L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis
År: 1889
Forlag: A La Librarie Illustree
Sted: Paris
Sider: 324
UDK: St.f. 061.4(100)Paris
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les travaux de la tour Eiffel. — La Grande Échelle.
L’EXPOSITION DE PARIS
connus de phares électriques, tout en
trouvant que ce n’est pas le meilleur
moyen d’utiliser la lumière, estiment
que le foyer placé au sommet de la
Tour devrait être de 3,000 ampères.
Ils se fondent, pour cette évaluation,
sur l’expérience de l’éclairage des quais
de Rouen, pour lesquels un foyer placé
à 13 mètres de hauteur, d’une intensité
de 24 ampères, éclairait convenable-
ment un cercle de 130 mètres de dia-
mètre.
Dans notre cas, la distance du foyer
au centre de figure étant environ 10 Ibis
plus grande qu’à Rouen, il faudrait un
loyer 100 fois plus puissant; mais
comme il faut tenir compte de l’ab-
sorption par l’atmosphère, la source
lumineuse devra être de 125 X 24,
soit 3,000 ampères, laquelle exigera,
pour sa production, une force de 400 à
500 chevaux.
Or, un foyer de 90 ampères est,
jusqu’à présent, le maximum pratique
que l’on puisse obtenir avec une seule
lampe.
Il faudrait, au maximun, 33 lampes;
mais il est préférable d’en supposer 48
d’inégales intensités, qu’on disposerait
autour de la lanterne supérieure, sui-
vant trois étages et éclairant trois zones
concentriques.
Avec des foyers à courants continus
on n’a pas à se préoccuper outre me-
sure de rabattre la lumière vers le sol,
puisque l’expérience a démontré, que
presque tous les rayons sont naturelle-
ment projetés de bas en haut dans un
cône dont les génératrices sont incli-
nées d’environ 45 degrés avec la verti-
cale ; niais il faut concentrer la lumière
de chaque lampe de manière à ce qu’elle
produise son maximum d’intensité dans
la fraction de zone qu’elle doit éclairer,
et, à cet effet, le meilleur moyen à
employer est de munir chaque foyer
d’un appareil optique spécial orienté
d’une façon différente pour chacun
d’eux.
Mais à ce point de vue, la Tour
Eiffel n’aurait qu’un intérêt de curiosité
et d’amusement. U importe donc de
faire ressortir le caractère d’utilité de
l’immense construction sous le rapport
purement scientifique.
Parlant devant la Société météorolo-
gique de France, M. Ilervé-Mangon
disait en propres termes :
« 11 existe, dans plusieurs observa-
toires, des tours en maçonnerie, mais
elles présentent, pour l'installation
des instruments météorologiques, plus
d'inconvénients que d'avantages.
« Au soleil, la masse de la construc-
tion s'échauffe, les surfaces murales
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