ForsideBøgerL'exposition De Paris 188… deuxième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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L’EXPOSITION DE PARIS 239 virtuelles, de l’immortel Lagrange : celui des travaux virtuels mouvants et résistants, dont Coriolis, le premier, et Poncelet, ensuite, avaient fait une application éminemment utile à la théorie des machines. M. Collation, partisan convaincu de ce nouvel enseignement, suivit la voie de son devancier. Ses cours offraient un grand intérêt, parce que son expérience approfondie des ateliers et des manufactures lui permettait de citer à propos une multitude d’applications et d’exemples pra- tiques. En outre, lié d’amitié avec les principaux constructeurs de Paris, il leur empruntait des pièces de machines, qu’il faisait figurer dans ses leçons. Il conduisait fréquem- ment ses élèves dans les usines et les ateliers les plus intéres- sants du département de la Seine. Lui-même, à cette époque, diri- geait, à Paris, un atelier où il faisait établir des machines à vapeur à détente perfectionnée, munies de chaudières tubulaires, pour trois bateaux destinés à na- viguer sur la Seine. C’étaient les bateaux la Seine, l’Yonne et la Ville d’Elbeuf. En 1841, M. Colladon, nommé professeur de mécanique théori- que et appliquée à l’Université de Genève, et devenu membre des conseils politiques de ce canton, revint dans sa ville natale. C’est à cette époque qu’il fit sa décou- verte de la propagation de la lumière en ligne courbe dans l’in- térieur des veines fluides, par l’effet de la réflexion totale. Celte belle expérience, exécutée en grand dans les représentations théâtrales et dans les fêtes pu- bliques, comme nous l’avons rappelé plus haut, a été l’ori- gine des fontaines lumineuses actuelles. C’est donc au vénérable pro- fesseur de Genève que le public qui se presse autour des gerbes lumineuses de la fontaine Cou- tan, c’est à lui que les mille industriels qui tirent parti de l’énorme affluence du public, ainsi que les directeurs de l’Ex- position, qui encaissent ticket sur ticket, doivent adresser leurs remerciements. Les motifs d’at- traction sont, en effet, tellement rares au Champ de Mars, une fois la nuit venue, que sans les fon- taines lumineuses il n’y aurait, je vous l’assure, pas un chat à l’Exposition, après le couvre-feu. Louis Figuier. LE CHEMIN DE FER DE L’EXPOSITION L’espace si vaste qu’occupent les différentes parties de notre magnifique Exposition du Cen- tenaire nécessitait la création de moyens de communication rapides et économiques; voilà l’origine du chemin de fer de l’Exposition. Conçu par l’éminent directeur général des travaux, M. Alphand, concédé à deux entre- preneurs parisiens fort connus, MM. Antoine Gaillot et Paul Gallotti, réunis pour sa construc- tion sous la raison sociale Gaillot et Cle, il fut rapidement exécuté par eux, sous la surveil- lance immédiate de M. Lion, l’habile ingénieur des travaux de l’Exposition. Lorsque vous passez entre les étroites allées d’arbres du quai d’Orsay, sous les tunnels de l’Alma et d’Iéna, lorsque vous franchissez la courbe à petit rayon de l’avenue de Suflïen, vous ne vous doutez pas des nombreuses diffi- cultés que les concessionnaires ont eu à vaincre pour, dans un laps de temps trop court, mener à bonne fin leurs travaux, chercher les moyens d’exploitation, fixer le type du matériel roulant. Fig. i. — Bateau récepteur du son. La haute compétence des concessionnaires, aidée par l’habile direction des ingénieurs de l’Exposition, a assuré la construction de la ligne dans des conditions remarquables. En s’assurant le concours de la Société Decauvillc, avec laquelle ils font en compte à demi l’exploitation, sous le contrôle des deux savants ingénieurs qui ont construit la galerie des Machines : MM. Contamin et Charton, les concessionnaires ont résolu cette question de la façon la plus heureuse. Notre gravure vous montre la partie décorative du chemin de fer de l’Exposition, elle vous dit avec quels soins on a cherché à satisfaire le public. Le fils d’un des concessionnaires, M. Louis Gaillot, un jeune et très intelligent architecte, a su trouver pour les bâtiments des gares des formes d’une rare originalité et des distributions pratiques. Ces gares forment de très visibles points de repère qui attirent, appellent les voyageurs. Les vélums qui couvrent les quais de départ, abritent, pendant les quelques instants qu’ils ont à y passer, les voyageurs des rayons du soleil et des atteintes delà pluie. Ajoutons que près des gares extrêmes se trouvent des buffets où les visiteurs ont la faci- lité de s’attendre et de se réunir en prenant quelque repos. Le chemin de fer intérieur de l’Exposition a été une merveilleuse idée, très habilement ap- pliquée, et l’immense succès qu’il obtient chaque jour démontre son utilité réelle, sa nécessité. LISTE OFFICIELLE DES MEMBRES DU JURY DES BÉCOMPBNSES De l’Exposilion universelle de 1889 *. classe 33 (Suite). Isaac (Auguste), fabricant de tissus de soie, de la maison Do- gnin et Cie, médaille d’or à l’Ex- position de Paris 1878. Lilienthal, commissionnaire, membre de la chambre de com- merce de Lyon. Permezel,fabricantde foulards, tissus écrus, diplôme d’honneur à l’Exposition d’Anvers 1885. Rebour, fabricant de rubans- cravates, grande médaille à l’Ex- position de Paris 1878. Rondot (Natalis), membre de la commission permanente des valeurs de douane, membre du jury des récompenses à l’Expo- sition de Paris 1878. Sauvage, négociant en soieries. Sevène, président de la cham- bre de commerce de Lyon. classe 34 Binot, de la maison Vaugeois et Binot, médaille d’or à l’Expo- sition de Paris 1878, fabricant de passementeries. Blazy (L.-P.), fabricant de tapisseries et d’ouvrages à la main, médaille d’or à l’Exposition d’Anvers 1885. Crouvezier, fabricant de bro- deries, médaille d’or à l’Exposi- tion de Paris 1878. Dieutegard (Ernest), fabricant de passemen- teries, médaille d’or à l’Exposition de Paris 1878. Hénon(Henri), fabricant de dentelles, diplôme d’honneur à l’Exposition d’Anvers 1885. Lefébure (Ernest), fabricant de dentelles et blondes, grande médaille à l’Exposition de Paris 1878. Oriol, de la maison Alamagny et Oriol, fabri- cant de passementeries. classe 35 Borel, membre de la chambre de commerce de Grenoble, fabricant de gants. (A suivre.) 1. Voir les n0* 22 à 29.