiance des capitaux qui y ont été engages.
Nous eniprunlons les chilTres a la Ires interessante (‘hide de
M. César Jarach, publiée par la Reforme sociale, cl dont les
éléiiienls out été puisés dans les slatisliques officielles clepuis
vinu’t années, do 1882 u 1903. Nous re^rctlons vivement <|u cllc
n’ait pas été poussée jusqu’en 1906, mais elle non esl pas moins
instructive cl démonslrative. Ce travail esl basé sur le dévelop-
nement el les profits des sociétés anonymes, el leurs rapports avec-
les mouvcincnls des capitaux engages. Les allaires sont-clles
prosperes, les capitaux affluenl: deviennent-elles mauvaises, ils se
retircnl.