ForsideBøgerL'exposition De Paris 188… deuxième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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100 L’EXPOSITION DE PARIS jourd’hui dans la science sous le nom de méga- lithiques ne sont autre chose que des monuments funéraires ou commémoratifs. M. de Mortillet a fait remarquer que, toutes les fois qu’on trouve un dolmen intact, les interstices qui existent entre les piliers ou au-dessous de la table sont soigneusement bouchés par un muraillement en pierres sèches, et que l’entrée de ces dolmens est fermée avec le plus grand soin pour éviter toute violation de sépulture, du fait de l’homme ou du fait des animaux. Les dolmens sont généralement entourés d’un cercle L’Histoire de l'habitation humaine. — Maisons Romaine et Gallo-Romaine. de pierres levées ou cromlech. Quant aux pierres levées, soit isolées (menhirs), soit groupées (alignements), elles avaient pour objet de per- pétuer le souvenir d’un événement important ou d’un chef célèbre par sa valeur. L’usage de bâtir sur pilotis n’est pas particu- lier à l’âge de pierre. Il commence à être employé pendant la période néolithique, mais il continue de l’être dans l’âge de bronze et dans l’âge du fer. L’habitation de l’âge du fer primitif (car cet âge qui dure encore comprend plusieurs subdi- visions) est infiniment plus confortable que les précédentes. Elle est vaste, percée d’ouvertures qui y laissent pénétrer de la lumière, même quand elle est close. Autant que possible, L’Histoire de l’habitation humaine. — Maisons Romane, Gothique, Renaissance et Russe. l’homme de l’âge de fer établissait sa demeure sur un petit monticule qui domine la plaine, et on y accédait par un petit escalier grossièrement taillé. Lapériodepréhistorique, qui,selonlesévalua- tions de certains savants, a débuté plus de deux cent mille ans avant la véritable histoire, nous offre les types les plus rudimentaires de l’habi- tation humaine. Ces habitations ont pu être réédifîées d’après les monuments nombreux dont les peuplades primitives ont laissé des traces et que la science a découverts depuis une cinquantaine d’années dans divers étages des assises géologiques de l’Europe entière. (.4 suivre.) P. Legrand.