Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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préciée, et je suis heureux, monsieur le Prési-
dent, d’avoir l’occasion de vous exprimer, ainsi
qu’aux membres de votre Comité et aux direc-
teurs-généraux de l’Exposition, mes remercie-
ments cordiaux de la façon dont ils ont pris
soin des intérêts de la section britannique, ainsi
que pour la courtoisie témoignée à mes repré-
sentants et l’aide qu’ils leur ont donnée.
»Je vous prie, monsieur le président, en fai-
sant part de mes remerciements à vos collè-
gues, de leur dire combien profondément je suis
touché par la part qu’ils ont prise à ma douleur
et à celle de mon peuple.
» (Signé) George R.I.»
Exposition générale des Beaux-Arts.
Palais du Cinquantenaire (de 9 à 6 heures) :
Prix d’entrée, un franc ; les jeudis et dimanches,
cinquante centimes. Cartes permanentes, cinq
francs. Réduction de 50 p.c. pour les porteurs
d’abonnements généraux à l’Exposition et les
personnes munies de la souche d’un ticket d’en-
trée au Solbosch.
Une conférence de M. Pirenne.
M. Pirenne, le célèbre historien et professeur,
a fait vendredi 26 mai, après-midi, une inté-
ressante conférence dans la salle des fêtes de
1’Exposition.
Il avait choisi pour sujet le règne d’Albert
et d’Isabelle.
M. Pirenne, qui est un orateur agréable, re-
trace d’abord les événements qui précédèrent
l’arrivée des archiducs en Belgique. Ils sont
connus. On sait aussi que ces princes, envoyés
dans nos provinces par Philippe II, étaient indé-
pendants et souverains. Notre pays eut donc
alors une indépendance apparente, trompeuse et
illusoire en fait. En effet, si les archiducs n’ont
pas d’enfants, la Belgique retournera à l’Es-
pagne.
Ils n’en eurent pas et, n’ayant plus dès lors
à s’occuper de fonder un Etat pour leur suc-
cesseur, ils se désintéressent de l’avenir du pays.
Ils se préoccupent surtout des intérêts religieux.
Par leurs soins, Bruxelles devient un foyer de
propagande et d’action catholiques.
Les jésuites sont tout-puissants à la Cour des
archiducs. Ils fondent des collèges, établissent
des missions. Ils ont des érudits, des savants.
La Compagnie de Jésus absorbe toutes les forces
intellectuelles de la nation.
L’activité littéraire est à cette époque infé-
rieure à l’activité artistique. Celle-ci est débor-
dante. Rubens et ses élèves triomphent. L’art
est catholique aussi, catholique dans la repré-
sentation des sujets, catholique aussi par la
multiplicité des églises qui s’édifient.
Pendant ce temps la vie politique extérieure
était nulle. L’Espagne se chargeait de nos inté-
rêts à l’étranger. Quant à la politique inté-
rieure, elle était abandonnée par les archiducs
au conseil privé. Son action fut bienfaisante,
bien que modérée. Les conseillers, ne pouvant
rien faire de grand, parce que cela leur était in-
terdit, se contenteront d’accomplir une tâche
utile et pratique.
A la fin de cette conférence très applaudie,
M. Braun, sénateur, qui présidait, félicita M.
Pirenne.
L’alimentation.
Samedi 28 mai a eu lieu l’inauguration offi-
cielle du groupe X — alimentation.
M. le ministre de l’industrie et du travail, le
baron Janssen, le duc d’Ursel, MM. Lemonnier,
Eugène Keym, Adrien van der Burch et les
notabilités de l’Exposition y furent reçus par
M. le sénateur Vercruysse, président du groupe.
Dans le speach qu’il prononça, M. Vercruysse
signala l’essor, particulièrement brillant, pris en
ces derniers temps par nos industries natio-
nales d’alimentation, « gloire du pays ». Il féli-
cita justement les exposants et les collectivités
^?
LE TSAR DES BULGARES ET LE ROI ALBERT QUITTANT LE PAVILLON MONÉGASQUE.
pour les stands remarquables qu’ils ont installés
dans le vaste emplacement réservé au groupe X.
