ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 175 « Chez nous, dit-il, la littérature n’est pas un feu d’artifice dans la nuit. » Moi, petit curé de la Flandre, quand je con- temple l’éclat de notre littérature, je me hausse la tête jusque dans les nuages ! » On acclame le curé littérateur, et c’est enfin M. Chauvin, professeur à l’Université de Liége, qui monte à la tribune pour parler de la Wal- lonie, de ses écrivains, de ses poètes et plus spécialement de l’un d’entre eux, Nicolas Defré-i cheux, dont il fait l’éclatant éloge. « Le Wallon disparaîtra certes un jour, dit-il, mais, en attendant, nous devons en encourager la culture. Les Wallons doivent continuer à vivre de leur vie littéraire wallonne, uniquement. » Et quand il s’en ira, le Wallon pourra quit- ter la terre glorieusement, car il aura doté l’humanité de quelques chefs-d’œuvre incon- testés. » La séance est levée. Le Roi et la Reine s’avancent au devant de nos écrivains et se les font présenter successivement, passant au milieu d’eux près d’une heure. On remarque le long entretien du Roi avec George Eeckhoud, Léopold Courouble, avec nos collaborateurs Camille Lemonnier, Georges Rency, Frantz Mahutte, Louis Dumont, .Paul André et Fernand Wicheler, que le Roi félicite vivement du brillant succès du « Mariage de M115 Beulemans », tandis que la Reine, allant de groupe en groupe, a des mots aimables pour tous. Avant de quitter la salle des conférences, les souverains complimentent M. A. Rouvez du succès de cette belle réunion, et c’est en un retentissant vivat, poussé par tous les littérateurs présents, que le Roi et la Reine s’en vont a travers les halls pour se rendre au pavillon néerlandais où les attendent les ministres de la reine Wilhelmine. La télégraphie sans fil. Dans quelques jours, les visiteurs de l’Expo- position pourront, s’ils le désirent, correspondre avec Paris au moyen de la télégraphie sans fil. On a édifié derrière le pavillon italien, à une distance de 150 mètres l’un de l’autre, deux Pylônes hauts de 75 mètres chacun, d’une lar- geur à la base de 7 mètres cinquante et dont la plate-forme supérieure est large de soixante centimètres. Chaque pylône repose sur un lit de béton et pèse douze tonnes et demi. Les locaux du poste sont presque achevés et l’on installe en ce moment les groupes électrogénés et le matériel de radiotélégraphie. La station sera desservie par un agent de l’administration des postes belges et le prix des télégrammes transmis sera celui des télégrammes ordinaires échangés avec la France. La station de Bruxelles-Exposition aura une Portée de 2,000 kilomètres en mer et une puis- sance de 5 kilowatts. L’inauguration en sera faite par le ministre des chemins de fer. Les conférences. Voici le programme des conférences qui seront données le jeudi à 3 heures, en la salle de la classe 2 (Enseignement moyen) du groupe I (Education et Enseignement), dans les halls de la Section belge, avenue des Nations : 7 juillet, M. Daxhelet, A., professeur à 1Athénée royal d’Ixelles : L’histoire de la re- naissance des lettres françaises en Belgique, (l l’époque contemporaine. '4 juillet, M. Fris, V., professeur à l’Athé- 0ée royal de Gand : La formation des villes 'amandes (avec projections lumineuses). 21 juillet, Mlle BlERMÉ, M., professeur à la section normale moyenne de l’Etat à Liége : La mélodie chez les musiciens belges (avec audi- tion musicale par Mlle R. Piers — Lieder fla- mands et français). 