ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 5 c 6 ®uvre de concorde et de paix qu'ont pris esi hautes initiatives et à laquelle s’appli- luent aujourd’hui, parmi toutes eminentes personnalités. les Nations, de si idées, comme aux faut Certes> à ces nobles 1 is généreux desseins, la toute-puissance du temps Pour germer et grandir. Mais, 1 Œuvre de Paix est en marche ! LA SECTION ANGLAISE. — LE ROI REÇOIT UN EXEMPLAIRE DU CATALOGUE. ^es bases sont jetées, les fondements sont assis, édifice s élève : réjouissons-nous d’avoir pu y sceller notre pierre. Réjouissons-nous surtout, si la Belgique a pu prendre, en cette année 1910, une part nouvelle, affirmer son rôle, élargir son action dans l’œuvre universelle de la fraternité entre les peuples —• cette œuvre glorieuse entre toutes — qui poursuit, dans la paix du Monde, le bien suprême de l’Huma- nité. Le représentant du gouvernement parle à on tour : Discours de M. Hubert Ministre de l’industrie et du Travail Sire, Madame, Éminence, Excellences, Mesdames, Messieurs, 1 Sur le sable ensoleillé des arènes Olympiques, es Grecs se donnaient rendez-vous périodiquement : ournées d émulation ardente, où les foules sui- vaient avec ferveur le jeu souple et nerveux des athlètes, le geste des lanceurs de disques, les péripéties des courses de chars; journées d’allé- gresse et d’enthousiasme où les cités de l’Hellade faisaient trêve à leurs rivalités séculaires pour fra- terniser dans le culte de la force, de l’adresse et de la beauté ! Moins poétiques, sans doute, apparaissent de nos jours les joutes pacifiques où les peuples se ren- contrent, mais, en revanche, combien élargies! C est toute l'activité des nations participantes qu une exposition universelle et internationale pré- tend mettre en lumière : leur industrie, leur commerce, les richesses de leur sol, la valeur de leurs artistes et jusqu’à la place qu’elles occu- pent sur le terrain social et scientifique. Synthèse grandiose, programme d’une diversité infinie I Qui dénombrera les produits que crée ou façonne 1Industrie : fée prestigieuse, tour à tour modeste et. *mPosante, simple et complexe, somptueuse et utilitaire ? Quelle variété dans les cultures de tout genre, éparses sous le soleil torride des tropiques ou sous le ciel pâle des pays du Nord ? Quoi de plus rebelle, enfin, à l’uniformité que l’œuvre d’art, tantôt empreinte de noblesse et de grandeur, tantôt rayonnante de grâce et de déli- catesse ? Aussi, n’aperçois -je à proprement parler, dans une exposition universelle et internationale, ni vain- queurs ni vaincus. Chaque Nation participante l’em- porte sous quelque rapport ; aucune n’occupe la première place dans tous les domaines. Comment, d’ailleurs, la lutte pourrait -elle se concevoir, si les supériorités sont non seulement partagées mais connues d’avance, si, comme il arrive communément, elles trouvent leur origine dans l'inégale répar- tition. des avantages dévolus par la Nature ou dans le développement historique des populations ? Dans la réalité, les expositions universelles et internationales s’inspirent d’une autre pensée : celle de mesurer, à des intervalles périodiques, le chemin parcouru par chaque Nation sur son terrain propre et de l’inciter, par les suggestions de l’exemple, à des efforts toujours plus énergiques et plus fructueux. Sources abondantes de mutuel ensei- gnement, inappréciables stimulants pour les peuples qui s’élèvent, apothéoses du progrès dans toutes les sphères de l’activité humaine, elles apparais- sent à nos yeux comme autant de jalons marquant ies étapes successives de la civilisation moderne ! A cet égard, les promoteurs de l’Exposition Uni- verselle et Internationale de Bruxelles n’auraient pu choisir une heure plus opportune. Non pas que je veuille invoquer les progrès incessants et parfois merveilleux survenus dans la mécanique, la chimie et les autres sciences appli- quées. Dans ce domaine, le génie humain est si fécond que le visiteur regarde presque comme choses courantes les inventions les plus ardues et les plus dignes d'admiration. Je vise un événement qui fait sensation : les débuts émouvants de l’aviation et de la dirigea- bilité des aérostats ; double découverte qui, par son incomparable hardiesse, séduit l’imagination et dont nul, en ce moment, ne pourrait encore prévoir les conséquences lointaines. Aussi bien, personne ne me contredira, si j’affirme que le vol gracieux des aéroplanes et les évolutions des ballons dirigeables formeront, qu’on veuille bien me passer l’expres- sion, le « clou » de la manifestation mondiale qui se prépare. Dans le domaine social, le progrès, pour affecter une allure moins mouvementée, n’en est pas moins considérable. Toutes nos institutions sont succes- sivement pénétrées et vivifiées par le grand souffle de solidarité qui s’est levé sur le monde; dans tous les pays, l'amélioration du sort des classes laborieuses se poursuit d’une manière sûre et métho- dique. Enfin, l’Exposition Universelle et Internationale de Bruxelles en 1910 est la première où la Bel- gique s'affirme comme puissance coloniale. Per- sonne, assurément, ne me reprochera de souligner cette circonstance glorieuse, tant il est vrai que l’annexion du vaste empire africain, dont le peuple belge est redevable à la volonté tenace et au génie d’un grand Roi, domine encore notre horizon poli- tique. A tous les patriotes, la participation du Département des Colonies apparaîtra comme une évocation solennelle d’un événement qui promet d’exercer une influence capitale au point de vue de l'avenir du pays. Semblable à ces cathédrales magnifiques que les siècles nous ont léguées, l’Exposition Universelle et Internationale de Bruxelles est un édifice auquel d’innombrables bonnes volontés ont apporté leur pierre. Qu’il me soit permis de rendre ici à toutes un éclatant hommage. Tout à l’heure, Monsieur le Président du Comité Exécutif faisait ressortir en termes heureux et aux- quels il voudra bien me permettre de m’associer, tout le prix des Augustes patronages qui encou- ragèrent l’œuvre à ses débuts, donnant en quelque sorte le signal de l’élan avec lequel Belges et étrangers apportèrent leur concours. Au nom de mes collègues et au mien, j’ai l’honneur, Sire, de pré- senter à mon tour à Votre Majesté, à Sa Majesté la Reine ainsi qu’à Leurs Altesses Royales Madame la Comtesse de Flandre et Madame la Princesse Clémentine de Belgique la respectueuse expression de notre profonde gratitude. Les sections étrangères promettent d’être excep- tionnellement brillantes. Jamais, jusqu’à présent, les Gouvernements des autres pays ne patronnèrent en aussi grand nombre la participation de leurs nationaux à une exposition organisée sur notre territoire. En même temps qu’un puissant élément de succès, tous les Belges aperçoivent dans ces concours officiels une marque de sympathie offerte par des Nations propices à nos destins. Ils en conserveront longtemps un souvenir reconnaissant. A la Compagnie de Bruxelles -Exposition, qui eut l’honneur de concevoir une œuvre devant laquelle des hommes moins vaillants ou moins dévoués à la chose publique eussent reculé; au Comité Exé- cutif, dont l’intelligente initiative et l’inlassable LA SECTION ANGLAISE. LE ROI SIGNE AU LIVRE D’OR. activité surent mener cette œuvre à bonne fin, j’adresse mes compliments. Le résultat obtenu dépasse, j’ose le dire, toutes les espérances. M. le Commissaire Général du Gouvernement et ses distingués collaborateurs se sont acquittés de leur importante et délicate mission avec un