Rapport géneral de la section francaise

— 685 — leux, noire loyal appui, et noire engagement formel d’organiser nne section frangaise å l’Exposition de Milan décidérent les autres puissances å donner lour adhésion definitive; mais aucune n’y a mis l’empressement joyeux el. sans reserve, dont nous avons fail preuve des le début des négocialions, envers nos amis retrouvés. Et l’entrain ful lel å noire suite que les promoteurs de celle Exposition, qui n’avaient pensé d’abord qu’å une manifestation relativemenl restreinte, se virent contraints, peu å peu, d’accroitre son importance. Le lecteur a pu se rendre coinpte de l’actuelle prospérité de l’ltalie. Les chiflres que nous avons Icnu å publier out, micux que des phrases, établi qu’aprés des fluctuations inevitables 1 Italic était devenue une puissance de premier ordre, largementpeuplée ci llorissanle. Son commerce, son Industrie, son agriculture sc soul promptement developpes, et les visiteurs qui out parcouru les galeries de l’Exposition de Milan out pu constater I’expansion considérable de la vitalité économique audelå des Alpes. Ils out pu aussi remarquer combien le plan general de l’Expo- sition était intelligemment compris el admirer le réel effort des architectes italiens dont les palais el constructions avaient été concns dans un style modernise, tres agréable a 1 æil. Les jardins étaienl bien dessinés, cl ceux de la \ ille de Paris furent particuliérement réussis. Trés remarquable fut I’eltort des exposants italiens el decertaines nations toiles que la Belgique, l’Allemagne, la Suisse, 1’Angleterre, la Hongrie, 1’Autriche. Quant å la SecHon frangaise, eile obtenait le plus grand noinbre de hautes recompenses el conservait å noire pays sa suprématie el sa réputation de bon gout et d élégance. Si noire Palais des Arts décoratifs eut un veritable succes, par la reunion de nos industries de luxe, nos autres groupes furent quelque pen disséminés, en raison méme du grand nombre de nos exposants, donl beaucoup, malheu- reusement, ne se firent inscrire qu’au dernier moment. Nos diverses installations ne purent, par suite, donner une reelle impression d’ensemble, regrettable erreur qu’il nous faul avoir le courage de constater å l’Exposition de Milan, comme dans quelques autres. Ainsi que nous l’avons vu, l’Exposition n’était pas universelle, et