ForsideBøgerL'exposition De Paris 188… deuxième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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104 L’EXPOSITION DE PARIS homme exceptionnellement doué, dont l’ama- bilité et la bonne grâce ne se sont pas démenties une seule fois devant les circonstances les plus M. THUHNKYSSEN. Secrétaire général des Services administratifs. (D’après la photographie de M. Van Bosch, Boyer, successeur.) graves. Dire que le directeur général de l’Ex- ploitation est né en 1834 n’apprendra rien, car il a l’aspect et l’activité d’un homme de trente ans; ajouter qu’il est ingénieur des Mines n’indiquera pas grand’chose, car il ne s’est cantonné dans aucune spécialité. Il est journaliste, puisqu’il est un des collaborateurs du journal des Débats; artiste et lettré, puisqu’il a suppléé M. Taine dans son cours d’esthé- tique aux Beaux-Arts; il est savant et praticien, puisqu’il a dirigé l’installation de l’Exposition de l’électricité en 1881; mais, surtout, il est Parisien et Français, comprenant tout, s’assi- milant tout, sachant tout, aimant tout. M. Berger, dont une des plus caractéristiques qualités est de distribuer à chacun la place qui lui convient, est allé sans hésiter à M. Sedille pour le prier de s’occuper de l’installation géné- rale. Aucun choix ne pouvait être plus heureux. Ce délicat artiste, qui est un adepte des idées nouvelles en art, et qui a montré, en construi- sant le Printemps, le parti qu’il était possible M. S. DUPUICH. Inspecteur principal de l’Exploitation. (D’après la photographie de M. Van Bosch, Boyer? successeur.) de tirer du fer, est un merveilleux décorateur dont le souple talent s’est plié aux multiples exigences du programme imposé. M. Sedille a l’honneur d’avoir, le premier, employé la terre cuite et émaillée dans la décoration architectu- rale qui règne aujourd’hui en maîtresse au Champ de Mars. Il est architecte du gouverne- ment, père d’une quantité de villas, déniaisons et d’hôtels privés, et porte, depuis 1878, le ruban rouge. Peu classique aussi est M. Sauvestre. Jeune, — il est né à Bonnétable en 1847, — actif, vibrant, audacieux, sans même, passer par l’École des Beaux-,\rts, il a bâti sa carrière à force de talent. Médaillé au Salon de 1869, architecte de la Compagnie du Gaz à l'Exposi- tion de 1878, il vient de se poser comme un des premiers architectes français en élevant cette adorable Exposition coloniale, queje ne saurais assez vanter. Le nom de M. Eiffel vient naturellement sous la plume lorsqu’on prononce celui de M. Sau- vestre, puisque l’architecte a été le collaborateur de l’ingénieur. Celui qui est peut-être l’homme le pluspopulaire du monde, né à Dijon, en 1832, est élève de l’Ecole centrale et officier de la Légion d’honneur. Il compte à son actif autant de succès que de travaux : le pont de Bordeaux, celui de la Nive, à Bayonne, le viaduc métal- M. SEDILLE. Architecte de l’installation générale. (D’après la photographie de M. Van Bosch, Boyer, successeur.) lique de Commentry, celui de Douro-Porto, le pont de Szegedin et, enfin, le grand viaduc de Garabit qui a 165 mètres d’ouverture. Le directeur général des Finances de l’Exposi- tion universelle de 1889, M. Grisou, a fait toute sa carrière au ministère du Commerce. Travail- leur modeste et infatigable, comptable de pre- mier ordre, le directeur général des finances a fait ses preuves dans des circonstances particu- lièrement difficiles. En 1870, alors que le minis- tère de l’Agriculture et du Commerce recevait la mission de préparer, en prévision d’un siège, les approvisionnements destinés à la population parisienne, M. Grison, alors chef de bureau au ministère, fut chargé de la partie administra- tive de ce service important, et s’en tira à son honneur. Lorsque M. Lockroy, alors ministre du Com- merce et de l’industrie, au moment d’ouvrir la campagne de l’Exposition universelle de 1889, songea à s’entourer d’un état-major d’hommes dévoués et sûrs, son choix porta naturellement sur M. Grison, qui venait de jeter avec lui les bases de l’organisation de l’Association de garantie et d’élaborer le budget de l’entreprise aujourd’hui achevée. Dans l’exercice de ses hautes et délicates fonc- tions, M. Grison a tenu toutes les promesses de sa carrière administrative. La direction des Finances comprend, au. M. SAUVESTRE. Architecte de la tour Eiffel et de l’Exposition coloniale. (D’après la photographie de M. Gerschel.) nombre de ses attributions, un service impor- tant, le plus délicat, le plus complexe peut-être de la colossale entreprise du Champ de Mars. Nous voulons parler du service des entrées. On peut dire que M. Lockroy a eu la main heureuse lorsqu’après avoir placé M. Grison à la tête de l’administration financière de l’Exposition, il lui adjoignit le chef de cabinet qui travaille à ses côtés. Licencié en droit, puis avocat, M. Sa- voye, entré en janvier 1886 au cabinet de M. Lockroy, a assisté à l’enfantement de l’œuvre gigantesque aujourd’hui terminée. Ouvrier de la première heure, il était donc tout désigné pour continuer l'entreprise à l’organisation de laquelle il avait participé. Je ne veux pas terminer ces présentations à roi d’oiseau sans nommer l’obligeant personnel administratif de l’Exposition : M. Thurneyssen, secrétaire général de l’Exploitation, dont l’ama- bilité et l’activité n’ont d’égales que celles de ses collègues : MM. Montiers, Ossude, Vincent, notre confrère à la Nouvelle Revue, et Dupuich, M. SAVOYE. Directeur du service des entrées. (D’après la photographie de M. Chalot.) inspecteur principal de l’Exploitation, dont le ruban rouge rappelle la vaillante conduite pen- dant la guerre de 1870. Fbantz Jourdain.