L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis
År: 1889
Forlag: A La Librarie Illustree
Sted: Paris
Sider: 324
UDK: St.f. 061.4(100)Paris
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GM
L’EXPOSITION DE PAKIS
nouveau frein, qui figure dans la
grande galerie des Machines, près du
frein Westinghouse. Nous nous bor-
nons à le recommander à l’attention
des hommes spéciaux.
Louis Figuier.
LE TEMPLE MEXICAIN
Parmi les édifices qui ont été con-
struits au Champ de Mars par les
républiques de l’Amérique latine, le
plus intéressant et le plus étrange est
certainement celui de la République
Mexicaine.
C’est un temple immense, dont la
forme a été empruntée à celle des an-
ciens téocallès aztèques et spéciale-
ment au monument de Xochicalco, qui
est, grôce à ses signes chronologi-
ques, comme la plus belle page de
l’ancienne civilisation mexicaine.
M. Antonio Penafiel, le très savant
directeur du bureau de statistique à
Mexico, qui a été chargé de la partie
archéologique de cet édifice, en a fait
une description fort complète, dont
nous croyons devoir donner quelques
passages.
Le monument se compose d’une
partie centrale et de deux pavillons
latéraux; la partie du milieu, com-
pendium du culte mexicain, résume
la religion du Soleil et du Feu : un
Intérieur du Pavillon du Mexique.
Une succession de gradins, caractère
principal des anciens temples, conduit
au portique, où se trouvent deux ca-
riatides dont la forme a été emprun-
tée à une étude archéologique faite
récemment à Tu la de Ilildalgo.
Le portique a pour couronnement
le symbole du soleil Tonatiuh, prési-
dant à la création de Cipaclli, repré-
sentant la force fertilisante de la terre
qui alimente le genre humain.
Afin de les faire cadrer avec le but
de l’Exposition internationale, on a
placé des groupes mythologiques dans
les pavillons situés à droite et à gau-
che de l’édifice. Dans le premier, la
déesse Centeotl, protectrice de l’a-
griculture, ayant à sa droite Tlaloc,
dieu des pluies, et à sa gauche Chal-
chiuhtlicue, déesse de l’eau : trois di-
vinités qui, suivant les anciennes
croyances aztèques, donnaient la vie
à l’humanité et la fertilité aux
champs.
Dans le pavillon de gauche, et sy-
métriquement, sont représentés Xo-
chiquetzal, divinité des arts, Camax-
tli, dieu de la chasse, et Yacatecuhtli,
dieu du commerce.
Sur les portes se trouvent les signes
de la date commémorative de la ré-
forme du calendrier, qui se relie aux
fêtes du Feu.
Enfin, pour personnifier, avec ses
événements fondamentaux, l’ancienne
histoire mexicaine, on a composé
grand soubassement porte à sa partie infé- i supérieure les braseros symboliques de ses fêtes I deux groupes fort curieux. Dans l’un se trouve
rieure les signes de ce culte et à sa partie | périodiques. I le roi Izcoall, véritable fondateur de la natio-