L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis
År: 1889
Forlag: A La Librarie Illustree
Sted: Paris
Sider: 324
UDK: St.f. 061.4(100)Paris
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L’EXPOSITION DE PARIS
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Webb, la distribution de vapeur est telle
que l’on peut marcher à volonté en com-
pound ou dans le système, ordinaire.
Deux tuyaux CC', placés dans la boîte à
fumée (fig. 5), sont destinés à réchauffer
la vapeur qui passe des petits aux grands
cylindres.
Il résulte des nombreuses expériences
faites à la Compagnie du chemin de fer
du Nord par M. Pulin, ingénieur chargé
de celte étude, que cette locomotive, qui
a fait un service prolongé sur les lignes
du Nord, a pu réaliser une économie
de 18 0/0 sur les machines du même
type à grande vitesse non compound.
L’un des tiroirs à basse pression de
cette locomotive ligure à FExposition,
après avoir accompli un parcours total de
146,000 kilomètres.
La seconde machine compound que
l’on voit à FExposition (n° 4733) est une
locomotive à 8 roues couplées, et qui
marche à lOkilog. de pression de vapeur. .
Il résulte d’expériences récentes que [
les machines de ce type ont traîné
685 tonnes sur des rampes de 11 mil-
limètres à la vitesse de 15 kilomètres à
l’heure, en réalisant une économie très
importante par rapport aux machines
ordinaires qui, dans ces conditions, doi-
vent être employées en double traction.
La Compagnie du Nord a commandé
20 locomotives de ce nouveau type à
l’usine de Fives-Lille, en portant la pres-
sion à 12 kilogrammes au lieu de 10.
La troisième locomotive compouhd
qui se voit dans la même galerie est à
6 roues couplées et à trois cylindres. Elle
est timbrée à 14 kilomètres et porte, sur
le cylindre de haute pression placé au
milieu, une distribution à deux tiroirs,
qui permet de limiter la pression.
On peut diriger la vapeur, si l’on ne veut
pas marcher en compound, dans les grands
cylindres, qui sont extérieurs.
Cette machine, est très puissante et,
par le diamètre de ses roues qui est de
lm,650, elle est apte à marcher vite. Après
avoir fait le service des voyageurs, elle a
été essayée pour le service des marchan-
dises, et elle a pu remorquer la charge
maxima des locomotives à 8 roues cou-
plées, à la meme vitesse. D’autre part,
elle a amené un train de charbon pesant
550 tonnes sur un trajet de 210 kilomè-
tres en 6 heures et demie, sans exagé-
ration de la vitesse sur les pentes. Les
expériences ont été interrompues par
l’envoi de la machine à F Exposition.
La Compagnie de Fives-Lille expose, à
côté des locomotives compound du Che-
min de fer du Nord, une machine à mar-
chandises qui résulte delà transformation
d’une locomotive à huit roues couplées
en machine do Wolf à deux cylindres
(n° 3755). Cette locomotive compound a
été commandée par la Compagnie du che-
min de fer du Nord.
N.OUS ne devons pas manquer d’ajouter
que la Compagnie de Paris-Lyon-Méditer-
ranée présente, comme celle du chemin
do, fer du Nord, des locomotives com-
pound. La première est destinée aux
trains express ou aux fortes rampes
(n° 4301). Elle a été construite aux ate-
liers d’Oullins.
La seconde, destinée également aux
trains express, est à quatre cylindres,
comme celle du Nord. Les deux cylindres
d’admission de vapeur sont placés à l’in-
térieur des longerons, et les deux cylin-
dres de détente sont à l’extérieur.
Les locomotivos compound ne se voient
pas seulement aux expositions du Chemin
de fer du Nord et de Paris-Lyon-Médi-
terranée. Les sections étrangères ont
présenté des plans de locomotives du
même type. Il se manifeste, en effet, un
mouvement général en faveur de l’appli-
cation du principe compound aux chau-
dières et cylindres à vapeur des locomo-
tives. On espère que, sous le rapport de
l’économie (Incombustible, le passage de
la vapeur dans deux ou trois cylindres
successifs pourra présenter un jour au-
tant d’avantages sur les locomotives que
dans los machines fixes et les machines
marines. Les tentatives faites en diffé-
rents pays pour l’application de ce sys-
tème prouvent son importance. Les loco-
motives compound commencent à entrer
dans la pratique. C’est ce que prouve
l’emploi fait en ce moment, en Angle-
terre, des machines de M. Wondell sur
le North Eastern Raihoay, où l’on a
réalisé, lors du concours do trains qui
a eu lieu en 1888, entre Londres et Edim-
bourg, des vitesses inconnues en France.
