Die Lokomotive In Kunst-witz Und Karikatur
År: 1922
Forlag: Hannoverische Maschinenbau-Actien-Gesellschaft
Sted: Hannover-Linden
Sider: 170
UDK: 625.282(06) Han
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HANOMAG, HANNOVER
LINDEN
„Lectures pour Tous“.
Der bewegten Klage eines tüchtigen Lokomotivführers der französischen Staatsbahn, der 10 Jahre lang
die Bäderschnellzüge nach Trouville gefahren hat, aber niemals infolge seines Dienstes dazu kommen
konnte, das Meer zu sehen, entnehmen wir nachstehende Skizze und einige wenige Verszeilen.
Dix Ans a Trouville
Sans voir la Mer
Abb. 123
'Lettre d'un Mécanicien de Chemin de Per
par Adrien Vely
/duel rêve peut bien hanter la cervelle du
brave mécanicien qui conduit chaque
Jotcr d’heureux voyageurs au bord de la mer?
L’auteur de cette amusante fantaisie nous le
dit en vers d'urne bonhomie spirituelle et
d'une maid dense gaîté. Plus d’un parmi nos
lecteurs se taillera un joli succès en débitant
ce monologue tout à fait de circonstance.
Hr. 60 94
Oh! je sais bien, parbleu! ce que vous allez dire.
Chaque soir, j’ai le temps, et ça doit me suffire!
Chaque soir! On voit bien, monsieur le directeur,
Que vous n’avez jamais été même chauffeur.
Dès l’arrivée, il faut m’occuper de La Dive:
La Dive c’est le nom de ma locomotive.
Il faut la nettoyer du haut jusques en bas,
La visiter pièce par pièce, vrai tracas!
Cela vous prend deux heures sans que l’on badine.
Après... Qu’en pensez-vous? Il faut bien que l’on dîne.
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Après dîner que faire? On n’a pas trop le choix.
Le lendemain, à huit heures quarante-trois
Du matin, il me faut, sans que je désempare,
Ramener mon rapide à Paris-Saint-Lazare.
Alors, si je ne vais pas tout de suite au lit,
Je reste une huere au plus à flâner au débit,
A faire avec mon chauffeur Jules, fort bon ziguc,
Quelquefois un piquet, quelquefois un bézigue.
Et je repars, chaque matin, destin amer,
Sans avoir jamais vu, même entrevu la mer!