Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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Messieurs, c est pour moi un agréable devoir
e, Liciter le Comité organisateur et son digne
Pr sident, le commissaire général du gouvernement
ses infatigables collaborateurs, dont les efforts
ont réalisé le projet grandiose conçu par les pro-
moteurs de l’Exposition. — Parmi ces promoteurs,
après le Roi Léopold II, apparaît M. De Mot,
1 homme populaire qui fut un bourgmestre si dévoué
aux intérêts de la capitale : Je tiens à rendre, à
sa mémoire, un sincère hommage.
Mes remercîments et mes félicitations vont aussi
aux commissaires généraux des expositions étran-
gères. Ils ont accompli des prodiges en érigeant
des sections dont chacune est vraiment une expo-
sition complète. A tous les auxiliaires du Comité
exécutif, architectes, ingénieurs, artistes, ouvriers,
qui ont rivalisé de zèle et de dévouement et dont
le mérite s’affirme dans l'éclatant succès de leur
commun labeur, j’adresse l’expression de ma vive
reconnaissance et mes félicitations les plus chaleu-
reuses.
Je suis heureux de pouvoir déclarer ouverte,
aujourd’hui, l’Exposition internationale de Bruxelles.
La fin du discours royal est saluée par les
cris de « Vive le Roi 1 Vive la Reine i » La
Brabançonne mêle ses notes éclatantes au tu-
multe. C’est une minute d’enthousiasme fré-
nétique.
L’assemblée entière, qui est restée debout pen-
dant les discours, s’assied à présent pour écouter
la Hiel’s Cantate, de M. Léon Walpot, exécutée
par la musique du 1er guides. L’œuvre est de
grande allure et est exécutée de façon irrépro-
chable par les instrumentistes de guides.
Maintenant la cérémonie est terminée : il est
exactement 3 heures.
Le Roi et la Reine sortent de la salle.
La visite de l’Exposition. — Au Palais de la Femme.
Il est donc 3 heures quand, aux accents de Ja
brabançonne, le Roi et la Reine quittent la salle
des Fetes et que le cortège se forme. Les direc-
teurs-généraux Eugène Keym et comte Adrien
van der Burch précèdent les souverains. Ceux-ci
sont suivis du baron Janssen, président, des
membres du comité exécutif et du conseil d’ad-
ministration de l’Exposition. Les ministres, les
dignitaires de la Cour et des membres de la
Presse — une soixantaine de personnes en tout
ferment le cortège.
On traverse, au milieu d’une haie fantastique
LE CORTÈGE QUITTE LA SECTION ALLEMANDE.
de curieux, les jardins et, après une centaine
de pas, on arrive au Palais de la Femme.
La comtesse John d’Oultremont reçoit le Roi
et la Reine et les conduit à travers les salles
où d’accortes petites dentellières sont à l’ou-
vrage.
LA SECTION ALLEMANDE.
La Reine, gracieusement, va d’un métier à
l’autre, se penche sur cette dentelle, cette bro-
derie, l’examine en connaisseur et a des mots
charmants et des félicitations pour les vaillantes
travailleuses, qui, émues et rougissantes, remer-
cient par un « Vive la Reine ! ».
Puis ce sont les enfants des écoles ménagères
occupées à faire leur petit ménage qui reçoivent
la visite des souverains. L’une d’elles offre un
magnifique bouquet à la Reine, qui, s’intéres-
sant aux moindres détails, a une amabilité pour
chacune, et, chaque fois, ce sont des « Vive la
Reine ! » retentissants.
Au passage, la souveraine fait halte devant
le stand des portraits de M. Boute, installé dans
le pavillon de la Femme ; elle a un regard ému
pour tous les siens qui sont là, frappants de vie,
et félicite vivement l’habile artiste.
A la Maison de Rubens
Puis le cortège se reforme et, à travers la
cohue qui acclame sans relâche, les souverains
se dirigent vers la section belge ; mais, avec
une habileté admirée, M. Devos, bourgmestre
d’Anvers, détourne adroitement le Roi. Le sou-
verain se laisse faire et entre dans la cour
d’honneur de la Maison de Rubens. Il félicite
le bourgmestre et les échevins de la Métropole
et l’on repart.
Dans la Section belge
De la Maison de Rubens le cortège se dirige
vers la section belge et nous voici dans le salon
d’honneur.
Tout est en ordre. Des tapisseries ornent les
stands.
Le duc d’Ursel attend les souverains et, après
les avoir complimentés, leur remet les deux
premiers exemplaires du catalogue officiel —
fait invraisemblable dans l’histoire des exposi-
tions. Généralement un document de l’espèce
paraît à l’époque de la réunion des jurys,' si
pas à la fermeture, et voici qu’il est prêt 1...
Le Roi complimente vivement le commis-
saire-général, s’entretient successivement ensuite
avec MM. Nerincx, vice-président de la
Chambre et le baron Edouard Empain, et leur
dit combien il se trouve heureux de la splendide
œuvre réalisée par la Société de l’Exposition de
Bruxelles.
Et au milieu de la haie de plus en plus com-
pacte et de vivats enthousiastes, le cortège se
met en marche.
A la Section anglaise
Une Brabançonne éclate, c’est le « Armers
Newcastle », une musique militaire en tenue,
qui l’exécute. Nous sommes en Angleterre !
Le ministre, M. Hardinge, M. Winthour, les
membres du commissariat général anglais sont
présents, justement fiers de leur œuvre. Leur
section est prête, complètement prête ! C’est un
succès sans précédent'! Le Roi prodigue ses
félicitations au commissaire général et après
s’être arrêté un instant devant les types de