Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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MM
L’EXPOSITION DE BRUXELLES
des nations étrangères ont cru devoir adopter.
» M. le président rappelait tout à l’heure que,
,our l’orfèvrerie, la joaillerie et la taille du
diamant, la Belgique était restée longtemps tri-
butaire de l’étranger. Aujourd’hui, la situation
est en quelque sorte renversée, puisque vous
exportez les produits de votre industrie dans
tonies les parties du monde.
CONCOURS HIPPIQUE. — LE DEFILE DES MAIL-COACHES.
» Cet heureux résultat me cause une joie ex-
trême ; mais j’ajoute aussitôt qu’il n’étonnera
aucun des visiteurs de votre compartiment.
» Qui, en effet, décrira cet ensemble mer-
veilleux, où le regard ébloui par le ruisselle-
ment des brillants innombrables, rencontre de
toutes parts la plus délicate des diversions dans
l’éclat plus sobre des gemmes multicolores et
dans la blancheur irisée des opales et des perles
fines ?
» Qui rendra le goût exquis, le style si pur
et pourtant si original, le fini suprême de l’exé-
cution, par lesquels tant de bijoux et de parures,
tant de fantaisies charmantes ou magnifiques
s’offrent à notre admiration comme d’incontes-
tables chefs-d’œuvre d’un art en plein épanouis-
sement ?
» Quant au cadre que vous avez adopté, il
est digne en tous points de votre participation.
» Le problème, je m’en rends parfaitement
compte, n’était pas facile à résoudre. D’une
part, il fallait éviter que, par un luxe excessif,
le décor put nuire à l’effet des objets exposés ;
d’autre part, il importait que son élégance fût
en rapport avec leur opulente splendeur.
» Vous avez admirablement réussi à concilier
ces exigences contradictoires. Votre stand, j’ose
le dire, est une véritable merveille de grâce
légère et de discrète distinction.
» Messieurs,
» Chaque fois qu’il m’est donné d’inaugurer
une participation particulièrement brillante, je
m’en réjouis pour le succès de la grandiose
Exposition dont la Belgique a pris l’initiative.
Cette fois, ma satisfaction est d’autant plus
vive, qu’il s’agit d’un compartiment organisé
par des compatriotes.
» Aussi, est-ce du fond du cœur que j’adresse
mes félicitations aux représentants d’une col-
lectivité, dont la splendide contribution consti-
tuera sans aucun doute le « clou » de la section
belge ! »
Le banquet du commissaire=général
néerlandais.
Le banquet d’inauguration de la section néer-
landaise, qui avait dû être remis par suite de
la mort du roi Edouard, a eu lieu lundi soir.
M. Regout, commissaire-général des Pays-
Bas près l’Exposition, présidait la table d’hon-
neur.
A sa droite avaient pris place M. Schollaert,
chef du cabinet ; M. Talma, ministre de l’agri-
culture dans le cabinet néerlandais ; le baron
Janssen; S. E. le ministre de Chine à Bru-
xelles ; M. le ministre Helleputte ; M. Chapsal,
commissaire-général de la France ; M. le bourg-
mestre Max ; M. Tydeman, membre de la se-
conde Chambre des Etats Généraux ; le mar-
quis de Beauffort ; M. Fabius, secrétaire du
commissariat hollandais ; M. Dupret ; don Es-
coriaza, commissaire-général de l’Espagne ; le
sénateur De Lannoy ; le chevalier van der Elst ;
M. Melvil ; von Kambéé, secrétaire de la léga-
tion de Hollande et le comte van der Burch ;
à sa gauche, M. Davignon, ministre des af-
faires étrangères ; le duc d’Ursel ; M. Regout,
ministre néerlandais des ponts et chaussées ;
MM. les ministres Hubert et le général Helle-
baut ; M. Van Asch van Wijck, le nouveau
commissaire-général hollandais ; M. Nerincx,
vice-président de la Chambre; M. Van De-
venter, commissaire des colonies néerlandaises ;
MM. Gody, Lemonnier, le duc de Camestra,,
commissaire-général de l’Italie ; le comte Ho-
race van der Burch; le baron de Vos van
Steenwijk, secrétaire de la section néerlandaise ;
MM. Storms, H. Carton de Wiart et Keym.
