Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 807 Forrige Næste
— 636 — Discours de M. Doumergue, Ministre du Commerce. Messieurs, Lorsque M. Dupont, president du Comité francais des Expositions ä 1'Etranger, m’a fail part du désir qu’avait forme le comité d’oflrir, en com- memoration de (Exposition de Milan, un souvenir å M. Jozon et å M.Maguin, je l ai félicité de cette initiative et je lui ai declare cjne je voulais m’y associer : c’est la raison de ma presence ici. J’ai Lena a apporter aux deux hommes émineiits que vous fétez å 1'heure qu’il est un témoignage <le ma Sympathie et de mon estime, et en meme temps de la reconnaissance que le Gouvernement de la Képublique a pour eux el pour les services qu'ils Ont rendus a l’étranger. C’est ([uand une oeuvre est terminée quo I on pout jugerdu mérite de ceux qui l’ont conduite el dirigée, bien que le succes ne soil pas toujours le garant de 1’excellence des efforts et de la superiority de 1’intelligence. Mais on pout reconnaitre aujourd’hui (pie, si 1’Exposition de Milan s’esl heureusemenl terminée pour 1’industrie cl pour le commerce francais, il laut en reporter une Ires large part å M. Jozon, commissaire general, e( ä M. Maguin, presi- dent de la Section francaise pour le Comité francais des Expositions a 1 Etranger. Ils étaient prepares, I'un el 1’aulre, å tenir le role qu’on leur avail confié : M. Jozon était un de ees hauls fonctionnaires qui honorent lous les corps auxquels ils appai’liennent, dont la modeslie n'a d’égale que le mérite et qui, par la dignité de lour vic, par leur competence supérieure, soul, partout oü ils soul places, les auxiliaires les plus utiles de Louies les æuvres qui servent l inieret general. M. Maguin était Thomme qui, å une aclivité continue, joignail la bonne humeur et la bonne grace nécessaires dans des situations conunc celle a laquelle il a été appelé. Avant (pie M. le president Dupont 1’ail rappelé, j’avais oui-dire par les exposanls, par ceux qui out visile (Exposition de Milan, que son accueil était de ceux qui relenaient, qui charmaienl, qui faisaient aimer 1c nom francais et en méme temps rejaillir sur le comité un lustre dont celui-ci n'a certes pas besoin, mais qu il était bon de mainLenir. M. Jozon et M. Magain félicités comme ils le méritenl, je veux el je dois associer aux Iriomphes remportés å Milan les homines que j ai devant moi. C esl bien aussi 1’effort des industriøls el des commer^ants francais qui, malgré les diHicultés (pie 1’on a rappelées tout ä Iheure, nous a permis de faire si bonne figure on face de l’étranger. Au roste, ces diHicultés n existent pas en réalité pour vous, Messieurs; j'avoue que, pour ma part, je vois sans regret el sans émoi, au debut de tonic æuvre, des diHicultés el des obstacles s clever, parce cjue c’est précisémenl en presence de ceux-ci que l'ingéniosité de 1 esprit francais se manifeste et que notre cai’actere, fait d’enlhousiasme el (I entrain, se donne carriére en vue d’assurer les plus beaux Iriomphes. Ainsi que 1c disaient ees Messieurs, il v a quclques instants, c’est aux