Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
tera dans son pays, j’en suis sur, la satis-
faction d’avoir vu la Grande-Bretagne brillam-
ment représentée parmi les trente nations qui
exposent ici le fruit de leur génie et de leur
travail ; et j’espère qu'elle n’emportera pas un
souvenir défavorable du petit pays auquel les
grandes puissances du globe sont venues ap-
porter en 1910 le témoignage de leur estime
et de leur amitié !
BRUXELLES-KERMESSE. — LA MUSIQUE VILLAGEOISE.
» Je souhaite aussi que la visite du compar-
timent belge vous laisse l’impression du labeur
et de l’effort vers le progrès qui caractérisent
notre industrieuse patrie.
» Me plaçant à un point de vue particulier,
qui nous tient fort à cœur, je salue la pré-
sence en Belgique des délégués les plus autorisés
de la presse britannique comme un événement
qui ne peut manquer d’être fécond en heureuses
conséquences ; vous pourrez, en effet, Messieurs,
en visitant notre Exposition coloniale, vous
rendre exactement compte de la large contri-
bution apportée à la civilisation du continent
africain par l’action persévérante de nos com-
patriotes, et je ne crains pas d’affirmer que
vous emporterez de cette visite l’impression que
nous avons le droit de nous glorifier de la tâche
qui a été accomplie en Afrique par les nôtres,
sous l’impulsion du grand roi dont le génie
nous a ouvert les horizons de la colonisation.
Cette constatation des immenses progrès déjà
réalisés, le roi Albert l’a faite, le jour de l’inau-
guration du Musée colonial de Tervueren, avec
une patriotique fierté que nous avons tous égale-
ment ressentie ; puis, dans un langage d une
haute élévation,, qui sans nul doute aura eu de la
répercussion à l’étranger, il a tracé les grandes
lignes de la politique coloniale dans laquelle
l’heure est vende, pour la Belgique, de s’engager
résolument, pour parfaire l’œuvre civilisatrice
dont elle a assumé la charge. En formulant
ce programme, qui s’inspire des pensées les
plus nobles et les plus humanitaires, notre sou-
verain s’est fait l’interprète des aspirations de
la nation tout entière. L’ardeur qui sera mise
à le réaliser n’aura d’égale que la loyauté des
intentions qui, de toutes parts, se sont affirmées
avec une frappante sincérité. Il ne nous faudra
pas, Messieurs, un bien long contact avec nos
concitoyens, de conditions et d’opinions les plus
diverses, pour que cette conviction entre dans
vos esprits. Et qui donc serait mieux placé que
vous pour la faire partager ensuite par vos
compatriotes, qui donc dispose d’un moyen plus
efficace d’éclairer l’opinion publique à la lumière
éclatante de la vérité, et combien puissamment
pourrez-vous, par la simple relation de ce que
vous aurez vu et entendu ici, contribuer à la
cordialité des relations entre nos deux pays;
pour notre part, nous n’avons pas de désir
plus ardent que de voir devenir de plus en plus
intimes ces rapports qui, de tout temps, ont été
caractérisés par des sentiments de vivace sym-
pathie et de réciproque estime, et nous serions
particulièrement heureux si nous pouvions consi-
dérer l’accord récemment intervenu en ce qui
concerne nos frontières dans l’Afrique orientale,
comme le présage d’une solution prochaine et
complète de toutes les autres questions pen-
dantes. »
Et, remerciant les membres de la commission
organisatrice anglaise, le sympathique président
du comité exécutif leva son verre à la grandeur
et à la prospérité de la Grande-Bretagne, à la
section britannique de l’Exposition de Bruxelles,
à la presse du Royaume-Uni, « dont nous avons
la bonne fortune de recevoir les illustres repré-
sentants », émettant le vœu « que ceux-ci,
rentrés dans leurs foyers, soient les émissaires
et les semeurs d’une cordiale fraternité entre nos
deux pays. »
Après ce toast, très vivement acclamé, M.
