ForsideBøgerL'exposition De Paris 188… deuxième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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zc TM L’EXPOSITION DE PARIS Guarch (purée de bœuf), Dr Estrazulas (biscuit de viande), Ramon Sala (parfumerie). Sivori (tabac), Mellet et la Société Estrelia (alcool), Capurro (amidon), Vidiella, Ilarriague, La Torre, Pretti, Kammerman, Lataillade, Gamberoni et autres (vins et liqueurs). Moreau (travail en or). Citons aussi les tableaux de Samaran, Di Lo- renzi et Hequet. Le Pavillon de l’Uruguay con- tient plus de 150 échantillons de laine, et est un des plus intéressants de l’Amérique du Sud. LES REPRÉSENTANTS DES SECTIONS ÉTRANGÈRES a l’exposition Nous avons déjà donné la liste des commis- saires spéciaux des sections étrangères pour les beaux-arts. Voici maintenant la liste des repré- sentants généraux de ces sections à l’Exposition Universelle. . République Argentine. —M. Cambacérès, pré- sident, délégué provisoire. Autriche-Hongrie. — M. Louis Burger, prési- dent du comité. Belgique. — M. Victor Lynen, président de la commission belge, à Anvers; M. J.Carlier, commissaire général,àBruxelles. Bolivie. — M. Salincer Vega,, président du comité. Brésil. — M. d’Albuquerque, sénateur, délé- gué, à Rio. Chili. — M. Autunez, ministre, président. Colombie. — Général Posada, ministre, pré- sident; N. le docteur Triana, commissaire général. Costa-Rica. — M. de Peraita, ministre, prési- dent; O. Palacios, commissaire général. Danemark. —M. Carl Jacobsen, président de la commission, à Copenhague. République Dominicaine. — M. le baron d’Almeda, ministre, président. Egypte. — M. Ch. de Lesseps, président de la commission ; M. Delort de Gléon, commissaire général. Equateur. — M. Clemente Ballen, commissaire général. Espagne. — M. le duc d’Alœadovar del Rio, délégué général, à Madrid. Etats-Unis. — Le général Franklin, commis- saire général, à New York ; M. Bailly-Blanchard, secrétaire. Finlande. — M. Hyalmar Londen, commis- saire délégué, à Helsingfors, N. Paul Dreyfus, commissaire délégué. Grande-Bretagne. — M. P. de Keyser, prési- dent de la commission britannique , O. Truman Wood, commissaire délégué, à Londres. Le Cap. — M. le vicomte de Montmort, com- missaire délégué. Victoria. — The lion. M._ F. Walter, prési- dent du comité exécutif, à Melbourne. Nouvelle-Zélande. — Sir Francis Dillon Bell, K. C. M. G. E. B., agent général, commissaire exécutif de la commission royale, à Londres. Grèce.— M. E. Vlasto, commissaire général. Guatemala. — M. Crisanto Medina, ministre, président. Haiti. — M. Gh. Laforestrie, ministre, prési- dent. Hawaï. — Le colonel Z. S. Spolding, com- missaire général. Honduras. — M. Gaubere, consul général. Ile Maurice. — M. Daruty de Grandpré, secrétaire délégué. Italie. — M. de Camondo, président. Japon. — M. le vicomte Tanaka, ministre du Japon. Luxembourg. —M. T. Du Li eux, commissaire général, à Luxembourg. Maroc. — M. Deligny, commissaire délégué, Autriche. Mexique. — M. Manuel Diaz Mimiaga, délé- gué spécial. Monaco. — M. le marquis de Mausabrié Beufvrie, commissaire général ; M. Janty, architecte, commissaire adjoint. Nicaragua. —M. Francisco Medina, ministre, président. Norvège. — M. Otto Gyerdrum, président de la commission, à Christiania; N. F. Bœtzmann, commissaire général. Paraguay. — M. Winsweiler, commissaire général, à Bordeaux; O. Ch. Cadiot, commissaire adjoint. Pays-Bas. — M. Van der Vliet, président de la commission, à Amsterdam ; P. le docteur Thyssen, membre délégué. Pérou. — Le général Canevaio, président, maire de Lima, à Lima. Perse. — M. E. Doisy, commissaire. Portugal. — M. le vicomte de Melicio, pair du royaume de Portugal. Pretoria. — M. Joubert, président de la com- mission, à Pretoria. Roumanie. — M. le prince G. Bibesco, com- missaire général. Bussie. — M. Michel Popoff, président. Saint-Marin. — M. le baron Morin de Malsa- brier, commissaire général. Salvador. — M. Pector, commissaire géné- ral. Serbie. — M. Goudovitch, président de la commission, à Belgrade; M. A. Gibert, commissaire délégué. Siam. — M. A. Greham, commissaire général. Suisse. — Le colonel Vogeli Bodmer, com- missaire général, à Zurich ; M. Auguste Duplan, commissaire adjoint. Uruguay. — Le colonel Diaz, ministre, pré- sident. Val d’Andorre. — M. Bonlioure, commissaire général. Vénézuéla. — Le général Gusman Blanco, ministre, président. LES PAYS ÉTRANGERS A L’EXPOSITION LA BELGIQUE Dès l’année 1887 commençait, en Belgique, le mouvement en vue de l’Exposition Universelle de 1889. Les travaux furent poussés avec la plus grande activité. On forma d’abord un comité provisoire présidé par le comte d’Oul- tremont, qui adressa aussitôt un appel aux industriels belges. Ceux-ci ne firent pas atten- dre leur réponse. Bientôt on organisait défini- tivement le comité, on confiait à M. Carlier les fonctions de commissaire général et le Parle- ment belge mettait à la disposition des expo- sants la somme de 600,000 francs. Malgré cette mesure toute favorable, la Belgique n’est pas officiellement représentée. Les exposants belges, qui tiennent une place remarquable, sont de beaucoup plus nombreux qu’ils ne l’étaient en 1878. Ils occupent, en effet, un espace de 11,000 mètres carrés. La façade de la section, placée juste en face de la façade autrichienne, à laquelle elle sert de pendant, avec ses arcades élégantes et ses gracieuses eolonnettes de marbre, s’étend sur une longueur de 45 mètres. Comme style, c’est un modèle très caractéristique de l’ancien art flamand. La Belgique déborde en dehors du palais. Les produits les plus remarquables de ce pays artiste sont : la céramique, les dentelles, les boiseries sculptées, les marqueteries, les bois de Spa. Comme curiosité, il faut mentionner un pavillon dont les colonnes sont revêtues de fourrures marbrées et qui contient des fauteuils, des canapés en marqueterie de fourrures cl des effets d’équipement militaire. Ce pays possède encore, latéralement à sa section, trois pavillons: )’un, où est installé son commissariat général, donne un échantillon de la pierre de ses carrières, pierre dont la pro- priété admirable est de jouer, suivant la taille qu’on lui donne, le marbre noir ou le granit gris. Le second offre, à s’y tromper, l’aspect d’une chapelle, avec des vitraux, des rosaces-, des bois sculptés. Il renferme des produits chimi- ques (Solvay et C*8). Le troisième, enfin, plus typique et très original, figure une usine de charbonnage de Mariémont. Dès le lendemain de l’inauguration, le 7 mai, le comité belge offrit un raout au Président de la République française, aux membres du gou- vernement, aux sommités de l’Exposition et aux commissaires étrangers. L’Etoile belge disait à ce propos : « La participation de notre pays à l’Exposi- tion Universelle de 1889, venant, en ordre d’im- portance, immédiatement après la France, il a semblé à notre comité exécutif qu’il apparte- nait à la Belgique d’être la première à donner un témoignage de sympathie aux organisateurs de cette grande œuvre de paix, de progrès et de rapprochement entre peuples. Le concours demandé et obtenu du corps de musique des grenadiers et de la Société chorale la Légia assurera à la fête un caractère national. L’ini- tiative de cette manifestation si honorable pour notre pays revient à l’actif et dévoué commis- saire général belge, M. Jules Carlier, membre du comité exécutif. » Ce banquet était présidé par M. Lynen, assisté de MM. Carlier, d’Andrimont, sénateur, de Jlayser, et Diaz Mimiaga. On admira beaucoup à cette occasion les gre- nadiers de la garde du roi Léopold, de beaux hommes, et la société chorale la Légia qui exécuta, entre autres morceaux, la Brabançonne, l’air national belge. La Belgique venait ainsi d’ouvrir la série des banquets et des fêtes parmi les sections étrangères. Revenant à l’organisateur de cette manifes- tation sympathique, M. Carlier, nous dirons qu’il s’occupe beaucoup, en Belgique, de tout ce qui a trait aux travaux de sauvetage. Aussi fut-il nommé l’un des présidents d’honneur au premier des Congrès internationaux tenus au Trocadéro, c’est-à-dire, justement, au Congrès de sauvetage. En résumé, la Belgique est un des États dont la représentation à l’Exposition de 1889 occupe une place des plus considérables. C. Albert.