ForsideBøgerL'exposition De Paris 188… deuxième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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L’EXPOSITION DE PARIS 223 Webb, la distribution de vapeur est telle que l’on peut marcher à volonté en com- pound ou dans le système, ordinaire. Deux tuyaux CC', placés dans la boîte à fumée (fig. 5), sont destinés à réchauffer la vapeur qui passe des petits aux grands cylindres. Il résulte des nombreuses expériences faites à la Compagnie du chemin de fer du Nord par M. Pulin, ingénieur chargé de celte étude, que cette locomotive, qui a fait un service prolongé sur les lignes du Nord, a pu réaliser une économie de 18 0/0 sur les machines du même type à grande vitesse non compound. L’un des tiroirs à basse pression de cette locomotive ligure à FExposition, après avoir accompli un parcours total de 146,000 kilomètres. La seconde machine compound que l’on voit à FExposition (n° 4733) est une locomotive à 8 roues couplées, et qui marche à lOkilog. de pression de vapeur. . Il résulte d’expériences récentes que [ les machines de ce type ont traîné 685 tonnes sur des rampes de 11 mil- limètres à la vitesse de 15 kilomètres à l’heure, en réalisant une économie très importante par rapport aux machines ordinaires qui, dans ces conditions, doi- vent être employées en double traction. La Compagnie du Nord a commandé 20 locomotives de ce nouveau type à l’usine de Fives-Lille, en portant la pres- sion à 12 kilogrammes au lieu de 10. La troisième locomotive compouhd qui se voit dans la même galerie est à 6 roues couplées et à trois cylindres. Elle est timbrée à 14 kilomètres et porte, sur le cylindre de haute pression placé au milieu, une distribution à deux tiroirs, qui permet de limiter la pression. On peut diriger la vapeur, si l’on ne veut pas marcher en compound, dans les grands cylindres, qui sont extérieurs. Cette machine, est très puissante et, par le diamètre de ses roues qui est de lm,650, elle est apte à marcher vite. Après avoir fait le service des voyageurs, elle a été essayée pour le service des marchan- dises, et elle a pu remorquer la charge maxima des locomotives à 8 roues cou- plées, à la meme vitesse. D’autre part, elle a amené un train de charbon pesant 550 tonnes sur un trajet de 210 kilomè- tres en 6 heures et demie, sans exagé- ration de la vitesse sur les pentes. Les expériences ont été interrompues par l’envoi de la machine à F Exposition. La Compagnie de Fives-Lille expose, à côté des locomotives compound du Che- min de fer du Nord, une machine à mar- chandises qui résulte delà transformation d’une locomotive à huit roues couplées en machine do Wolf à deux cylindres (n° 3755). Cette locomotive compound a été commandée par la Compagnie du che- min de fer du Nord. N.OUS ne devons pas manquer d’ajouter que la Compagnie de Paris-Lyon-Méditer- ranée présente, comme celle du chemin do, fer du Nord, des locomotives com- pound. La première est destinée aux trains express ou aux fortes rampes (n° 4301). Elle a été construite aux ate- liers d’Oullins. La seconde, destinée également aux trains express, est à quatre cylindres, comme celle du Nord. Les deux cylindres d’admission de vapeur sont placés à l’in- térieur des longerons, et les deux cylin- dres de détente sont à l’extérieur. Les locomotivos compound ne se voient pas seulement aux expositions du Chemin de fer du Nord et de Paris-Lyon-Médi- terranée. Les sections étrangères ont présenté des plans de locomotives du même type. Il se manifeste, en effet, un mouvement général en faveur de l’appli- cation du principe compound aux chau- dières et cylindres à vapeur des locomo- tives. On espère que, sous le rapport de l’économie (Incombustible, le