Phillips, doyen de la délégation, fit, en anglais,
des vœux pour la prospérité de la Belgique et
le succès de son Exposition. Se félicitant de la
réception si cordiale et si enthousiaste réservée
aux journalistes anglais, il souhaita de voir
Anglais et Belges conclure une loyale entente
pour résoudre les difficultés qui ont pu exister
entre eux.
Notre confrère Rotiers eut d’excellentes pa-
roles pour souhaiter cette entente, affirmant
la loyauté des Belges, et M. Byles se félicita
de cette Exposition splendide dont l’une des
meilleures conséquences sera de sceller des rela-
tions d’amitié étroite entre Belges et Anglais.
On applaudit chaleureusement tous ces toasts,
et ce fut dans Bruxelles-Kermesse, brillamment
illuminée, que se terminèrent joyeusement ces
agapes fraternelles.
Le tirage de la tombola.
Le tirage de la tombola de l’Exposition est
fixé au 26 juillet. Il àura lieu, comme de cou-
tume, dans la salle de milice de l’hôtel de ville
de Bruxelles.,
Les derniers billets viennent d’être mis en
vente dans les bureaux de poste et chez les
revendeurs, et, comme toujours, on va se les
arracher à l’approche du tirage : dans quelques
jours, ils feront prime. Les personnes qui, pour
un franc, veulent courir la chance de gagner un
gros lot de 200,000 francs, feront bien de
ne pas attendre le tout dernier moment pour
se procurer des billets : elles risqueraient, ou
de n’en plus trouver, ou de supporter la prime
qu’exigent à la veille du tirage, les derniers
détenteurs de billets de la tombola.
Rappelons qu’outre le gros lot de 200,000
francs, il y a un lot de 25,000, un de 15,000,
un de 10,000 et six lots de 5,000 francs,
plus mille lots d’une valeur de 25 à 4,5°° fr-
La fête du Canada.
Le Ier juillet a eu lieu la fête du Canada
donnée à l’occasion du 43e anniversaire de la
Confédération canadienne.
Soirée charmante dont nous reparlerons dans
notre prochain numéro.
Les chiens de trait.
Très réussi le concours des chiens de trait
belges organisé dans le Palais des Expositions
temporaires de l’Exposition. Cent cinquante
mâtins magnifiques y représentent les races
belges et, par leur structure imposante, font
l’admiration des visiteurs.
Un déjeuner offert par le comité exécutif a
réuni les organisateurs sous la présidence de
M. Maurice Lemonnier, vice-président du comité
exécutif. Y assistaient notamment MM. le comte
Cornet de Grez, président ; Storms, Maenhaut,
Dierckx, Goosens, Servais, etc.
M. Lemonnier a vivement félicité les membres
du comité organisateur, montrant les grands
services que rend le chien de trait dans nos
contrées.
Le comte Cornet de Grez a répondu en excel-
lents termes, en exposant notamment les superbes
résultats obtenus grâce à la sélection dans l'éle-
vage du chien de trait.
Le compartiment japonais.
A la dernière minute, le Japon, voulant suivre
l’exemple de la Chine, a décidé que sa parti-
cipation des négociants japonais à notre World’s
Fair serait officielle et, il y a huit jours, le
comité exécutif en recevait notification. D’offi-
cieuse qu’elle était, la participation japonaise
est donc devenue aujourd’hui officielle. En con-
séquence de cette décision du Mikado, une inau-
guration de la section eu lieu samedi après-
midi.
Les diverses personnalités de l’Exposition
étaient là et aussi le baron Ooura, ministre
de l’agriculture et du commerce du Japon,
présentement à Bruxelles, le ministre du Japon
en Belgique, etc.
Le commissaire-général a tracé l’historique du
Japon et remercié les personnalités présentes.
M. le ministre Hubert a fait un juste éloge
de la civilisation japonaise.
M. Ooura a remercié en japonais. Enfin, le
baron Janssen a dit la satisfaction du comité
exécutif d’avoir vu un vingtième Etat — le
Japon — participer officiellement à notre
World’s Pair.