ForsideBøgerL'exposition De Paris 188… deuxième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 462 Forrige Næste
les travaux de la tour Eiffel. — La Grande Échelle. L’EXPOSITION DE PARIS connus de phares électriques, tout en trouvant que ce n’est pas le meilleur moyen d’utiliser la lumière, estiment que le foyer placé au sommet de la Tour devrait être de 3,000 ampères. Ils se fondent, pour cette évaluation, sur l’expérience de l’éclairage des quais de Rouen, pour lesquels un foyer placé à 13 mètres de hauteur, d’une intensité de 24 ampères, éclairait convenable- ment un cercle de 130 mètres de dia- mètre. Dans notre cas, la distance du foyer au centre de figure étant environ 10 Ibis plus grande qu’à Rouen, il faudrait un loyer 100 fois plus puissant; mais comme il faut tenir compte de l’ab- sorption par l’atmosphère, la source lumineuse devra être de 125 X 24, soit 3,000 ampères, laquelle exigera, pour sa production, une force de 400 à 500 chevaux. Or, un foyer de 90 ampères est, jusqu’à présent, le maximum pratique que l’on puisse obtenir avec une seule lampe. Il faudrait, au maximun, 33 lampes; mais il est préférable d’en supposer 48 d’inégales intensités, qu’on disposerait autour de la lanterne supérieure, sui- vant trois étages et éclairant trois zones concentriques. Avec des foyers à courants continus on n’a pas à se préoccuper outre me- sure de rabattre la lumière vers le sol, puisque l’expérience a démontré, que presque tous les rayons sont naturelle- ment projetés de bas en haut dans un cône dont les génératrices sont incli- nées d’environ 45 degrés avec la verti- cale ; niais il faut concentrer la lumière de chaque lampe de manière à ce qu’elle produise son maximum d’intensité dans la fraction de zone qu’elle doit éclairer, et, à cet effet, le meilleur moyen à employer est de munir chaque foyer d’un appareil optique spécial orienté d’une façon différente pour chacun d’eux. Mais à ce point de vue, la Tour Eiffel n’aurait qu’un intérêt de curiosité et d’amusement. U importe donc de faire ressortir le caractère d’utilité de l’immense construction sous le rapport purement scientifique. Parlant devant la Société météorolo- gique de France, M. Ilervé-Mangon disait en propres termes : « 11 existe, dans plusieurs observa- toires, des tours en maçonnerie, mais elles présentent, pour l'installation des instruments météorologiques, plus d'inconvénients que d'avantages. « Au soleil, la masse de la construc- tion s'échauffe, les surfaces murales 1 >