Getto question est donc tout à fait à
l’ordre du jour, et une visite aux exposi-
tions de la Compagnie du chemin de 1er
du Nord et de Paris-Lyon-Méditerrànée
renseignera parfaitement sur son état
actuel les hommes spéciaux.
Louis Figuieh.
LISTE OFFICIELLE
DES
MEMBRES DU JURY DES RÉCOMPENSES
de l’exposition universelle de 1889*.
CLASSE 25
Colin (E.), fabricant de bronzes d’art et
d’ameublement, maison G.-J. Lévy, médaille
d’or à l’Exposition de Paris 1878.
Durenne (A.), fabricant de bronzes d’art,
■1. Voiries numéros 22 à 27.
membre du jury des récompenses à l’Exposition
de Paris 1878.
Gagneau, fabricant de bronzes, membre du
jury des récompenses à l’Exposition de Paris
1878.
Pial (Eugène), artiste industriel, membre du
jury des récompenses à l’Exposition de Paris
1878.
Ranvier (Jules), fabricant de zincs et bronzes
d’art, membre du jury des récompenses à l’Ex-
positiön de Paris 1878.
Servant (G ), expert en bronzes et objets d’art,
membre du jury des récompenses à l’Exposition
de Paris 1878.
classe 26
Garnier (Paul), fabricant d’horlogerie monu-
mentale, médaille d’or à l’Exposition de Paris
■1878.
Leroy (Théodore), constructeur de chrono-
mètres, médaille d’or à l’Exposition de Paris
1878.
Requier (Charles), fabricant de pendules,
médaille d’or à l’Exposition de Paris 1878.
Sandoz (Charles), fabricant d’horlogerie à
Besançon, membre de la chambre de commerce
de Besançon.
Rodanet (A.-H.), fabricant d’horlogerie, mem-
bre de la chambre de commerce de Paris.
Saunier (Claudius), ancien fabricant d’hor-
logerie, membre du jury des récompenses à
l’Exposition de Paris 1878.
CLASSE 27
Camus, directeur de la Compagnie du gaz,
grande médaille à l’Exposition de Pans 1878.
Grouvelle (Jules), ingénieur civil, professeur
à l’École centrale des arts et manufactures, mé-
daille d’or à l’Exposition de Paris 1878.
Lacarrière (Amédée), fabricant de bronze et
appareils d’éclairage, médaille d’or à l’Exposi-
tion de Paris 1878.
Luchaire (Léon), constructeur d’appareils
d’éclairage huile et pétrole, membre du jury des
récompenses à l’Exposition de Paris 1878.
Muller (Émile), ingénieur civil, professeur à
l’École centrale des arts et manufactures, mem-
bre du jury des récompenses à l’Exposition de
Paris 1878.
CLASSE 28
Coudray (Edmond), fabricant de parfumerie
et savons, médaille d’or à l’Exposition de
Paris 1878.
Guerlain (Aimé), fabricant de parfumerie,
membre du jury des récompenses à l’Exposi-
tion de Paris 1878.
Lecaron, de la maison Gellé, médaille d’or à
l’Exposition de Paris 1878, fabricant de parfu-
merie.
L’Hote, chef de laboratoire du cours de chi-
mie générale au Conservatoire des arts et mé-
tiers, expert près les tribunaux.
Roure, fabricant de parfumerie, médaille d’or
à l’Exposition d’Anvers 1885.
classe 29
Amson (Georges), fabricant d’articles de
Paris, diplôme d’honneur à l’Exposition de
Barcelone 1888.
Dupont (Eugène), fabricant de brosserie fine
et tabletterie, membre du jury des récompenses
à l’Exposition de Barcelone 1888.
Maurey-Deschamps, fabricant de brosserie
fine, médaille d’or à l’Exposition de Paris 1878.
Maureau-Vauthier (Augustin), statuaire et