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Laux general des inléréls. Au résumé, i Industrie italienne a gagiié
6,548% de 1882 å 1888 ; 0,778% de 1889 å 1893 ; 3,715 °/0 de
1894 å 1898 el 5,155 ”/0 de 1899 å 1903. Depuis cetle periode
jusqii on 1907, les bénéfices ont du étre encore plus marqués pour
redescendre, bien en tendu, avec la crise financiére ct italienne de
1908 el la crise mondiale d’origine americaine.
En ce qui concerne cede derniére période, M. Monzille nous
fournit des données interessantes relatives a l’année 1905 qui a etc
marquee par un mouvement exceplionnel dans la constitution de
nouvelles sociélés el Faugmenlatioii du capital des sociélés
existanles.
11 résultedece mouvement le tableau ci-apres :
L augmentation demandée par les sociélés anonymes de credit
et industrielles a done été de 619 millions, mais ilest certain que
les 406 millions figurant comine verses ne 1 onl pus été enliéreinenl,
car, pour former ce total, I’auteur s’est basé sur les délibérations des
conseils <1 administration qui n onl pas lou jours obtenu le resul tai
qu’ils avaient escompté.
NaturellemenL, une parlie des augmentations décidées n’a pu
s eflectuer qu’en 1906. loutefois iln’en reste pas inoins établi que
1 année 1905 correspond å une période d’aetivité exceplioiinellc
pour la grande Industrie représentée par les sociélés anonymes,
activité peut-étre exagéréequi a conlribué å aggraver le contrc-coup
qui s’est produil avec la crise générale de 1908.
C est dans la seconde moilié de 1905 que l’aclivité a été la plus
marquée.
D oici, d’autre pari, comment se répartissent les capitaux
demandés en 1905: