ForsideBøgerL'exposition De Paris 188… deuxième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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ei des inventeurs ayant obtenu des brevets dans le cours de l’année. On sentait le môme désir d’encourager l’industrie et la production nationales dans l’avis émané de l'admi- nistration cl qui portait que ceux qui figureraient à cette fête, soit à titre de concurrents pour les jeux, soit parmi les autorités constituées, ne pour- raient entrer dans Fcnceintc s’ils étaient vêtus d'étoffes étrangères : ils devaient, au contraire, ainsi du reste que tous les citoyens et toutes les citoyennes, se vêtir d’étoffes de provenance française. Il ne suffisait pas de proté- ger l’industrie : l’homme que l’industrie employait devait être à son tour honoré et res- pecté; aussi les concurrents aux différents jeux, qu’on sup- posait bien devoir être des hommes du peuple, n’étaient- ilspas admis dans l’arène avec le costume de leur profession. Celui que devaient porter les concurrents était ainsi fixé : pour les coureurs à pied, une veste et un pantalon de nanldn ou de quelque autre étoffe do L’EXPOSITION DE PARIS m. Édouard lockroy. Premier Commissaire général de l’Exposition. couleur blanche ; pour les coureurs à cheval, une veste dite à l'écuyer, avec un cha- peau rond surmonté d’une plume et attaché sous le men- ton par un ruban : une cein- ture. de soie, d’une couleur différente, distinguait les con- currents ; pour les courses en char, une espèce de tunique courte, ouverte par le milieu et rattachée par des ganses sur la poitrine; la tète coiflee d’un chapeau relevé sur le devant et surmonté d’une plume; sur les épaules, un manteau flottant, d’une cou- leur différente pour chacun. Les marins, pour les joutes sur l’eau, étaient vêtus de blanc et leurs bateaux ornés de drapeaux tricolores. Les lutteurs, divisés en deux ban- des, se distinguaient, les uns par des couleurs bleues, les autres par des couleurs rouges. N’oublions pas que les prix pour tous ces exercices étaient des objets précieux provenant des manufactures nationales, « entretenues, comme !e pro- gramme ne manquait pas de le dire, aux frais de la Répu- M. DUTERT Architecte du palais des Machines. (Phot. Gerschel.) M. FORMIGÉ Architecte du palais des Beaux-Arts et des Arts libéraux. (Phot. Gerschel.