ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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14 L’EXPOSITION DE BRUXELLES général de l’Exposition de Bruxelles ; M. F. Rotiers, président du Syndicat de la Presse belge ; M. Goldziher, commissaire-général du gouvernement persan ; le baron' Orban de Xivry, sénateur ; M. Bastenier, directeur de la section belge ; M. Mendelsohn, consul général de Bel- gique ; M. Morisseaux, directeur général au mi- LES JARDINS. ■ .no; nistère de l’Industrie et du Travail ; le comte de Westarp, secrétaire-général de la section alle- mande ; le lieut. adjoint d'état-major Etienne, aide de camp du général Cuvelier ; M. Roger Sandoz, secrétaire général du comité français ; M. Raoul Van den Bulck, secrétaire du comité exécutif ; M. de Montarnal, architecte en chef de la section française ; M. Otto Walter, archi- tecte en chef de la section allemande ; M. Brulé fils, attaché au commissariat général ottoman. A gauche: S. Exc. Yang Shao, ministre de Chine, commissaire - général du gouvernement chinois ; le duc d’Ursel, commissaire-général du gouvernement belge ; M. Albert, commis- saire-général du gouvernement allemand ; le baron Janssen, président du comité exécutif ; M. Beco, gouverneur du Brabant ; S. Exc. Don Nicolas de Escoriaza y Fabro, commissaire- général du gouvernement espagnol ; le général Cuvelier, commandant la première circonscrip- tion militaire; M. Lemonnier, vice-président du comité exécutif ; the Earl of Lytton, prési- dent du comité britannique ; M. Sathy bey, directeur de l’Ecole normale supérieure de Constantinople ; M. Ravené, président de la commission allemande ; M. Francotte, membre du comité exécutif ; le duc de Camastra, com- missaire-général du gouvernement italien ; M. Lepreux, membre du comité exécutif ; M. Fran- çois Vaxelaire, administrateur de la Compagnie de Bruxelles-Exposition ; M. Van der Straeten- Solvay, membre du comité exécutif ; le comte Adrien van der Burch, directeur-général de l’Exposition; M. Coetermans, président du comité parisien. Dans la salle, on remarquait encore, outre les personnalités de l’Exposition, M. Godefroid, secrétaire des commandements du Roi ; le lieute- nant-colonel Maes, aide de camp de Sa ' Majesté : M. Jules Carlier; MM. Kufferath et Guidé, directeurs de la Monnaie ; Reding, directeur du Parc ; Albert Vleminckx, secrétaire général de la section ottomane ; Du Bois, directeur au mi- nistère du Travail ; Raymond Vaxelaire, etc. A l’heure des toasts, M. Georges Vaxelaire s’est levé et s’est exprimé en ces termes : Monsieur le Ministre, Excellence, Messieurs, Si la charge de Commissaire Général demande beaucoup de travail et occasionne parfois bien *' des déboires, elle offre aussi, souvent, le joli côté de la médaille et, ce soir, elle me gratifie du grand plaisir de vous remercier de votre présence. Je voudrais que le « Chien Vert » de jadis, le vieux cabaret, temple des vieilles coutumes bruxelloises, asile des traditions surannées, peut- être, mais si poétiques, si charmantes en leur ingénuité passée, je voudrais, dis-je que ce cabaret revive avec ses habitués. Ne serait -il point comme un pendant au « Chien Vert » qui nous donne asile ce soir, abritant en un cadre parfait d’art et de bon goût, dû à l’architecte Van Ophem, les coutumes et les tradi- tions les plus modernes ? Vieilles Kermesses flamandes, vieux souvenirs, tout cela est en foule devant mes yeux ; je vois ressuscité par la baguette de ce maître magi- cien qu’est notre ami Rotiers, un vieux Bruxellois, en les rues duquel circule une foule acclamant les ambassades des unes et des autres nations. Nous sommes là tout près de ce passé, groupés autour des principaux d’entre la Nation belge, représentants des divers pays entrés en lice au Tournoi pacifique auquel les a conviés la Belgique active et industrieuse. Et voilà qu’au début de ce Tournoi, nous avons le plaisir et l’honneur de recevoir ce précieux encouragement qu’est votre présence ici, Monsieur le Ministre, vous qui veillez avec un soin assidu et une particulière sollicitude aux destinées du travail et de l’industrie en Belgique. Recevez, Monsieur le Ministre, nos remerciements pour cette marque d’intérêt que vous nous avez donnée. Permettez-moi, Messieurs, de saluer respectueuse- ment le doyen des hommes d’Etat belge. Monsieur le Ministre Beernaert, pour qui en Turquie, comme en Belgique, chacun professe les mêmes sentiments d’admiration. Et vous, Monsieur le Commissaire General du Gouvernement Belge et Messieurs les membres du Commissariat Général, nous ne saurions oublier votre toute parfaite courtoisie, votre si grande amabilité. Je n’aurais garde de ne point dire à Monsieur le Président du Comité Exécutif et plus particu- lièrement à Messieurs Keym et Comte van der Burch, combien est grande la sympathie que nous avons pour eux de toutes les facilités dont ils se sont montrés prodigues durant la longue prépara- tion de l’œuvre que nous venons d’inaugurer. Et vous tous, mes honorables collègues des divers pays, merci à vous d’être venus si nombreux en réponse à l’invitation du Commissaire Général Ottoman. Nos joutes sont pacifiques, et si bientôt, il va nous falloir rompre des lances, laissez-moi espérer que tous, nous remportions le plus de victoires possibles pour nos pays respectifs. Enfin, Messieurs, vous m’en voudriez de ne point parler ici du représentant de notre belle province, Monsieur le Gouverneur Béco, et de ceux de notre grande cité brabançonne, Monsieur Max, notre jeune Bourgmestre, et du Collège échevinal, si brillam- ment représenté ici, ce soir, par Messieurs Le- monnier, Grimard, Steens et Jacqmain. Saluons en eux les protagonistes de la ville idéale, les pierres nouvelles d’un Bruxelles nou- veau plus beau encore que l’ancien, admirable joyau parmi ceux dont la terre belge est déjà constellée. L’avenir est large et vaste pour cette magnifique cité qui deviendra bientôt, grâce à ses dirigeants, la capitale la plus aimable et la plus gracieuse de l’Europe. A vous tous, Messieurs, vers qui chemine la reconnaissance et la sympathie de notre Commis- sariat. Après les applaudissements qui ont accueilli le speech du commissaire général, M. Hubert, ministre de l’Industrie et du Travail, prend, à son tour, la parole. « La Turquie, dit-il notamment, se distin- guera à notre Exposition, où, pour la première fois, l’empire ottoman est représenté officielle- ment et cela au moment même où ce pays se transforme dans tous les domaines. (Applaud.) » Le gouvernement ottoman, par sa participa- tion à notre Exposition, ajoute le ministre, donne à la Belgique un précieux témoignage de sympathie. Messieurs, je lève mon verre à l’empereur des Ottomans. » Ce toast est très applaudi. L’orchestre joue le nouvel hymne national turc, la Marseillaise turque, de Wadia Sabra, un compositeur ottoman. M. Hubert, reprenant la parole, rend ensuite un éclatant hommage à l'activité et au dévoue- ment du commissaire-général de la Turquie, et il boit à M. Vaxelaire. M. GEORGES VAXELAIRE, Consul de Turquie à Bruxelles, Commissaire général de la Section ottomane.