ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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8 L’EXPOSITION DE BRUXELLES bâtiments de la marine anglaise, ■ — • la marine préoccupe essentiellement le Roi — les souve- rains vont signer le Livre d’or anglais. A la Section française On prend un temps de galop pour gravir l’escalier qui sépare la section anglaise de la section française. Nous ne sortons pas de «l’entente cordiale ». MM. Beau, ministre de France, Chapsal, com- missaire-général, Schwobb, le; sénateurs Dupont et Barbier, M. Ganderax, fe baron Lahure, MM. Dedet, Faure, Saglio, Olivier reçoivent les souverains. M. Chapsal prend la parole. Il dit combien est grand pour lui l’honneur d’avoir à présen- ter la section française au Roi et à la Reine des Belges. « Leurs Majestés, ajoute-t-il, trouveront dans l’importance de notre section les sentiments de respectueuse estime pour leurs personnes, en même temps qu’un nouveau témoignage de sympathie et d’amitié de la France pour la Belgique!» — Je sais, répond le Roi, que vous faites toujours bellement les choses, messieurs, et je suis très agréablement surpris de la façon toujours variée et séduisante sous laquelle vous savez présenter vos produits et vos arts. Et le Roi serre chaleureusement la main à pas pressés, par les jardins, s’est dirigé vers la section allemande. A la Section allemande MM. le commissaire général Albert et le président Ravené attendaient le Roi, ayant à On pénétré dans le pavillon espagnol, dont M. Escoriaza, commissaire général, et le prince de Colonna, président font les honneurs. Le Roi et la Reine ques instants la Cour du comité organisateur, admirent pendant quel- des Lions. HÔTEL DE VILLE DE BRUXELLES. — SALLE DU CONSEIL. M. Chapsal. La section française est fort belle ; il y a des stands vides, certes, mais on a habilement déguisé leur nudité et, avec la majestueuse sta- tue de la République; -de Queff, qui la décore, elle a vraiment grand air. Présentations Aux confins de la section française, devant le joli portique de la section italienne, une grande table en forme d’U a été dressée et barre la route. Des pâtisseries diverses s’y trouvent dressées. Tous les diplomates et les commissaires-géné- raux sont rangés autour quand arrive le cortège royal. Le cercle se forme aussitôt et les présenta- tions ont lieu. Successivement le Roi et la Reine confèrent avec les représentants des di- verses nations, les remercient de leur parti- cipation brillante à l’Exposition. Et l’on va prendre le thé. 11 est 5 heures. Le cortège s’est reformé bientôt après, et à HÔTEL DE VILLE DE BRUXELLES. — SALLE GOTHIQUE. leurs côtés M. von Flotow, le nouveau ministre d’Allemagne à Bruxelles et le conseiller de légation baron Kracker, vraiment superbe dans son grand un'forme de cuirassier blanc. M. Albert a souhaité la bienvenue au Roi, et après quelques mots de remerciements du Roi, annonçant qu’il reviendrait voir tout cela en détail, les Souverains ont traversé les halls allemands, magnifiquement achevés. En Hollande et en Espagne A la sortie du pavillon on traverse les jardins allemands et, au moment où le cortège pénètre clans le jardin hollandais, il est reçu par M. Rebout, commissaire général de la Hollande, entouré des membres du Comité organisateur. . L’heure avançant, c’est également d’un pas rapide que l’on a traversé le pavillon néerlandais. De nombreux hollandais ont poussé de reten- tissants : « Leve de Koning ! ». Enfin, le cortège apparaît à l’avenue des Concessions et, ici, les curieux font à Leurs Majestés une très chaleureuse ovation. Au Pavillon de la Ville de Bruxelles Il est 5 heures et demie et le cortège se dirige vers le Palais de la ville de Bruxelles, où M. le bourgmestre Max, les échevins Lemon- nier, Grimard, Steens et Jacqmain et plusieurs conseillers libéraux et catholiques attendaient le Roi et la Reine. A leur arrivée, Mlle Georgette Grimard offre à la Reine une superbe gerbe d’orchidées, et la Souveraine remercie et complimente, avec sa grâce coutumière, la fille de l’échevin socialiste. M. Adolphe Max, saluant le Roi et la Reine, les remercie du grand honneur qu’ils font à la ville de Bruxelles. Le Conseil communal sera extrêmement reconnaissant au Roi et à la Reine de la visite qu’ils ont bien voulu faire '.au pavillon de la Ville, et qui causera une grande satisfaction dans la population bruxel- loise... Le Roi remercie M. Max, en répétant la vive sympathie qu’il éprouve pour la ville de Bruxelles, et il exprime l’espoir que de nom- breux visiteurs passeront par l’Exposition et que la capitale en sortira encore grandie. Puis le Roi et la Reine se font présenter M. Van Neck, l’heureux architecte du pavillon de la Ville, qu’ils félicitent pour sa belle œuvre. Comme le bourgmestre s’excusait de ne pou- voir montrer l’ensemble du pavillon, encore insuffisamment prêt, la Reine l’interrompit gen- timent, disant : —■ Nous le verrons à notre aise, monsieur le bourgmestre, car nous reviendrons souvent, très souvent. Et le Roi acquiesça de la tête. L’heure du départ avait sonné. Le départ des Souverains Le Roi et la Reine, pourtant, n’ont point l’air fatigué. Pendant toute la longue prome- nade, ils ont montré une bonne grâce simple, un visible souci d’être agréables à chacun, de n’ou- blier personne. Sur le perron, on prend congé. Remercie- ments, félicitations et cordiales poignées de