L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis

192 râbles dont nous venons de donner un aperçu rapide ont été confiées à divers naturalistes qui se sont chargés d’en faire l’étude et d’en publier la description complète sous la direction de Le Pavillon de la République Dominicaine. (Page 187.) En résumé, si l'exposition des spécimens de la faune si curieuse des grandes profondeurs de la mer, tous admirablement conservés, sou- vent même avec leurs belles couleurs natu- relles, est loin d’être aussi nombreuse qu’il eilt peut-être été désirable, quoiqu’elle comporte encore plus de cinq cents bocaux, elle n’en donne pas moins cependant une idée très nette de l’importance exceptionnelle et de la valeur scientifique considérable des résultats obtenus par les diverses expéditions françaises et prin- Le Pavillon du Paraguay. (Page 187). la patience dese livrer au polit calcul que voici, à propos des 3,116 ascensionnistes de la Tour Eiflel dans une journée. En admettant pour chaque ascensionniste un L’EXPOSITION DE PARIS M. A. Milne-Edwards. Le premier volume paru de cette magnifique publication, entreprise sous les auspices du ministre de l’instruction pu- blique, est exposé avec les collections. Il est cipalement par celles du navire le Talisman. Cette importance, les savants explorateurs du Challenger se sont plu eux-mèmes à la reconnaître, lorsqu’ils visitèrent en 1884 l’expo- sition du Muséum, avouant que non seulement les collections faites en quatre mois de temps étaient supérieures à celles qu’ils avaient pu obtenir en deux années d’exploration, mais encore que les animaux recueillis étaient beau- coup mieux conservés, grâce aux engins spé- ciaux que l’expédition du Talisman avait eus poids moyen de 50 kilos, et une taille moyenne de lm,50, on reconnaît : 1° Que la Tour a supporté ce jour-là un poids de cent quarante-cinq mille huit cents kilos ; exclusivement consacré à la faune ichtyolo- gique, aux poissons des grandes profondeurs, et est dû à la plume savante de M. L. Vaillant, professeur au Muséum. à sa disposition. Nous ne saurions donc trop répéter ici combien de pareilles recherches honorent notre pays, et combien il serait à l’honneur de la France de pouvoir prochaine- ment entreprendre de nouvelles campagnes. CURIEUSE STATISTIQUE Où s’arrêtera la statistique ? Un monsieur qui en fait, et Qui a des loisirs, a eu 2° Que les visiteurs, à la file indienne, re- présenteraient une hauteur de quatre mille six cent soixante-quinze mètres cinquante centi- mètres.