ForsideBøgerGravmonumenterne I Sorø Kirke

Gravmonumenterne I Sorø Kirke

Forfatter: J. B. Løffler

År: 1888

Forlag: C. A. Reitzels Forlag

Sted: Kjøbenhavn

Sider: 133

UDK: st.f. 726.84 Løf

Med XVII Lithograferede Tavler

Udgivet Ved Hjælp Af En Af Kirkeministeriet Erhvervede Bevilling Af Sorø Akademis Midler

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Side af 142 Forrige Næste
XI marbre noir, ayant porté originairement la statue du roi et de riches ornements figurés et architectoniques en albâtre blanc. Aussi la fille du roi Valdemar, la reine Marguerite, souveraine des trois royaumes scan- dinaves (| 1412), fut ensevelie dans l’église de Soroe, mais il ne lui fut pas permis de reposer une année entière entre le père et le fils, le jeune roi Oluf (f 1387), car l’évêque de Roskilde fit enlever de force son corps en lui donnant la sépulture dans le choeur de la cathédrale de Roskilde. Parmi les autres sarco- phages nous ne ferons mention que de celui auquel se rattachent les plus grands noms de l’histoire de la poésie et de la sculpture de notre pays pendant le I8me siècle, savoir le monument que Johannes Wiedewelt (t 1802) exécuta selon le commandement de l’Académie de Soroe en 1780 pour renfermer les cendres de Ludvig Holberg (f 1754). — Du nombre des épitaphes et tables commémoratives de l’église, dont le principal intérêt regarde l’histoire personnelle du Danemark, nous nous bornons à mentionner un monument très notable élevé en 1674 sur Mogens Høg, sénateur du royaume; ses groupes de figures bibliques, formes ornamentales et écussons ont été exécutés en minces lames de métal embouties à la main et clouées ensuite à un moule de bois. — La dernière section des monuments de l’église, les cercueils en bois avec des plaques d’inscription, embrassent un espace de temps de plus de deux siècles et demi, et, le nombre des cercueils étant assez grand (79), elle nous fournit non seulement des riches matériaux pour l’histoire personnelle, mais aussi des notices précieuses sur les différentes prétentions des temps alternants quant à l’exécution artistique et technique. Nous avons dit ci-dessus, que déjà de bonne heure il était attaché une école au monastère de Soroe. Les derniers moines étant morts, le roi Frédéric II fonda en 1586 avec l’argent du monastère une maison d’éducation et école, et son fils et successeur, le roi Chrétien IV établit, presque quarante ans plus tard (1623) et à côté de celle-ci, une académie de nobles afin d’empêcher les voyages coûteux des jeunes gentils- hommes dans les pays étrangers, lesquels voyages produirent souvent un résultat très douteux. Cependant, l’académie fut abolie déjà en 1665, faute de fréquentation, et un nouvel expériment en 1747 basé sur des riches conditions pécuniaires — le poète Ludvig Holberg ayant légué, dans la même année, toute sa grande fortune à l’institution — eut seulement la force de traîner son existence jusqu’aux dernières années du siècle. Dans l’été de 1813 les édifices de l’académie, qui renfermaient de grands restes du vieux monastère, furent consumés par le feu, et un nouvel édifice, bâti en partie sur l’emplacement des anciens et inauguré quatorze ans après, fut destiné à contenir une institution d’un double genre: lycée et académie. Mais l’établissement d’instruction académique ne prospérait pas plus sous sa nouvelle forme qu’auparavant, et dès 1849 jusqu’à présent il n’a existé à Soroe qu’un lycée avec des classes dites de commerce et une maison d’éducation, qui à joui toujours de la faveur du public.