Rapport géneral de la section francaise

— 659 — Réception de la Délégation italienne. Le lendemain, le conseil de direction du Comité frangais des Expositions å l’Étranger recevait les delegations étrangéres qu’il avail invitées å une premiere conférence, destinée å étudier le projet que lui avail présenté son secretaire general M. G.-Roger Sandoz, de créer une Federation internationale des comilcs permanents (I’Expositions internationales. M. le sénateur Emile Dupont, président du Comité Irangais des Expositions å l’Étranger, pronon^a ce discours ; Messieurs, 1 lassurez-vous, car je n’ai pas 1 intention ile prononcer un discours que vous n’attendez pas; je liens settlement ä vous communique!’ mon impres- sion, puisqu’il est entenclu maintenant que nous elevons échanger nos ren- seignements. Un de nos amis me disait hier que j aurais encore aujourel hui une journée bien chargée : je ne m’en apercois pas. Je sais seulement que j ai passé agréablement la matinée ä causer, å échanger des idées avec des collégues francais et étrangers que je puis considérer comme des amis el qui onL voulu realiser, ce matin, les prophéties faites hier soir par Lous les oraleurs qui ont pris la parole, å savoir le rapprochement des peuples par les Expo- sitions. Notre programme, qui avail été tres bien prepare, s est déroulé dans un calme complet , mais je ne puis me vanter <1 avoir collaboré a sa préparation. I ne commission a été nominee; noire secretaire general, dont je ne vous dirai pas le nom, mais qui se nomine G.-Roger Sandoz, s est dévoué, comme toujours, en cette circonstance; il a lait de son mieux, el, ce faisant, il a tres bien fait. Vous 1’avez d ailleurs reconnu vous-niemes par la maniére dont vous avez accueilli toutes les propositions qui vous ont été faites; les contre-propositions presentees par M. Goldberger ont été également tres utiles, puisque vous les avez adoptées, a 1 excep- tion de celles dont vous avez prononcé I ajournement, puisqu il fallait bien conserver quelque chose pour juslifier notre prochaine reunion. Laissez-moi croire, Messieurs, que j ai preside aujourd hui un dejeuner <lu Comité international des Expositions a 1 Élranger et, par consequent, laissez-moi Loire å la sanlé de Lous mes collégues, étrangers el (rancais. Le soir, un gala réunissait å l’Opéra les invités de M. le Président de la République et du Comité frangais des Expositions a 1 Étranger.