M. von der Staal van Piersihl, ministre de
Hollande à Bruxelles, a porté le toast au Roi
et à la Reine des Belges, et M. Hubert, mi-
nistre de l’industrie, le toast à la reine Wilhel-
mine. A tous deux, les convives ont fait l’ac-
cueil le plus chaleureux.
M. Regout, commissaire-général, a pris en-
suite la parole. Il rappelle dans quelles condi-
tions la Hollande a été amenée à prendre part
à l’Exposition. Les Pays-Bas, a-t-il dit, ne pren-
nent d’ordinaire pas part officiellement aux
expositions internationales. Lorsque la Belgique
se prépara à réaliser la grande entreprise dont
nous saluons aujourd’hui le succès, le gouver-
nement néerlandais comprit qu’il eût été peu
amical de s’abstenir de prendre part à une expo-
sition organisée par un pays aussi proche, aussi
voisin. La Hollande ne pouvait laisser échapper
l’occasion qui s’offrait à elle de montrer aux
milliers de visiteurs les produits de son com-
merce et de son industrie.
M. Regout signale dans quelles conditions la
Chambre consentit à voter les crédits néces-
saires sur le conseil de M. Talma, ministre
de l’agriculture.
L’honorable commissaire-général se réjouit du
caractère de la participation néerlandaise, car
les exposants ont évité de présenter des choses
identiques et ont tenu à donner une synthèse
de l’activité 'de leur pays.
M. Hubert répond et boit au peuple sérieux
et persévérant d’outre Moerdijk et au plus aima-
ble des commissaires-généraux, M. Regout.
M. Max a toasté cette fois en flamand. L’ho-
norable bourgmestre a apporté à la Hollande
le salut vibrant de la ville de Bruxelles.
M. Talma, ministre de l’agriculture, a insisté
sur le rôle que peuvent jouer les petits Etats.
Il a rappelé la phrase de la reine-mère de
Hollande : « Soyez grands dans tout et partout
où la grandeur est accessible aux petites na-
tions. »
Le baron Janssen souligne à son tour l’in-
térêt de la participation néerlandaise et rappelle
la joie patriotique que provoqua, par toute la
Hollande, la naissance de la princesse héritière.
Enfin, M. Tydeman, membre de la deuxième
Chambre des Etats-Généraux, célèbre le carac-
tère vraiment universel de l’Exposition.
La série des toasts est close et au moment où
les convives se lèvent, la musique de Bruxelles-
Kermesse joue, sous les fenêtres du « Chien
Vert », l’air national néerlandais, puis la « Bra-
bançonne ».
Lettre du Roi d’Angleterre.
A la mort d’Edouard VII le comité exécutif
avait envoyé un télégramme de condoléances à
l’héritier du trône, président d’honneur de la
section britannique de l’Exposition de Bruxelles.
Le baron Janssen a reçu, en réponse à ce télé-
gramme, la lettre suivante, signée de la main
du roi George :
« Marlborough House, Pall Mall S.W.
» 27 mai 1910.
» Monsieur le président,
» J’ai reçu aujourd'hui de lord Lytton la
lettre signée par vous, le comte van der Burch
et M. Keym, que vous avez eu l'amabilité de
m’envoyer au nom de votre comité.
» Je suis profondément touché de l'hommage
rendu à mon cher père et par l’expression de
votre sympathie dans ma grande douleur. C’est
un réconfort pour moi, en ce moment, de cons-
tater combien le travail de mon père, le feu Roi,
est apprécié à l’étranger, parmi les nations dont
l’amitié est si difficile à conquérir et à conserver.
» Comme président de la Commission royale
chargée d’organiser la Section britannique, j’ai
suivi avec intérêt les premières étapes de votre
grande Exposition, et c’est une joie pour moi de
constater que les travaux de votre Comité ont
été couronnés d’un si appréciable succès.
» L’amabilité que votre Comité a témoignée
aux exposants britanniques est grandement ap-