Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

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l’Étranger na pas craint de prendre å l’Exposition de Milan. Celle ibis encore, il a accompli lout son devoir el n’a pas failli å ses glorieuses traditions, qui (latent déjå (Fun quart tic siéclfe. Combien d’exemples pouvons-nous rappeler de sa reelle action en maintes circonslances “? Quand se prépare l’Exposition de Barcelone 1888, les relations soul difficiles entre deux nations sæurs, et le gouvernement n’ose rien demander au Parlement; mais, d’accord avecses collogues, le President du Comité Francais ne craint pas de garantir personnel- lement sa participation, qui peut devenir officielle trois mois avant l'inauguration, sansqu’il encouterien au pays. AMoscou 1891, bien avant la signature de l’alliancequi doil réta- blir l’équilibre européen, c’estsurla demande du < komité Francois des Expositions å l’Étranger qu est rendu Fukase aulorisant l’Exposition frangaise de 1891, tandis quo, pour Chicago 1893, le Comité d’ini- lialive, créé par ses membres, d’accord avec la Société d’Economie Industrielle et Commerciale, fait sortir notre Gouvernement de son inertie. Quelques années plus tard, le Parlement est sur le point de refuser les credits de la Section francaise de l’Exposition de Bruxelles 1897 ; la situation esl grave; car la Belgique fait de notre participation une condition sine qua non <lc son adhésion officielle å l’Exposition de Paris 1900, et maints Etats ne demandent qu å s’abstenir comme cn 1889 : un engagement formel <lu Comité, avec garantie personnelle de plusieurs membres de son bureau, permel au Gouvernement d’empécher celle faute. Des 1B9S, malgré de graves malentendus politiques, le Comité prépare la participation frangaise å l’Exposition de Glascow, 1901; premier acte de l’entente cordiale, qui, dans un moment critique, permettra å notre éminent représentant officiel de répondre que ce n’est pas au moment ou cinq cents Frangais se préparent a aller en Ecosse que notre pays peut, étre soupgonné de mauvaise volonté. Bien faibles sont les subventions pour l’Exposition de, Saint- Louis, 1904. Le Comité les accepteå forfait; bravement, exposants etjurésde l’lndustrie prennent tous les frais ä leur charge exclu- sive, alors qu ä Chicago, 1893, la subvention de FEtat dépassait