ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 526 Forrige Næste
176 L’EXPOSITION DE BRUXELLES tera dans son pays, j’en suis sur, la satis- faction d’avoir vu la Grande-Bretagne brillam- ment représentée parmi les trente nations qui exposent ici le fruit de leur génie et de leur travail ; et j’espère qu'elle n’emportera pas un souvenir défavorable du petit pays auquel les grandes puissances du globe sont venues ap- porter en 1910 le témoignage de leur estime et de leur amitié ! BRUXELLES-KERMESSE. — LA MUSIQUE VILLAGEOISE. » Je souhaite aussi que la visite du compar- timent belge vous laisse l’impression du labeur et de l’effort vers le progrès qui caractérisent notre industrieuse patrie. » Me plaçant à un point de vue particulier, qui nous tient fort à cœur, je salue la pré- sence en Belgique des délégués les plus autorisés de la presse britannique comme un événement qui ne peut manquer d’être fécond en heureuses conséquences ; vous pourrez, en effet, Messieurs, en visitant notre Exposition coloniale, vous rendre exactement compte de la large contri- bution apportée à la civilisation du continent africain par l’action persévérante de nos com- patriotes, et je ne crains pas d’affirmer que vous emporterez de cette visite l’impression que nous avons le droit de nous glorifier de la tâche qui a été accomplie en Afrique par les nôtres, sous l’impulsion du grand roi dont le génie nous a ouvert les horizons de la colonisation. Cette constatation des immenses progrès déjà réalisés, le roi Albert l’a faite, le jour de l’inau- guration du Musée colonial de Tervueren, avec une patriotique fierté que nous avons tous égale- ment ressentie ; puis, dans un langage d une haute élévation,, qui sans nul doute aura eu de la répercussion à l’étranger, il a tracé les grandes lignes de la politique coloniale dans laquelle l’heure est vende, pour la Belgique, de s’engager résolument, pour parfaire l’œuvre civilisatrice dont elle a assumé la charge. En formulant ce programme, qui s’inspire des pensées les plus nobles et les plus humanitaires, notre sou- verain s’est fait l’interprète des aspirations de la nation tout entière. L’ardeur qui sera mise à le réaliser n’aura d’égale que la loyauté des intentions qui, de toutes parts, se sont affirmées avec une frappante sincérité. Il ne nous faudra pas, Messieurs, un bien long contact avec nos concitoyens, de conditions et d’opinions les plus diverses, pour que cette conviction entre dans vos esprits. Et qui donc serait mieux placé que vous pour la faire partager ensuite par vos compatriotes, qui donc dispose d’un moyen plus efficace d’éclairer l’opinion publique à la lumière éclatante de la vérité, et combien puissamment pourrez-vous, par la simple relation de ce que vous aurez vu et entendu ici, contribuer à la cordialité des relations entre nos deux pays; pour notre part, nous n’avons pas de désir plus ardent que de voir devenir de plus en plus intimes ces rapports qui, de tout temps, ont été caractérisés par des sentiments de vivace sym- pathie et de réciproque estime, et nous serions particulièrement heureux si nous pouvions consi- dérer l’accord récemment intervenu en ce qui concerne nos frontières dans l’Afrique orientale, comme le présage d’une solution prochaine et complète de toutes les autres questions pen- dantes. » Et, remerciant les membres de la commission organisatrice anglaise, le sympathique président du comité exécutif leva son verre à la grandeur et à la prospérité de la Grande-Bretagne, à la section britannique de l’Exposition de Bruxelles, à la presse du Royaume-Uni, « dont nous avons la bonne fortune de recevoir les illustres repré- sentants », émettant le vœu « que ceux-ci, rentrés dans leurs foyers, soient les émissaires et les semeurs d’une cordiale fraternité entre nos deux pays. » Après ce toast, très vivement acclamé, M. Phillips, doyen de la délégation, fit, en anglais, des vœux pour la prospérité de la Belgique et le succès de son Exposition. Se félicitant de la réception si cordiale et si enthousiaste réservée aux journalistes anglais, il souhaita de voir Anglais et Belges conclure une loyale entente pour résoudre les difficultés qui ont pu exister entre eux. Notre confrère Rotiers eut d’excellentes pa- roles pour souhaiter cette entente, affirmant la loyauté des Belges, et M. Byles se félicita de cette Exposition splendide dont l’une des meilleures conséquences sera de sceller des rela- tions d’amitié étroite entre Belges et Anglais. On applaudit chaleureusement tous ces toasts, et ce fut dans Bruxelles-Kermesse, brillamment illuminée, que se terminèrent joyeusement ces agapes fraternelles. Le tirage de la tombola. Le tirage de la tombola de l’Exposition est fixé au 26 juillet. Il àura lieu, comme de cou- tume, dans la salle de milice de l’hôtel de ville de Bruxelles., Les derniers billets viennent d’être mis en vente dans les bureaux de poste et chez les revendeurs, et, comme toujours, on va se les arracher à l’approche du tirage : dans quelques jours, ils feront prime. Les personnes qui, pour un franc, veulent courir la chance de gagner un gros lot de 200,000 francs, feront bien de ne pas attendre le tout dernier moment pour se procurer des billets : elles risqueraient, ou de n’en plus trouver, ou de supporter la prime qu’exigent à la veille du tirage, les derniers détenteurs de billets de la tombola. Rappelons qu’outre le gros lot de 200,000 francs, il y a un lot de 25,000, un de 15,000, un de 10,000 et six lots de 5,000 francs, plus mille lots d’une valeur de 25 à 4,5°° fr- La fête du Canada. Le Ier juillet a eu lieu la fête du Canada donnée à l’occasion du 43e anniversaire de la Confédération canadienne. Soirée charmante dont nous reparlerons dans notre prochain numéro. Les chiens de trait. Très réussi le concours des chiens de trait belges organisé dans le Palais des Expositions temporaires de l’Exposition. Cent cinquante mâtins magnifiques y représentent les races belges et, par leur structure imposante, font l’admiration des visiteurs. Un déjeuner offert par le comité exécutif a réuni les organisateurs sous la présidence de M. Maurice Lemonnier, vice-président du comité exécutif. Y assistaient notamment MM. le comte Cornet de Grez, président ; Storms, Maenhaut, Dierckx, Goosens, Servais, etc. M. Lemonnier a vivement félicité les membres du comité organisateur, montrant les grands services que rend le chien de trait dans nos contrées. Le comte Cornet de Grez a répondu en excel- lents termes, en exposant notamment les superbes résultats obtenus grâce à la sélection dans l'éle- vage du chien de trait. Le compartiment japonais. A la dernière minute, le Japon, voulant suivre l’exemple de la Chine, a décidé que sa parti- cipation des négociants japonais à notre World’s Fair serait officielle et, il y a huit jours, le comité exécutif en recevait notification. D’offi- cieuse qu’elle était, la participation japonaise est donc devenue aujourd’hui officielle. En con- séquence de cette décision du Mikado, une inau- guration de la section eu lieu samedi après- midi. Les diverses personnalités de l’Exposition étaient là et aussi le baron Ooura, ministre de l’agriculture et du commerce du Japon, présentement à Bruxelles, le ministre du Japon en Belgique, etc. Le commissaire-général a tracé l’historique du Japon et remercié les personnalités présentes. M. le ministre Hubert a fait un juste éloge de la civilisation japonaise. M. Ooura a remercié en japonais. Enfin, le baron Janssen a dit la satisfaction du comité exécutif d’avoir vu un vingtième Etat — le Japon — participer officiellement à notre World’s Pair.