ForsideBøgerOrnementation Usuelle : D…riels Et En Architecture

Ornementation Usuelle
De Toutes Les Époques Dans Les Arts Industriels Et En Architecture

Forfatter: Rodolphe Pfnor

År: 1866-1867

Forlag: La Librarie Artistique de e. Devienne et Cie

Sted: Paris

Sider: 418

UDK: 745.04 Pfn

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Side af 427 Forrige Næste
66 Tassements rencontrèrent, d’abord des murs ; et, enlfouillant plus profondément la terre, ils rejetèrent des pelletées <le petits dés de 0,015 à 0,018 millimètres carrés, et de différentes couleurs. L’inspecteur général des travaux, M. Laubenheimer, prévenu aussitôt, prit les mesures nécessaires pour faire déblayer avec précaution l’endroit où l’on avait rencontré ces petits dés, et trois jours après, le 28 août 1849, on mettait à jour une mosaïque entière, détruite seulement à quelques endroits par la pioche des ouvriers, et d’une dimension de 28 pieds 4 pouces sur 19 pieds et 2 pouces (environ 7 mètres 10 centim. sur 4 mètres 90 cent.). Soigneusement nettoyée et relevée, cette mosaïque se trouve actuellement transportée dans l’une des salles du Musée grand- ducal de Darmstadt. Voici le plan des débris de cette villa. Il fera comprendre à nos lecteurs l’emplacement occupé par la mosaïque. PLAN DES FONDATIONS DE LA VILLA OU FUT TROUVÉE LA MOSAÏQUE A. Caldarium. B. Tepidarium. C. Mosaïque sur une base de mor- tier (1). D. Bassin ou baignoire. E. Frigidarium. F. Écoulement de l’eaur (2). G. Grand hypocaustum. H. Petit hypocaustum. VÉNUS DIADÊMÉE. (No d’ordre 126.) Le costume, la coiffure, les draperies plissées et jusqu’à la pose de cette statuette, tout en elle nous semble empreint du caractère asiatique. Aussi, ne sommes-nous pas éloigné de croire qu’elle provient des colonies grecques de l’Asie-Mineure. Nous n’avons pas, du reste, à rechercher son origine. Ce qui nous importe davantage, c’est de constater la grâce, l’élégance et la majesté qui lui sont communes avec toutes les œuvres de l’antiquité grecque, époque unique dans l’histoire des arts, et (1) Ce mortier était un'composé/de chaux et de tuiles pilées, qui re- posait sur plusieurs couches [de chaux mêlée tantôt de pierres, tantôt de tuiles cassées ou pilées. (2) On a trouvé quelques morceaux de tuyaux en bronze. dont on ne saurait trop propager les modèles parmi tous ceux qui s’occupent d’art à quelque degré que ce soit. DYPTIQUE EN IVOIRE. (No d’ordre 138.) Dans cet ivoire de la fin du treizième siècle nous ne retrouve- rons pas la pureté de lignes, la grâce sévère et le calme majes- tueux de la statuette dont nous parlions tout à l’heure. L’art du moyen âge est moins idéal ; il est pins humain; il ne représente pas des dieux, mais des hommes ; il s’attache surtout à émou- voir, et il y arrive en rendant l’impression, le geste des person- nages et le côté dramatique des scènes, qu’il déroule sous les yeux du spectateur. Ainsi, dans ce dyptique, chaque figure est un modèle d’obser- vation et de vérité. C’est une œuvre que l’on peut sentir , mais qui échappe à la description et à la critique. Nous en laisserons donc l’entière appréciation au lecteur. PEINTURE DÉCORATIVE DE BOUCHER. (No d’ordre 139.) La peinture décorative, c’est-à-dire les tableaux concourant à la décoration des intérieurs et s’encadrant dans l’architecture, exige de ceux qui s’y livrent, outre une imagination féconde, une aptitude toute particulière et certaines qualités pittoresques indispensables. Parmi les maîtres français, un de ceux qui les possèdent au plus haut degré c’est sans contredit Boucher, et la gravure qui nous occupe peut, à juste titre, passer pour une de ses meilleu- res compositions. Quoi de plus gracieux, de plus charmant que ce groupe d’en- fants au milieu de ce paysage si habilement composé? Les pre- miers plans accusent une connaissance profonde des effets déco- ratifs : ils servent adroitement de repoussoir à la scène princi- pale et au paysage, et relient par leurs tons vigoureux le tableau tout entier aux lignes solides d’architecture et de sculptures qui doivent l’entourer. Ces considérations sont trop souvent mises de côté par nos peintres modernes, qui traitent leurs décorations comme des peintures de chevalet, et accusent ensuite les architectes d’en détruire l’effet au lieu de le faire valoir. A. DeLaRocque. MODÈLES DE LA CÉRAMIQUE ANTIQUE. (No d’ordre 102.) L’amphore, chez les anciens, fut d’abord un vase pour ainsi dire sacré. On la trouve sur les médailles, près des figures augustes de Minerve et de la Victoire, entre autres sur celles deLammiens de Thessalie. Elle servait de mesure de capacité. L’amphore capito- lienne était gardée à Rome, comme étalon, non-seulement pour les liquides, mais encore même pour le froment. Plus tard, lorsque le luxe et avec lui l’habitude de l’orgie eût envahi la cité des Cincinnatus et des Caton, elle suivit le sort de bien d’autres choses et tomba dans le commun. Les épithètes de Testa Pia, que le railleur amant de Lydie se permet à son égard,.sont un peu du genre de celles que les francs buveurs adressaient et adressent encore à la Dive bouteille. Son