Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
93
Les plus beaux parcours ont été accomplis par
les officiers belges et français.
Il faut notamment citer le lieutenant d’Hende-
court, du Ier guides ; le lieutenant d’Astafort,
du 3e cuirassiers ; le commandant suédois, de
Ström ; le lieutenant d’Argueyrolles, du i8e
chasseurs ; le sous-lieutenant de Westgaver, du
4e lanciers ; le capitaine Maillard, du 30e d’ar-
tillerie, à Orléans ; le comte de Meeus, du
2e guides ; le lieutenant de Beaupuis, du
1 8e chasseurs ; le lieutenant de Blommaert, du
1er guides, etc.
La lutte a été très chaude entre les officiers
belges et français.
A 6 heures le résultat était proclamé.
Un Belge est vainqueur.
Pour la première fois depuis que le concours
hippique existe, c’est un Belge qui remporte
le Ier prix.
Le lieutenant baron de Blommaert,du 1er gui-
des, est proclamé vainqueur aux acclamations
de l’assistance.
Le Roi lui remet le prix, médaille d’or et
objet d’art valeur 5,000 fr., et les acclamations
redoublent, tant en l’honneur du Roi que du
vainqueur.
2e prix, médaille de vermeil, va’eur 3,000 fr. :
Rita, au sous-lieutenant comte André de Meeus,
2e guides (propriétaire) ;
3e prix, médaille de vermeil, valeur 1,500 fr. :
Aldo, lieutenant de Beaupuis, 18e chasseurs
(lieutenant de Soras) ;
4e prix, médaille de vermeil, valeur 1,250 fr. :
Castibelza, lieutenant P. d’Astafort (proprié-
taire) ;
5e prix, médaille de vermeil, valeur 800 fr.:
Irish Lass, commandant O. de Strom, dragons
de la garde de Suède (propriétaire) ;
6e prix, médaille de vermeil, valeur 600 fr. :
Succy, commandant Haegeman, Ier guides
(propriétaire) ;
7e prix, médaille de vermeil, valeur 500 fr. :
Liltle Bogue, sous-lieutenant Devis, Ier chas-
seurs (propriétaire) ;
8° prix, médaille de vermeil, valeur 400 fr.:
Zwanzinetle, sous-lieutenant Morel de Westga-
ver, 4e lanciers (propriétaire) ;
9e prix, médaille de vermeil, valeur 350 fr.:
Cake Walk, lieutenant chevalier A. de Selliers
de Moranville, 2e guides (propriétaire).
Dix prix, médailles de vermeil, valeur 300
francs, ont, en outre, été accordés à : Tom,
CONCOURS HIPPIQUE. — LIEUTENANT BARON DE BLOMMAERT DU 1er GUIDES,
VAINQUEUR DU MILITARY INTERNATIONAL DE 1910.
lieutenant de Foestraets (propriétaire) ; Full
Speed, baron F. de Menten de Horne (proprié-
taire) ; Bernadotte, F. de Villelles (proprié-
taire) ; Jalouse, G. de Valroger (lieutenant
de Vanssay) ; Pallas, A. G. Hakansson (lieute-
nant S. Sundelius) ; Camaret, capitaine Mail-
lard (propriétaire) ; May Flower, capitaine Nils
Adlewentz (propriétaire) ; Red Cap, lieutenant
James Knel (propriétaire) ; Fadette, Ed. Picard
(propriétaire) ; Passeport, M. Chappat (pro-
priétaire).
Le Roi et la Reine ont quitté le hall vers
6 heures, salués par les acclamations du public.
INFORMATIONS DIVERSES
Joailliers et Diamantaires.
Samedi matin a eu lieu.dans la section belge,
l’inauguration d’un des compartiments les plus
somptueux de celle-ci : celui des joailliers, or-
fèvres, diamantaires et horlogers, composant les
classes 94, 95 et 96.
Les joailliers belges nous ont accoutumés à
faire brillamment les choses dans toutes les
expositions qui se sont succédé en Belgique ;
nous ne croyons pas exagérer en disant que
cette fois ils se sont surpassés.
MM. Adler, Coetermans et Reyziger, à qui
revient l’initiative de la collectivité, ont eu, en
effet, l’heureuse idée de ne pas se borner à
exposer des bijoux et des pierres, mais de mon-
irer au public l’évolution complète des pierres
précieuses depuis leur extraction jusqu’à leur
utilisation dans la bijouterie.
Ce ne fut cependant pas chose facile que de
creuser des caves dans l’Exposition et d'y
créer des installations représentant le travail
complet de l’extraction jusqu’aux opérations du
clivage.
M. Aticinson, qui s’est occupé activement de
1 exploitation du diamant, y a organisé, avec
la collaboration de M. Muller, un mineur du
I ransvaal, une sorte de diorama représentant
l’extraction du diamant. Le bloc dans lequel
l’ouvrier dirige l’appareil de perforation est de
« blue ground » (terre diamantifère) envoyée
du Cap et disposée dans la mine simulée. C’est
l’évocation vivante du travail minier. A côté
les ouvriers sont à l’ouvrage, les meules tour-
nent et le morceau de roche brunâtre, petit à
petit, sous les yeux du public, se convertit en
une pierre étincelante.
Ce sera là, certes, une attraction de premier
ordre pour les visiteurs de l’Exposition.
M. Reyziger, président de la section, entouré
de MM. H. Adam, 11. Adler, L. Van Strydonck,
vice-présidents, F. Coosemans, trésorier, M. Al-
tenloh, secrétaire, ont reçu leurs invités, parmi
lesquels on notait le ministre Hubert, le baron
Janssen, MM. Lemonnier, Eugène Keym, le
comte A. van der Burch, le duc d’Ursel, Gody,
Storms, Amelin, Bastenier, etc., etc.
M. Reyziger, après avoir salué le ministre,
a fait ressortir l’importance prise en ces der-
nières années par l’industrie diamantifère en
Belgique, et spécialement à Anvers. 5,500 ou-
vriers sont actuellement employés clans cette
seule ville, et qui, gagnant une moyenne de
90 à 100 francs par semaine, touchent ainsi
un salaire d’un demi-million par semaine.
Annuellement, le chiffre d’affaires de l’indus-
trie diamantaire belge dépasse 125 millions de
francs.
M. Hubert, ministre de l’industrie et du tra-
vail, a vivement félicité les membres de la col-
lectivité du magnifique compartiment qu’ils ont
érigé. Et il a dit, aux applaudissements de tous,
que ce serait le clou de l’Exposition.
M. Reyziger et les membres de la collec-
tivité ont conduit leurs invités à travers le com-
partiment.
Avant de faire le tour du compartiment, le
baron Janssen a prononcé le discours suivant :
« Messieurs,
» Toutes nos industries ont droit à la sollici-
tude du gouvernement, parce que toutes indis-
tinctement concourent à la prospérité et à la
richesse de la nation. Il en est quelques-unes,
cependant, dont je me plais à suivre le dévelop-
pement avec une attention toute particulière ;
ce sont celles qui, comme la vôtre, présentent
un caractère artistique.
» La raison de cette prédilection est double :
» Par le fait qu’elle exige une main-d’œuvre
plus intelligente et plus habile, une industrie
d’art est à même de procurer aux travailleurs
une rémunération plus élevée. D’autre part,
comme la valeur intrinsèque de ses produits est
à la fois exceptionnellement importante et dif-
ficilement déterminable, ils échappent davan-
tage aux mesures de protection que la plupart