L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis
År: 1889
Forlag: A La Librarie Illustree
Sted: Paris
Sider: 324
UDK: St.f. 061.4(100)Paris
Søgning i bogen
Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.
Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.
Digitaliseret bog
Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.
102
L’EXPOSITION DE PARIS
LES
ASCENSEURS DE LA TOUR EIFFEL
Les personnes que la fatigue de gravir
les escaliers do la Tour épouvantera au-
ront la possibilité de prendre les ascen-
seurs. Il y en a quatre : deux dans les
piles est et ouest et deux dans les piles
nord et sud.
Los ascenseurs des piles est et ouest
sont du système Roux et Combaluzicr ;
chacun d’eux élèvera cent personnes à la
fois avec une vitesse de un mètre par
seconde.
Cos ascenseurs, absolument nouveaux
et étudiés spécialement pour la TourEiffel,
offrent un aspeettrès curieux. Les cabines
contenant les voyageurs montent et des-
cendent suivant les poutres de la Tour,
sans qu’un organe apparent laisse deviner
d’où vient le mouvement.
Dans les piles nord et sud soul les as-
censeurs O lis. Ce sont ceux qui sont gé-
néralement employés en Amérique. Leur
principe est la grue hydraulique Arm-
strong- Dans un cylindre perpendiculaire
aux arbalétriers se meut un piston, ac-
tionné par do l’eau prise dans un des
réservoirs placés au second étage. Ce
piston agit sur un chariot portant six.
poulies mobiles de lm,40 de diamètre.
Chacune de ces poulies correspond à une
poulie fixe de même grosseur. Cela con-
stitue un colossal palan, grâce auquel
chaque mouvement d’un mètre du piston
imprime à l’appareil élévatoirc un dépla-
cement de douze mètres.
Là, comme dans l’ascenseur Roux et
Combaluzier, toutes les précautions sont
prisos pour éviter les accidents. Lewagon-
cabine se meut, non pas en droite ligne,
comme nos ascenseurs de maison, mais
sur des rails le long d’un plan incliné. Il
est muni de freins à mâchoire, qui l’arrê-
teraient instantanément, et, de plus, sou-
tenu par six câbles en fil d’acier dont un
seul pourrait supporter sans se rompre le
poids do la cabine et des voyageurs.
Les ascenseurs Roux et Combaluzier
s’arrêtent au premier étage de la Tour. Ce
sont les ascenseurs Otis qui continuent du
premier au deuxième étage, avec une vi-
tesse de deux mètres par seconde, en em-
portant cinquante personnes dans la ca-
bine. Ils montent donc au premier en une
demi-minute, et, du premier au second
étage, en une autre demi-minute en tout,
une minute pour aller du bas au second.
G’est le train express de lu Tour Eiffel.
A la deuxième plate-forme, sc trouve la
gare de départ pour les ascenseurs Edoux
qui conduisent à la troisième plate-forme.
Ceux-là ne sont plus en plan incliné
comme les autres. Ils sont absolument
verticaux et franchissent perpendiculai-
rement les 160 mètres qui séparent le
second étage du troisième, — une jolie
distance comme l’on voit, et qui serait
de nature à épouvanter siM. Eiffel n’avait
pas particulièrement surveillé leur instal-
lation, de façon à rendre tout accident
impossible. Le voyage, du reste, ne se
fait pas d’une seule traite. Les 160 mètres
ont été divisés en deux relais par un plan-
cher intermédiaire où l’on change de ca-
bine.
L’ascenseur vertical Edoux marche
comme ceux de Roux et Combaluzier à
raison de un mètre par seconde.
On peut affirmer, sans être démenti,
que des centaines de mille de voyageurs,
des millions peut-être, se confieront à ces
merveilleux appareils qui leur permet-
tront de franchir les vertigineuses hau-
teurs de la Tour Eiffel. G. G.
LES ENTRÉES A L’EXPOSITION
Les portes d’entrée sont au nombre de vingt-
deux. Elles comprennent, pour le service nor-
mal de la semaine............... 31 guichets
Pour le service supplémentaire
(dimanches et jours fériés). ... 8 —
Soit en tout........39 —
Qui sont répartis en six sections.