28 juillet, M. Sabbe, M, professeur à l’Athénée royal de Malines : De letterkundige geschiedenis daient, ayant à leurs côtés M. le ministre Hubert, le baron Janssen, le comte de Granville, le duc d Ursel, MM. Keym, van der Burch et Reynt- jens. Des représentants du Times, de la Pall Mail, des Daily News, du Standard, du Morning Leader, de la Daily Chronicle, de VEvening Standard, du Studio, du Scotsman, du Sheffield LE CHEMIN DE FER DECAUVILLE DESSERVANT L’INTÉRIEUR DE L’EXPOSITION. van het oude Vlaamsche Volkslied (Met muzi- kale uitvoering). 4 août, M. Seligmann, M.., professeur à l’Athénée royal de Bruxelles : Le rôle des théo- ries récentes dans les cours de physique de l’enseignement moyen (avec expériences). il août, M. Kemna, G., professeur à l’Athé- née royal de Liége : L’origine des montagnes et des vallées (avec projections lumineuses). 18 août, Mllc Monod, L., directrice de la section normale moyenne de l’Etat à Bruxelles : Conférence pédagogique. « Le bon maître se sent à l’étroit dans l’école et dans les pro- grammes ; il regarde au delà : la vie, la nature, la patrie, l’humanité. » (Lavisse). 25 août, M. Grégoire, A., professeur à l’Athénée royal de Huy : L’emploi des machines parlantes dans l’enseignement des langues vi- vantes. Ier septembre, M. Van Puyvelde, L., pro- fesseur à l’Athénée royal de Gand : Het eerste klassieke tijdvak van onze Belgische schilder- kunst. — De Vlaamsche Primitieven (met licht- beelden). La première période classique de la peinture nationale. — Les primitifs flamands (avec projections lumineuses). 8 septembre, M. Gallet, R., professeur à l’Athénée royal de Charleroi : Les poètes belges et l’école. 15 septembre, M. Stassart, professeur |à l’athénée royal de Bruxelles : La littérature belge d’expression française. Les journalistes anglais à Bruxelles. Une caravane de journalistes anglais invités par le commissariat-général du gouvernement britannique à venir visiter l’Exposition est arrivée mardi soir à Bruxelles. Nos confrères ont passé la matinée au Sol- bosch, et à midi et demi, un déjeuner les réu- nissait au « Chien-Vert ». M. Wintour, commissaire-général, et sir Smith, vice-président de la commission royale, prési- i elegraph, du Black and White, du Liverpool Courrier, de la Westminster Gazette, du Textile Mercury, du Boot and Shoe Trade, du Yorkshire Observer, du Bystander, de V Electrician, du Stationer, de la Yorshire Post, du Field, du Chemist and Druggist, etc., assistaient au dé- jeuner. Deux toasts seulement, éloquents dans leur laconisme tout anglais, du comte Granville au roi Albert et de M. le ministre Hubert au roi George. Et le déjeuner s’acheva dans des congratula- tions très vives de nos confrères anglais aux organisateurs de la « splendid exhibition of Brussels ! » Le banquet anglo-belge. C’est le comité exécutif de l’Exposition qui, le soir, dans un des salons du « Chien-Vert », délicieusement décoré, recevait nos confrères de Grande-Bretagne en un superbe banquet. Le baron Janssen présidait la table d’honneur, ayant à ses côtés lord Lytton, président de la commission royale pour les Expositions de Bruxelles, de Rome et de Turin ; M. Wintour, commissaire-général du gouvernement britan- nique ; sir Swire Smith, vice-président de la commission royale ; sir Boverton Redwak, M. Dupret, M. J.-S.-R. Phillips, rédacteur de la Yorkshire Post; M. A.-R. Byles, propriétaire du Yorkshire Observer; M. Reyntjens, commis- saire-adjoint de la section anglaise ; MM. le duc d’Ursel, Storms, Acker, Masion, Hamaide, Fran- cis Wiener, Vander Bulcke, etc. C’est le baron Janssen qui, à l’heure des toasts, prit tout d’abord la parole. Dans son discours, prononcé en anglais, il a dit notam- ment à nos confrères du Royaume-Uni : « Vous êtes, dit-on, les premiers journalistes du monde, vous, les inventeurs de 1’ « Insti- tute of Journalists » qui forme les profession- nels accomplis. J’ai confiance dans le jugement de votre redoutable corporation ! Elle rappor-