Nogle Undersøgelser over Stormen over Nord- og Mellem-Europa af 12'te - 14'de November 1872
og over den derved fremkaldte Vandflod i Østersøen
Forfatter: A. Colding
År: 1881
Forlag: Bianco Lunos Kgl. Hof-Bogtrykkeri
Sted: København
Sider: 62
DOI: 10.48563/dtu-0000041
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sur les plans IV—VII. En transportant plus tard les vitesses ainsi déterminées sur les
cartes synoptiques du nord de (Europe, et en les introduisant dans les formules contenues
dans mon mémoire sur 1’action du vent sur les courants de la mer, formules qui servent
å calculer les hauteurs auxquelles le vent pent soulever les eaux de la mer, je trouvai que
les hauteurs ainsi calculées concordaient assez exactement avec les hauteurs observées, les
differences étant d’ordinaire assez pelites. Mais line comparaison plus attentive me permit
de constater que les premieres étaient en général un pen plus pelites que Ies secondes,
ce qui indiquait que la vitesse reelle du vent, correspondant ä chaque barbe de fléche était
vraisemblablement un peu plus grande que 15 pieds par seconde.
Je me proposal done, ä l’aide des soulévements observes de la mer, de determiner
la vitesse correspondante du vent qui a produit chacun de ces soulévements, et ensuite,
pour chaque lieu d’observation, de calculer le rapport entre la vitesse V ainsi déterminée
et la vitesse V1 , qui est indiquée sur les plans II—IV et basée sur l’hypothése que chaque
barbe de fléche correspond å une vitesse de 15 pieds par seconde. En calculant ce
rapport pour 30 profils autour de la Baltique et du Cattégat, j’ai trouvé qu’il
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était partout compris entre les limites 1,20 et 0,93, et que la moyenne de toutes ses
valeurs pouvait étre représentée par = 1,07, d’oü il snit qu’on trouvera la vitesse
reelle du vent au-dessus de la mer en augmentant de 7 °/o les vitesses marquees sur les
plans II—IV, ou, ce qui revient au méme, en comptant la vitesse correspondant å chaque
barbe de fléche å raison de 16 pieds par seconde.
Cette petite rectification dans la determination de la vitesse du vent ayant eu pour
resultat, que les soulévements calculés de l’eau, dans les mers dont il s’agit, semblent partout
coincider parfaitement avec les soulévements observes, j’ai porté ces vitesses ainsi rectifiées
sur les plans XVI — XXIII relatifs au nord de l’Europe, parce que je les considére comme
correspondant assez exactement aux vitesses réelles du vent, surtout au-dessus de la mer.
Aprés avoir prouvé que le soulevement des eaux de la Baltique est du å la tempéte,
il me sera facile, å (aide des lois exposées pag. 17 du mémoire mentionné plus haut, de
montrer comment, d’un moment å un autre, pendant la tempéte, les eaux de cette mer ont
en allant ou en revenant traversé une série de profils convenablement choisis tracés d’une
cöte å l’autre. En effet, au moyen des formules contenues dans ce mémoire, on peut cal-
culer, d’une part, le volume d’eau qui, å un instant donné, s’est écoulé dans le Cattégat
par le Sund, le Grand-Belt et le Petit-Belt, et, d’autre part, en determinant en méme temps
de combien le niveau de la mer s’est élevé, d’un moment å un autre, sur une aire quel-
conque de grandeur connue, le volume d’eau qui, entre les deux moments considérés
et, en consequence, par seconde, s’est accumulé sous le niveau ascendant, limité par les
profils que l’eau traverse pour pénétrer dans l’aire ci-dessus mentionnée et en sortir. Si
Ton suppose maintenant que toute la Baltique ait été divisée, par une série de profils 1,
2, 3, 4 etc., en une série d’aires I, II, III, IV etc., et que, pour chacune de ces aires, on
ait determine le soulevement de la mer qui s’y est produit par seconde, c'est-å-dire l’excés
du volume d’eau qui y a pénétré par seconde sur celui qui en est sorti dans le méme
temps pour s’écouler dans le Cattégat, il est clair que si, å un moment quelconque, on
determine le volume de la masse d’eau que les trois détroits (le Sund, le Grand-Belt et le