Nogle Undersøgelser over Stormen over Nord- og Mellem-Europa af 12'te - 14'de November 1872
og over den derved fremkaldte Vandflod i Østersøen

Forfatter: A. Colding

År: 1881

Forlag: Bianco Lunos Kgl. Hof-Bogtrykkeri

Sted: København

Sider: 62

DOI: 10.48563/dtu-0000041

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 112 Forrige Næste
302 60 impulsives auxquelles l’inondation du 13 novembre doit son origine, était dirigée précisé- ment dans le méme sens que le vent. Il ne pent done y avoir de doute que e’est Faction de la tempéte sur la surface de la mer qui seule a causé l’inondation; mais cette conclusion ne sera complétement justifiée que s’il est prouvé que la force qui a produit toute la serie des soulévements de la mer avait non seulement la méme direction que le vent, mais aussi la méme intensité, et e’est ce que j’essaierai de faire en terminant. Pour prouver que la force qui, å cbaque moment, a été nécessaire pour soulever la mer å la hauteur observée et marquee sur les plans II—IV, avait précisément ]a méme intensité que la force avec laquelle le vent a agi sur la mer, il suffit de considérer les formules que j’ai données dans mon mémoire sur Faction du vent sur les courants de la mer, lesquelles s’appliquent aux courants marins qui sont influences non seulement par la pesanteur, mais aussi par cette force conjointement avec celle du vent. En effet si, å I’aide de ces formules, qui, ainsi que je l’ai démontré dans ce mémoire, peuvent étre regardées comme s’appliquant å tous les points des parages considérés ou les courbes de niveau de la mer sont perpendiculaires å la direction du vent, et ou l’eau, par consequent, ne pent s’écouler sur les cotés, on calcule la hauteur å laquelle le vent, d’aprés sa force et la profondeur de l’eau, peut soulever Ja surface de la mer, on trouve partout que cette hauteur coincide de si pres avec celle qui a été véritablement observée, que la difference ne provient certainement que des erreurs d’observation (Pl. II). Cette remarquable concor- dance entre lé soulévement de la mer calcule d’aprés la force du vent et celui qui a été observe pendant la tempéte, est une preuve evidente que l’inondation du 13 novembre avait uniquement pour cause la tempéte et la trajectoire qu’elle a suivie. Ces comparaisons entre les soulévements de la mer observes et calculés ont done conduit å ce resultat tres satisfaisant, qu’il sera toujours possible de determiner avec un assez grand degré d’exactitude la hauteur ä laquelle le vent peut soulever la mer dans des parages donnés, la direction et la force du vent étant connues. Aprés avoir exposé ce resultat principal de mes recherches, que j’ai obtenu å I’aide des observations recueillies sur la tempéte et sur l’inondation — bien que tout d’abord je n’eusse que tres peu d’espoir de les voir si complétement réussir — j’appellerai l’attention sur une petite rectification que j’ai jugé nécessaire de faire subir å la determination indiquée plus haut de la vitesse du vent, correspondant aux 6 degrés différents de la force du vent qui, dans les cartes météorologiques, sont marquees par le nombre des barbes (1—6) dont sont munies les fléches servant å montrer la direction du vent. Pour trouver la vitesse du vent qui correspond en moyenne å ces 6 degrés, j’ai, comme il a été dit plus haut, pris pour base les communications que l’Académie des Sciences de Stockholm a bien voulu me faire des mesures de la force du vent qui, pendant la tempéte du 13 novembre, avaient été prises en différents points de la Suéde å I’aide d’instruments enregistreurs; en comparant les vitesses du vent correspondant å ces mesures avec les autres determinations de ]a force du vent qui avaient été faites suivant le Systeme de fléches barbées employe en météoro- logie, j’étais, aprés un mur examen, arrive å ce resultat, que cliaque barbe, dans le dit Systeme, devait, å tres peu de chose pres, correspondre ä une vitesse de 15 pieds par seconde. D’aprés cette donnée, je déterminai, comme je l’ai déjå dit, la vitesse du vent pour tons les Heux d’observation, et. inscrivis ces vitesses sur tons les profils qui se Irouvent