Nogle Undersøgelser over Stormen over Nord- og Mellem-Europa af 12'te - 14'de November 1872
og over den derved fremkaldte Vandflod i Østersøen
Forfatter: A. Colding
År: 1881
Forlag: Bianco Lunos Kgl. Hof-Bogtrykkeri
Sted: København
Sider: 62
DOI: 10.48563/dtu-0000041
Søgning i bogen
Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.
Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.
Digitaliseret bog
Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.
59
301
avec celles que la tempéle, d’aprés ce qui precede, pourrait elle-méme produire, de trans-
porter ces observations sur les 8 caries ä plus grande échelle qu’on trouvera représenlées
sur les plans XVI—XXIII, qui ne comprennent que les pays d’oü proviennent les renseigne-
ments sur les variations de niveau de la mer, å savoir ceux silués le long des cotes de ]a
Baltique et le Danemark.
En outre, aprés avoir tracé sur ces cartes, d’une part, ä l’encre noire, tons les
isobares, qui montre,nt la distribution de la pression barométrique en méme temps que les
forces qui, en chaque point, maintenaient ‘en mouvement les courants atmosphériques dont
(ensemble formait la tempéte, et, d’autre part, ä l’encre rouge, les trajectoires du vent,
munies de fléches qui indiquent les directions que les masses d’air ont suivies, avec leurs
vitesses également indiquées en nombres rouges, j’ai, par rapport aux observations des
hauteurs de la mer représenlées graphiqucment sur les plans II—IV, marqué sur les caries,
å l’encre bleue, toutes Ies hauteurs observées au moment considéré, chacune å l’endroit ou
les observations ont été faites. Enfin, å l’aide de tons ces nombres, qui represented,
exprimées en pieds, les hauteurs observées au-dessus du niveau moyen de la mer, j’ai,
sur les plans XVI—XXIII, cherché ä determiner par la mélhode ordinaire les hauteurs pour
un grand nombre de points intermédiaires, lesquelles, conjointement avec les hauteurs
directement observées, m’ont permis d’indiquer la position sur la surface de la mer de
toutes les courbes horizontales de niveau, qui, avec leurs hauteurs, sont imprimées en bleu
sur les plans ci-dessus mentionnés.
En considérant les 3 syslernes de courbes représentés sur ces caries, å savoir:
1. Les courbes de la pression atmosphérique ou les isobares, avec les pres-
sions correspondantes, qui sont indiquées par des lignes et des nombres noirs;
2. Les trajectoires ou courbes des directions du vent, avec les vitesses corre-
spondantes, qui sont indiquées par des lignes et des nombres rouges, et
3. Les courbes horizontales de niveau de la mer avec leurs hauteurs, etc. qui
sont indiquées par des lignes et des nombres bleus,
on constate tout de suite que, tandis que ]a direction du vent semble, sur tous les points,
se placer par rapport aux lignes d’égale pression de maniére que les trajectoires du vent
coupent tous les isobares sous un angle de 30° environ, les courbes de niveau de la mer
ont une tendance évidente å couper å angle droit la direction du vent, partout ou les cir-
constances locales sont d’une nature telle que la mer pent étre soulevée par la force du
vent, sans qu’il en résulte aueune pression capable de produire un courant lateral. Par
contre, si ces circonstances ne sont pas telles que le soulévement de ]a mer, produit par
la force du vent, soil force de suivre la direction de ce dernier, mais que la mer ait une
penle naturelle et un écouiement sur les cotés, les courbes horizontales de niveau nc peuvent
plus couper å angle droit la direction du vent, puisque. celle-ci différe de la direction dans
laquelle se meut le courant marin.
Mais si, pendant la tempéte du 13 novembre 1872, les courbes horizontales de
niveau å la surface de la mer tendaienl ä couper å angle droil la direction du vent, partout
ou les forces impulsives originelles qui avaient bouleversé l’équilibre des eaux de la mer
étaient seules dominantes, ce qui ressort clairemcnt de l’examen des cartes tracées sur les
plans XVI —XXIII, il s’ensuit quo, pour chaque point de la mer, ]a résultante des forces
39*