L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis

L’EXPOSITION DE PARIS 20 les TUAVAUX de l’Exposition UNIVERSELLE de 1889. — 1 et 2. Les ateliers sait à son tour le ministre. Sans doute il était fâcheux que beaucoup n’eussent pas répondu à l’appel ou plutôt eussent été dans l’impossibilité d’y répondre, faute d’avoir été prévenus à temps. « Mes yeux cherchent en vain dans cette enceinte les produits de l’industrie d’un grand nombre de départements qui à peine ont pu rece- voir l’annonce de ce concours nouveau dans les fastes politiques de l’Europe. » Mais que ne pouvait-on espérer d’un tel début, et surtout que ne pouvait-on espé- rer du nouvel état de choses si favorable au développement des arts utiles, puisque la Constitution faisait dépendre de l’exer- cice même de ces arts l’admission des jeunes gens au rang de citoyens? L’ar- ticle 12, titre II, de la Constitution disait en effet : « Les jeunes gens ne peuvent être inscrits sur le registre civique s’ils ne prouvent qu’ils savent lire et écrire et exercer une profession mécanique. » Or, ces arts, que l’idiome de l’ancien régime avait cru avilir en les nommant arts mécaniques avaient été naguère sa- crifiés aux arts libéraux qui affectaient sur eux une injuste prééminence. Aban- donnés longtemps à l’instinct et à la fou- de sculpture : modelage des figures décoratives. — 3. La nef centrale.