Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

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Side af 807 Forrige Næste
— 609 — du 7 inai 1903 en déposant un document officiel ne contenant que le nom du demandeur, la date de la demande el le titre de l’inven • lion, sans description ni dessins. L’office est mis ainsi dans l’iin- possibilité de se livrerå unexamen qu’il na aucun droit de faire; l examen du brevet, au point de vue de la revendication de priorité, est laissé aux tribunaux, Ic cas échéant. Mais parfois le litre de la premiere demande étrangére ne convient pas ä I’invenlion tolle qu’elle résulte de la conglobation de deux demandes étrangéres successives, et, alors, il n y a aucun reméde : ou renoncer å la déelaralion préalable de priorité, ou déposer en Italie autant de demandes qu’il en existe å l’étranger. Brevels d'importations. — 1° L’office italieii persiste å appliquer aux brevets regis par les articles 4 et 11 de la loi ilalienne (brevets d'importation) non pas Particle 3 bis de la convention de Paris modi- liéc par l’acte additionnel de Bruxelles, qui est devenu une loi de l’Etat le 12 décembre 1901, mais bien le paragraphe 3 du l\e pro- tocole de Madrid qui n a jamais été ralifié (Voir la Decision minis- térielle du 25mai 1903). Le reméde ne peut consister que dans le recours aux tribunaux pour persuader l’office queParticle 11 dela loi italienne a étéabrogé par le protocole de Bruxelles en lanl qu’il s’agit de sujets d un des Etats unionistes. 2° L’office ne vent pas délivrer des brevets d'iiiiportalion pour des inventions qui sonl déjå accessibles au public, en Angleterre, par exemple, ou en Allemagne, par effet de la loi de ces pays, mais pour lesquelles le brevel n’a pas été définitivement accordé! Si les tribunaux se fussent maintenus fideles a l’ancienne jurisprudence, d’aprés laquelle un brevel (I’invenlion pour une invention déjå publiée å l’étranger était nul el de mille valeur, nous serious en presence d’une quanlité d’mventions qu’on ne poutrail pas breveler vala- bleinenl en Italic, quoique n’ayant pas été introduites dans le pays. Mais comme la jurisprudence sur celle maliere ne paratt pas sus- ceptible de reviremenls, la procedure de l’office, siconlraire qu’elle soil å l’esprit de la loi, est, seion toute probabilité, sans danger pour les inventeurs. 39