Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

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694 — des fers el aciers bruts, des peaux brutes el préparées, des instru- ments scientifiques, desproduitsel engraischimiques,desmachines- outils et des pieces d’outillage, deschevaux el des millets. Des tableaux statistiques que nous publions dans co rapport, il résulte qu’au cours deces cinquante dernieres années le commerce franco-italien a subi de nombreuses variations. Aprés avoir atteint Ie chiffre de 800 millions de francs, il a fléchijusqu’å 250 millions : celle baisse, causée par la rupture de nos relations douaniéres, n’a pas encore été complétement relevée : il convient toutefois d’ajou- ter que le relévement sc fait de plus en plus sensible, el il y a lieu d’espérer que les SOO millions de la periode décennale 1875-1885 seront atteints d’ici peu. L’ouverture d’importanles voies de communication a, certes, modifié Ies débouchés: pourtant, lesrenseignements donnés paries chambres de commerce frangaises autorisent å affirmer qu’il serait possible, par des visiles fréquentes el réguliéres, de se rapprocher davantage de la position occupée jadis par noire négoce. A 1’heure actuelle, d’aprés les statistiques italiennes, la France occupe la quatrieme place sur le marché italien,etsa pari dans le commerce de 1’Italie est de 10 p. 100 environ. Elle pout et doit faire davantage. Lc traitement douanierde la nation la plus favorisée est appliqué, gi-ace a 1’accord intervenu lc 21 novembre 1898, aux produits des deux pays, å 1’exception des soies et soieries. Nous ne saurions passer sous silence la reniarquable extension qu’a prise 1’esprit d’association en Italic ; les banques, les collecti- ves, les sociétés de i’Italic du Nord accusent uno prospérité croissante, toutcomme en Angieterre, en Allemagne, en Belgique, aux États-Unis. Sur bien des points, nous pourrions prendre exemple, ä cel égard, sur nos voisins du Sud-Est, car il n’est pas de pays ou, plus qu’en France, le besoin se fasse sentir de lutter contre la centrali- sation å outrance et coni re l’individualisme exagéré. * * * Par Ies pages qui precedent, le lecleur a pu constater les initiatives et les responsabilités que le Comité frangais des Expositions a