Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

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— 634 — blement impressionnés par la vue d’une maison en mines, par des arbres morts, par des champs en friche qui faisaienl lache dans la parure du prin- temps; mais, ä mesure que vous poursuiviez voire chemin, ces tons discor- dants disparaissaient, (ensemble prenail plus de profondeur et de cohesion ; les mines memes, qui restaient encore visibles, ajoutaienl un nouveau charme au tableau, en lui dormant plus de vérité et en fondant dans un tout harmo- nieux les teintes amoindries des choses qui s’en vont et les Ions brillants de celles qui arrivenL ;i la vie. 11 en sera de meme de 1’Exposilion de Milan : ;i mesure qu’elle s'éloignera, nous oublierons I'amertume des pelites peines qu’elle a pu nous dormer pour ne nous souvenir que de la douceur de ses beaux join's. Au moment ou cede æuvre commune disparait, lorsque je me dis que je ne reverrai plus ni les palais, ni les arbres el les fleurs qui les entouraient, ni les objets précieux qui les remplissaient et qui témoignaient hautemenl, devant 1 univers enlier, des facullés artistiques des exposanls Irancais, je me rappelle cette pensée (Tun poete de ma jeunesse qui avail eu de^ jours de triomphe, mais aussi des moments de fatigue el de désespoir el qui, au déclin de la vie, oubliant ses heures de désenchanlement pour ne se rappeler que les joies qu il avail eues en partage, écrivait ces vers que je m’appro- prie, ne pouvant trouver mieux pour vous exprimer ma reconnaissance de la belle fete qui nous réunit aujourd’hui : Un souvenir heureux est peut-étre sur terre Plus vrai que le bonheur. Discours de .)/. Maguin, President de la Section Frangaise. Monsieur le Ministre, Mes chers Amis, Messieurs, .Ie ne suis pas orateur, vous le savez, mais, aujourd hui, je le serai peut- étre encore moins que tout autre jour, car, vous le sentez, I emotion me gagne et j’ai peine å parier. Je n’aurais jamais espéré une aussi belle fete de Sympathie el je dirais volontier.-;, si le mot n’élait pas trop fort, une telle apothéose. Au moment ou 1’on rn’olFrit la direction de la Section franchise a [’Expo- sition de Milan, lorsque ie distingue ministre du Commerce d’alors, Ai. Dubief, voulut bien insister aiiprés de moi pour ([tic j’assume cette lache, je ne Ie lis qu’aprés beaucoup (Hesitations el beaucoup <1 angoisse, car je craignais d’etre au-dessous de cette lache que je n’ai acceptée quo par dévouement et par sentiment (hi devoir. Mais cette merveilleuse cérémonie que vons avez bien voulu organiser aujourd’hui en l’honneur de M. le (Commissaire general, comme an mien, pourrait peut-étre me donner la fatuilé de croire que je n’avais pas sulli-