L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis
År: 1889
Forlag: A La Librarie Illustree
Sted: Paris
Sider: 324
UDK: St.f. 061.4(100)Paris
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L’EXPOSITION DE PARIS
des ingénieurs professaient autrefois qu’il y
aurait un immense danger à arrêter subitement
un train animé d’une vitesse de 60 kilomètres à
l’heure, qui est la vitesse des trains express.
Un ingénieur des mines avait calculé que le
choc occasionné par l’arrêt instantané d’un
VUE EN DESSOUS.
Fig. i, 2. — Installation générale du frein a air comprimé, et vue en dessous de cette installation.
dans le sens opposé à leur mouvement actuel.
Dès lors, la force vide du train, qui empêchait
son arrêt subit, est transformée, absorbée,
pour produire un travail égal, mais d’une
convoi de voyageurs équivaudrait à la chute
de ce convoi de la hauteur d’un quatrième
étage.
Cette condamnation anticipée n’a pas empê-
ché les inventeurs de s’appliquer à la solution
de ce problème.
direction opposée, et le danger d’un arrêt trop
brusque est écarté.
Quand on place le levier de changement de
marche'dans la position qui convient à la
Pendant longtemps on s’est contenté de la
solution partielle qu’avait fournie l’emploi de la
contre-vapeur.
On appelle agir à contre-vapeur renverser la
distribution de la vapeur dans les cylindres,
de manière que les roues tendent à marcher
marche en arrière, les pistons des cylindres
continuent à se mouvoir dans le sens direct, en
vertu de la vitesse acquise sous l’action de la
bielle motrice; il se produit derrière chaque
Fig. 3. — Pompe de compression de l’air pour le frein Westinghouse, établie a l’avant de la locomotive.
piston une aspiration de vapeur et des gaz de
la boîte à fumée, et devant chacun d’eux un
refoulement de vapeur dans la chaudière. G’est
ce travail résistant d’aspiration et de refoule-
ment qui, s’opposant à la marche en avant des
pistons, exerce sur eux une action retardatrice,
et peut arriver, en peu de temps, à neutraliser
complètement leur mouvement.
Mais une telle manœuvre a de grands incon-
vénients, et elle n’est pas exempte de dangers
pour le mécanicien qui l’exécute. La masse
métallique des cylindres à vapeur et de leurs
accessoires s’échauffe rapidement, par suite
de la compression énergique du refoulement
des gaz. Il en résulte le grippement des pièces
frottantes, la carbonisation des garnitures, la
destruction des joints, et une surélévation de
pression de la vapeur dans la chaudière. On