Grundvandets Bevægelse i Jorden

55 617 Sur les lois du mouvement de l’eau dans les couches terrestres. Par M. A. (olding. Jjcs lois du mouvement de l’eau dans les conduites ordinaires ouvertes et fermées, et en parlie aussi dans les courants libres, ont, å cause de leur grande importance pour beaucoup d’entreprises, été l’objet de recherches tres approfondies, qui ont conduit å ce resultat que non seulement nous, pouvons aujourd’hui distinguer assez clairement ces lois des courants, mais aussi que les connaissances ainsi acquises nous ont mis en etat de comprendre d’autres phénoménes naturels analogues qui auparavant étaient pour nous obscurs ou peut-étre entiérement inconnus. Mais il y a une tout autre classe de courants sur lesquels je désire appeler l’at- tention, parce que nous n’en avons presque aucune connaissance, bien qu’ils jouent dans la nature un role tres considerable. Je veux parier des courants qui se produisent dans les diverses couches terrestres aquiféres. Ce que nous savons å ce sujet se borne en effet ä ceci: 1°. qu’il pénétre une plus grande quantité de pluie dans les terrains légers et sablonneux que dans les terrains compactes et argileux, parce que la resistance que la terre présente au mouvement de l’eau est moindre dans un terrain poreux que dans un terrain compacte. 2°. que l’eau qui pénétre dans la terre continue ordinairement de descendre jusqu’å ce qu’elle rencontre une couche de sable ou de gravier aquifére par laquelle elle se rend dans la mer, soit directement en vertu de la pesanteur, qui la pousse constamment vers le bas des pentes, soit indirectement en se déversant d’abord dans un lac ou autre reservoir analogue pour s’écouler ensuite dans la mer, lorsqu’elle ne s’évapore pas en route. 3°. que l’eau des couches terrestres forme des courants coulant å un certain niveau, dont on petit determiner la position en forant ou en creusant des puits dans le terrain. Mais ce que nous connaissons surtout des eaux souterraines, c’est le dommage qu’elles peuvent causer aux constructions, comme Faction pernicieuse qu’elles peuvent