ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 526 Forrige Næste
96 L’EXPOSITION DE BRUXELLES le comte de Westarp, MM. Acker, Boulanger, Duray, Lefebvre, Yang Shao, Liou-Si-Chang, Ooms, De Geynst, De Boeck, Hamaide, Paul Scheyven, van de Kerchove. Le programme de la deuxième soirée compre- nait des Danses Henri IV et des Danses ‘en crinoline, par Mlle Chasles et M. Staats, de l’Opéra ; Bonhomme de neige, pièce d’ombres, par Mlle Jane Vieu, chantée par l’auteur ; des monologues par M. de Gravone. Le succès a été très grand Les lots secondaires de la tombola. La commission de la tombola de l’Exposition de Bruxelles commencera incessamment les achats des lots secondaires. Dans chaque série une somme de 170,000 francs a été réservée pour ces achats. La commission dispose donc actuellement, du chef des six séries déjà émises, d’une somme totale de 1,020,000 fr., qui sera répartie entre les différents pays. La part de chaque section une fois fixée il sera procédé, d’après les indications des commissaires-géné- raux, à des sous-répartitions par groupes ou collectivités, pour lesquelles on tiendra compte de l’étendue des emplacements, du nombre des exposants, etc. On sait que chaque lot secondaire aura une valeur de 25 fr. au moins et de 4,500 fr. au plus. Le Concert du Conservatoire. Le premier concert du conservatoire a eu lieu dimanche après-midi 28 mai, clans la salle des fêtes. Le programme de cette première séance était fort bien composé et l’admirable orchestre de M. Tinel l’a exécuté avec son habituelle per- fection. La VIIe Symphonie de Beethoven, une Suite de Schumann, le Prélude et le prodige du Ven- dredi-Saint de Parsifal, et enfin l’ouverture du Freischulz, ont été applaudis par un public beau- coup plus nombreux qu’on n’eut pu le supposer. L’immense salle était à peu près remplie. Ma- dame la comtesse de Flandre était au premier rang et on a fait à M. Tinel, à son arrivée au pupitre, une très flatteuse ovation. Tout eût donc été bien, n’était l’acoustique de la salle, qui laisse à désirer. Le déjeuner des commissaires=généraux. Le premier déjeuner des commissaires-géné- raux a eu lieu vendredi. Désormais, les délégués officiels des nations étrangères représentées à l’Exposition, frater- niseront tous les vendredis. Vendredi dernier, tous avaient tenu à prendre part à cette « inauguration », à laquelle assis- taient également le baron Janssen, M. Keym et le comte van der Burch. Un seul toast a été porté. Le président du comité exécutif a remercié M. Regout, com- missaire-général des Pays-Bas, nommé ministre de la justice dans son pays, d’avoir tenu à parti- ciper à ce premier déjeuner. Il a émis le regret de voir M. Regout obligé de renoncer à une fonction qu’il remplissait avec tant de distinc- tion et de dévouement, mais il l’a vivement félicité, aux applaudissements de tous les con- vives, de l’honneur qui vient de lui être fait par S. M. la reine Wilhelmine. M. Regout a remercie le baron Janssen de façon charmante et émue. « Je garderai, a-t-il dit, le meilleur souvenir des semaines que j’ai passées à Bruxelles et, rentré à La Haye, je continuerai à penser à votre belle Exposition. J’espère que je vous reverrai un jour tous dans mon pays.» Le Jury belge. Le jury de la section belge, de la composi- tion duquel s’occupe le commissariat-général, sera installé le 25 juillet. La section persane. M. Goldzieher, commissaire-général de Perse, avait invité lundi les personnalités bruxelloises à son inauguration. Aussi y avait-il foule. Avec le ministre de Perse, il reçut ses invités, parmi lesquels MM. Hubert, Davignon, Max, l’affiche DE LA SECTION COLONIALE. Steens et tous les dignitaires de l’Exposition. Le ministre de Perse salua tout d’abord les personnages présents, puis le commissaire-géné- ral décrivit ainsi sa section : «Notre gouvernement a tenu tout spéciale- ment à contribuer à l’éclat de la section per- sane en ordonnant la reconstruction des deux spécimens d’architecture qui auront déjà frappé votre attention : l’entrée de notre section repré- sente le portique des Propylées de Xerxès à Persépolis, réduit au tiers de sa grandeur et aujourd’hui en ruines. L’aspect, dans sa grande simplicité, n’en est