Ce sont :
I. Section des Invalides. — Porte des Affaires
étrangères : un guichet ouvert de six heures du
matin à onze heures du soir; un guichet ouvert
de dix heures du matin à six heures du soir et,
supplémentairement pour le service das diman-
ches et fêtes, un guichet ouvert de huit heures
du matin à huit heures du soir. Porte des Inra-
lides : un guichet ouvert de six heures du matin
à huit heures du soir. Porte Latour-Maubourg :
un guichet, mêmes heures. Porte Pabert : un
demi-guichet exceptionnellement ouvert de six
heures du matin à six heures du soir. Porte de
Constantine : un demi-guichet ouvert de dix
heures du matin à six heures du soir.
II. Section de la Seine. — Porte de l’Ostre'ii ul-
ture : un guichet ouvert de six heures du matin
à huit heures du soir, et un guichet ouvert de
dix heures du matin à six heures du soir.
Porte du Portugal : un demi-guichet ouvert de
dix heures du matin à six heures du soir. Porte
des Produits alimentaires : un demi-guichet,
mêmes heures. Porte du Pont de l’Alma (aval) :
un guichet ouvert de six heures du matin à huit
heures du soir, et, en service supplémentaire,
un guichet ouvert de huit heures du matin à
huit heures du soir. Porte du Pont de l’Alma
(amont) : un guichet ouvert de six heures du
matin à huit heures du soir.
III. Section Rapp. — Porte Rapp : deux gui-
chets ouverts de six heures du matin à onze
heures du soir; deux guichets ouverts de dix
heures du matin à six heures du soir, et, en
service supplémentaire, deux guichets ouverts
de huit heures du matin à huit heures du soir.
IV. Section de l’École militaire. — Porte de la
Motte-Piquet : un guichet ouvert de six heures
du malin à onze heures du soir; un guichet ou-
vert de dix heures du matin à six heures du
soir. Porte Suffren (Dupleix) : un guichet ouvert
de six heures du matin à onze heures du soir.
Porte Desaix : un guichet, mêmes heures.
V. Section du Chemin de fer. — Porte du
Chemin de fer : un guichet ouvert de six heures
du matin à onze heures du soir; un guichet
ouvert de dix heures du matin à six heures dti
soir, et, en service supplémentaire, deux gui-
chets ouverts de huit heures du malin à huit
heures du soir. Porte du ponton des magasins du
Louvre : un guichet ouvert de huit heures du
matin à huit heures du soir. Porte d’Iéna : un
guichet ouvert de six heures du matin à onze
heures du soir; un guichet ouvert de dix heures
du matin à six heures du soir. Porte la Bour-
donnais : un demi-guichet ouvert de dix heures
du malin à six heures du soir.
VI. Section du Trocadého. — Porte du Tro-
cade'ro : un guichet ouvert de six heures du
malin à onze heures du soir; un guichet ouvert
de dix heures du matin à six heures du soir,
et, en service supplémentaire, deux guichets
ouverts de huit heures du matin à huit heures
du soir. Porte Delessert : un guichet ouvert de
six heures du matin à huit heures du soir. Porte
de Magdebourg : un guichet, mêmes heures.
Porte de Billy : un guichet, mêmes heures.
Les guichets de service de semaine sont divi-
sés en trois catégories : les premiers (ceux
ouverts de six heures du matin à onze heures
du soir) comportent un personnel de six prépo-
sés. Les seconds (ceux ouverts de six heures du
matin à huit heures du soir) comportent un
personnel de six préposés, et les troisièmes (ceux
ouverts de dix heures du matin à six heures du
soir) comportent un personnel de quatre prépo-
sés. Dans les divers guichets, le personnel est
restreint à trois préposés.
Les guichets de services supplémentaire sont
tous ouverts de huit heures du matin à huit
heures du soir et comportent un personnel de
six préposés.
Les portes d’entrée à l’Exposition sont
ouvertès aux ouvriers, gens de service et gar-
diens employés par les exposants, à partir de
six heures du matin et au public à partir de
huit heures du matin.
Des gardiens de la paix sont affectés d’une
manière permanente au service de chaque
guichet. Le chef contrôleur doit se concerter
avec le chef de la police à l’Exposition pour
assurer l’exécution régulière des entrées.
LE PALAIS DES MACHINES
Dans toutes les Expositions précédentes, les
constructions édifiées pour l’Exposition des
Machines portaient humblement le nom de
« Galeries des Machines ».
En 1889, les « Galeries » sont «Palais ».
Que l’on se figui’e unesurfacede 47,300mètres
carrés, environ, près de 5 hectares de terrain,
couverts par un « hall « gigantesque !
Existe-t-il dans le monde entier une pareille
surface couverte?
Quatre cent vingt mètres de longueur et cent
quinze mètres de largeur ! Une petite ville de
province presque!