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elle étail plus spécialement réservée aux Transports et aux Arts
décoralifs. Les galeries de la Section frangaise, consacrées a la
locomotion et aux moyens de communication, réalisaient la pre-
miere partie de ce programme.
En fut-il de meme de la seconde partie ? nous ne Ie croyons pas,
si beaux qu'aient élé les envois de nos industriels d’art. En elTel,
le reglement de I’Exposilion de Milan stipulait formellemenl:
« Dans loules les branches de 1'Industrie, auxquelles I'arl pent s'ap-
pliquer dans ses formes varices, les oeuvres originales seronl scales
admises, el I'on exclura les imitations serviles des styles du
passé. »
Cette clause fut, en général, observée par les Italiens, les Beiges
et les Autrichiens ; elle le fut assez peu dans la Section frangaise.
C’est qu å ce moment, chez nous, la mode délaissait ce style
moderne de la fin du xixe siede qu'ont illustre les Grasset, les Galle,
les Lalique, mais qui ful trop limité au bibelot, ä la parure, au
inobilicr, et qu’avaient déconsidéré les exces du modern style.
Cette erreur avail determine en France line veritable reaction qui
se manifestait par un retour aux styles anciens.
Au moment de 1’Exposition de Milan, les Aris décoralifs mo-
dernes étaient retombés dans une teile défaveur quo le Parlement
frangais refuse la modeste subvention qu’il kur avail accordée pour
les Expositions de Saint-Louis cl de Liege, å la demande du Comité
Frangais des Expositions a l’Etranger, de la Société d’encoura-
gementå l’Art eta l’Industrie ct de la Société des Artistes Deco-
ra teurs.
Le Comité Franyais dul done prendre complement å sa charge
la section des Artistes décoraleurs qui se Irouva Irés limilée par
suite de ce regrettable malentendu.
Ce précédent ne doil pas avoir de lendemain, el nos compatriotes
out depuis su voir ä temps avec quelle methode cl quelle conti-
nuité dans l’effort s’organisent å l’étranger les expositions natio-
nales d’art décoralif.
La Société des Arlistes décorateurs, la Société d’Encouragement
å l’Art el å l’Industrie, l’Union Centrale des Aris décoralifs el nos
grandes associal ions artisliques se préoccupent actuellenient du
développement de nos arts appliqués; elles ont constaté combien