M. Hubert, à son tour, exprima sa satis-
faction de voir l’industrie alimentaire belge si
brillamment représentée et il paraphrasa, en fort
bons termes, le vieil adage Mens sana in cor-
pore sano.
Puis le ministre et les notabilités firent le
tour du compartiment.
Au cours de cette
de diverses collectivités
sants furent présentés à
excursion les membres
et la plupart des expo-
M. Hubert.
Deux brillantes soirées.
En leur bel hôtel de la rue Zinner, le comte
Adrien van der Burch, directeur-général de
l’Exposition et le comte et la comtesse Horace
van der Burch ont donné vendredi et samedi
27 et 28 mai deux brillantes soirées de mu-
sique et de comédie.
Les soirées se terminèrent par des soupers
très animés.
Les hôtes du comte et de la comtesse van
der Burch étaient le vendredi: le duc et la
duchesse d’Ursel, M. et Mme de Escoriaza, les
comtesses d’Aspremont-Lynden, M. et Mmc Eu-
gène Keym, Mllc Lily Keym, le comte et (a
comtesse Joseph d’Oultremont, le chevalier et
Mœe de Spirlet, Mlle Detry, le bourgmestre de
Bruxelles M. Max, le baron Janssen, les com-
missaires-généraux : le duc de Camastra, MM.
Georges Vaxelaire, Ware, Hutchinson, Goldzie-
her, Robyns de Schneidauer, Perier, Penso,
Thiery, Bastenier ; le comte W. du Monceau,
le comte Louis van der Burch, le major Desmet,
MM. François Empain, Alfred Mabille, Victor
Reding, O. Mavaut, Uttini, Todros, Paul Schey-
ven, Masion, de Loneux, le major G. Pety de
Thozée, Faure, Duprez, Moyaux, Tondelier,
Bogaerts, R. van den Bulcke, Wiener, Cole,
A. Hook, Paul Finet, P. Hecq, Thiéry, Jacobs,
Lemaire, Dropsy, Abeloos, Janvier, le lieutenant
Timmermans, MM. Valiez, Lemiez, Fr. Van
Ophem, Wurth, le comte de Pellan.
,♦
k.
Au programme : Pierrot pressé, opéra-comique
en un acte, de A. Sennane et A. Geres, musique
de M. Henri Cieutat, chanté par Mlle Dupré
et M. Maurice de Cléry ; des mélodies, chantées
par M. de Cléry ; l’air de Rigoletto et les
variations de Proch, par M1'6 Dupré ; des fables
et poésies, par M. de Gravone, du Parc ; des
poésies avec accompagnement de musique, par
Mlle Terka Lyon. Et celle-ci et M. de Gravone
jouèrent très bien les Coteaux du Médoc. Les
excellents artistes furent chaleureusement ap-
plaudis.
Le samedi, les invités étaient : le ministre des
affaires étrangères et Mmo Davignon, le ministre
des colonies et Mme Renkin, le duc et la du-
chesse d’Ursel, le baron et la baronne Janssen,
le général comte et la comtesse Alban van der
Burch, le marquis et la marquise de Beauffort,
la comtesse Anne van der Burch, le comte et la
comtesse de Griinne, le comte et la comtesse
Eugène d’Oultremont, le baron et la baronne
Hubert Beyens, M. et Mmc Georges Grimard
et Mlle Grimard, M. et Mme Eugène Keym[,
M. et Mme Albert, M. et Mme Regout, M. ,et
Mme de Escoriaza, M. et Mme Hamel, M. et
Mme Storms, M. et Mme Grosjean, M. et Mme
van Goidsenhoven, M. et Mme Mussche, Mlle
Detry, le ministre de l’intérieur M. Schollaert,
le ministre du travail M. Hubert, le ministre
de la guerre M. Hellebaut, le bourgmestre de
Bruxelles M. Max, le duc de Camastra, MM.
Chapsal, Maurice Lemonnier, Carton de Wiart,
Emile Digneffe, le colonel Michel, le comte
de Pellan, le comte Louis van der Burch, le
comte H. d’Oultremont, le baron Empain, M.
Godefroid, secrétaire des commandements du
Roi ; le consul d’Allemagne, M. Robrik ; MM.
Braconier, Fritsche, Mavaut, Alfred Madoux,'