pas moins d’une incompa- rable et imposante beauté. » Les deux portes latérales, soutenues par des taureaux androcéphales, sont d’une remarqua- ble originalité. » Sous la coloration chaude, des caissons et de la frise, les taureaux, dont les Persans avaient fait l’emblème du pouvoir réalisateur, supportent l’entablement du portique, séparé du fût des colonnes, par d’harmonieux campaniles qui surmontent des chapiteaux simulant des têtes de palmier, symbole du renouveau et de la force qui crée. »Tout est symbolique, d’ailleurs, dans cette admirable architecture de l’époque de Darius, et il n’y a pas jusqu’aux cannelures qui ne rap- pellent le dualisme mystique de la lumière et de l’ombre. » Le talar, ou salon de réception, qui s’offre à nos yeux, surmonté d’un dôme, donne un spécimen peu répandu de l’architecture dite « cristallisée » décorant, dans la Perse moderne, les palais opulents. » La partie inférieure du dôme, subdivisée par des nervures à pendentifs, avec revêtement de petits morceaux de glace argentée ingénieuse- ment agencés, complète cette décoration vrai- ment originale. Les colonnes à chapiteaux cubi- ques, qui divisent le salon, ont à leur base le lion à une tête et à deux corps du type déco- rant le palais des Miroirs, à Ispahan. » M. Hubert remercia et félicita M. Goldzieher et fit un vif éloge de l’industrie des tapis. Ce fut enfin le baron Janssen qui insista, en quelques phrases charmantes, sur le caractère artistique de la participation persane et féli- cita les organisateurs. 1 1 Inaugurations.( La journée de lundi fut une journée d’inau- gurations. Ce fut tout d’abord celle de la collectivité des industries diverses. MM. Fontaine et Donaux, présidents ; Des- champheleer et Jules Fonson, vice-présidents ; Jackson et Vinche, secrétaires, y reçurent M. le ministre Hubert, le baron Janssen, les directeurs généraux MM. Keym et van der Burch, le duc d’Ursel, MM. Gody et Storms, M. Bastenier, commissaire de la section belge, etc. Dçins l’allocution qu’il adressa au ministre, M. Fontaine dit notamment : « Pour la première fois, monsieur le ministre, les diverses industries qui constituent le grou- pement que vous voulez bien inaugurer officiel- lement aujourd’hui ont été admises à se réunir et à présenter ensemble le résultat des efforts communs. » Ces industries comprennent la fabrication du caoutchouc, de la gutta-percha, les articles de voyage, les articles d’optique et de précision, les objets de campement, la maroquinerie, la brosserie, la tabletterie, la vannerie, la bimblo- terie et la coutellerie. » Cette nomenclature n’est pas seulement l’in- dice de la variété de notre participation ; elle est aussi, monsieur le ministre, la preuve que plusieurs des branches qui portent aux confins du monde la renommée de l’industrie belge sont ici représentées. Qu’il me soit permis d’ajouter qu’elles le sont par plusieurs des firmes qui, dans nos transactions avec l’étranger, maintien- nent avec le plus d’efficacité et le plus d’honneur le bon renom de notre loyauté commerciale, de notre inlassable activité et d’une main-d’œuvre courageuse et particulièrement habile. » Nous savons, monsieur le ministre, le haut prix que le gouvernement attache au dévelop- pement de notre industrie et de notre commerce. » Je suis heureux de pouvoir dire que, grâce à son concours joint à l’initiative de nos indus- triels, la plupart des produits de notre collec- tivité sont devenus des articles importants d’ex- portation. Le résultat obtenu est certes remar- quable, car il y a quelques années à peine nous étions tributaires de l’étranger pour la fabrica- tion du caoutchouc, des articles de voyage et ' d’ivoire. D’importateurs que nous étions, nous sommes devenus exportateurs. » En recevant ici l’un des membres du gou- vernement, celui qui, non seulement par défini- tion, mais aussi parce qu’il en a donné des preuves répétées, porte le plus direct intérêt à l’expansion de nos industries, nous (sommes heu- reux de rendre un éclatant hommage aux efforts constants des pouvoirs publics en vue d’aug- menter nos débouchés.» M. Hubert remercia M. Fontaine et les mem- bres du groupe et les félicita de leur belle participation à l’Exposition.