passage de la vapeur dans deux ou trois cylindres successifs pourra présenter un jour au- tant d’avantages sur les locomotives que dans los machines fixes et les machines marines. Les tentatives faites en diffé- rents pays pour l’application de ce sys- tème prouvent son importance. Les loco- motives compound commencent à entrer dans la pratique. C’est ce que prouve l’emploi fait en ce moment, en Angle- terre, des machines de M. Wondell sur le North Eastern Raihoay, où l’on a réalisé, lors du concours do trains qui a eu lieu en 1888, entre Londres et Edim- bourg, des vitesses inconnues en France. Getto question est donc tout à fait à l’ordre du jour, et une visite aux exposi- tions de la Compagnie du chemin de 1er du Nord et de Paris-Lyon-Méditerrànée renseignera parfaitement sur son état actuel les hommes spéciaux. Louis Figuieh. LISTE OFFICIELLE DES MEMBRES DU JURY DES RÉCOMPENSES de l’exposition universelle de 1889*. CLASSE 25 Colin (E.), fabricant de bronzes d’art et d’ameublement, maison G.-J. Lévy, médaille d’or à l’Exposition de Paris 1878. Durenne (A.), fabricant de bronzes d’art, ■1. Voiries numéros 22 à 27. membre du jury des récompenses à l’Exposition de Paris 1878. Gagneau, fabricant de bronzes, membre du jury des récompenses à l’Exposition de Paris 1878. Pial (Eugène), artiste industriel, membre du jury des récompenses à l’Exposition de Paris 1878. Ranvier (Jules), fabricant de zincs et bronzes d’art, membre du jury des récompenses à l’Ex- positiön de Paris 1878. Servant (G ), expert en bronzes et objets d’art, membre du jury des récompenses à l’Exposition de Paris 1878. classe 26 Garnier (Paul), fabricant d’horlogerie monu- mentale, médaille d’or à l’Exposition de Paris ■1878. Leroy (Théodore), constructeur de chrono- mètres, médaille d’or à l’Exposition de Paris 1878. Requier (Charles), fabricant de pendules, médaille d’or à l’Exposition de Paris 1878. Sandoz (Charles), fabricant d’horlogerie à Besançon, membre de la chambre de commerce de Besançon. Rodanet (A.-H.), fabricant d’horlogerie, mem- bre de la chambre de commerce de Paris. Saunier (Claudius), ancien fabricant d’hor- logerie, membre du jury des récompenses à l’Exposition de Paris 1878. CLASSE 27 Camus, directeur de la Compagnie du gaz, grande médaille à l’Exposition de Pans 1878. Grouvelle (Jules), ingénieur civil, professeur à l’École centrale des arts et manufactures, mé- daille d’or à l’Exposition de Paris 1878. Lacarrière (Amédée), fabricant de bronze et appareils d’éclairage, médaille d’or à l’Exposi- tion de Paris 1878. Luchaire (Léon), constructeur d’appareils d’éclairage huile et pétrole, membre du jury des récompenses à l’Exposition de Paris 1878. Muller (Émile), ingénieur civil, professeur à l’École centrale des arts et manufactures, mem- bre du jury des récompenses à l’Exposition de Paris 1878. CLASSE 28 Coudray (Edmond), fabricant de parfumerie et savons, médaille d’or à l’Exposition de Paris 1878. Guerlain (Aimé), fabricant de parfumerie, membre du jury des récompenses à l’Exposi- tion de Paris 1878. Lecaron, de la maison Gellé, médaille d’or à l’Exposition de Paris 1878, fabricant de parfu- merie. L’Hote, chef de laboratoire du cours de chi- mie générale au Conservatoire des arts et mé- tiers, expert près les tribunaux. Roure, fabricant de parfumerie, médaille d’or à l’Exposition d’Anvers 1885. classe 29 Amson (Georges), fabricant d’articles de Paris, diplôme d’honneur à l’Exposition de Barcelone 1888. Dupont (Eugène), fabricant de brosserie fine et tabletterie, membre du jury des récompenses à l’Exposition de Barcelone 1888. Maurey-Deschamps, fabricant de brosserie fine, médaille d’or à l’Exposition de Paris 1878. Maureau-Vauthier (Augustin), statuaire et