Rapport géneral de la section francaise

— te — Il est assez difficile de faire concorder les échelles des profits avec celle de l’abondance ou de la raréfaction des capitaux, ccr- laines circonslances pouvantamener ou empécher l’engouenient du public. I) aulre part, certaines sociétés gagnent toujours de l’argent dans certaines branches, d aulres en perdent toujours : Question cl administration souvent cl uussi, (|uel<|uelois, <1 insuffisance de < apitaux. Mais, a certaines exceptions pres, etqui soul presque lou- jours motivées, on pent conclure des tableaux ci-avant que l'in- dustrie italienne a traverse one periode ascendante de 1882 å 1890, de stability ou meine de regression de 1890 a 1896-98, puis, une marche en avant nouvelle jusqu’en 1903, et jusqu’en 1907, pouvons- nous ajouter. II y a eu évidemment periode critique de 1889-90 a 1S96, dale de la guerre des tarifs avec la France, guerre qui, on le voit, i) a pas faitsenlir son eflet sur lecommerce extérieur, el reprise gioducHc a parlir de la cessation de ces hostilités. En faistuit le lolal des capitaux el des réserves, on obtienl 469 millions et demi de lire en 1882, s’élevant å 1.080 en 1890 pour reclescendre l’année suivante a 971 el remonter en 1892 ä 1.035, puis rétrograder succes- siveinent a 791) millions en 1894 et finalenient remonter a 1.516 mil- lions de lire en 1903, chiffre en augmentation de 221 % sur 1882. La somme algébrique des profits donne le tableau suivant : Années Bénéfices Années Bénéfices Années Bénéfices Années Bénéfices 1882 1883 1884 1885 1886 1887 6.228 6.326 6.93 6.975 6.849 6.88 1888 1889 1890 1891 1892 1893 6.65 — 1 .95 1 .29 — 0-169 2.76 1 .96 1894 1895 1896 1897 1898 1899 % 3.577 3.56 4.39 4.199 2.85 5.39 1900 1901 1902 1903 % 5-39 4.688 4.98 5-33 La premiére crise est due a la dénonciation des tarifs franco- i I aliens ; dans la seconde, en 1891, c estla crise édilitaire quiest cause de la retrogradation et, peul-elre, aussi la reduction de l’intérét dela dette publique; puis å partir de 1899 jusqu’en 1903 les béné- fices se relévent å 5,155 % en moyenne (chiflre salisfaisant si on lienl compte que les perles y sont comprises) pour rester finalement mi peu inférieurs ä ceux de lapériode 1882-88, en raison de l’abon- dance des capitaux prod u i te par la baisse universelle de For cl du