ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 225 MACHINE PORTANT LA PÉDALE ÉLASTIQUE PÉDALE ÉLASTIQUE RÉPÉTANT SUR LA LOCOMOTIVE QUI RÉPÈTE LES SIGNAUX. LES SIGNAUX DE LA VOIE. LE MATERIEL DE CHEMIN DE FER En ce siècle de locomotions nouvelles, où il n’est question que de navigation aérienne et de traction électrique, doit-on s’intéresser encore aux bons vieux chemins de fer, qui nous sem- blent presque les contemporains des vieilles dili- gences ? La réponse affirmative n’est pas douteuse. Les locomotions nouvelles ne détrôneront pas les voies ferrées d’ici longtemps, et cela pour deux raisons principales : régularité, économie. La mécanique moderne a fait de tels miracles qu’une panne de locomotive est une rareté : il n’arrive presque jamais qu’un train reste en détresse à cause d’une avarie de machine. Bien plus, le fonctionnement des locomotives est si régulier, si sûr, qu’un retard de 10 minutes est déjà un événement sur un réseau aussi com- pliqué, aussi chargé que le réseau belge, le plus serré du monde, soit 155 kilomètres par 1,000 kilomètres carrés, contre 103 en Alle- magne et 85 en France. Aucun mode de locomotion ne peut, d’autre part, lutter contre le railway pour l’économie. Sans parler des réductions accordées pour les retours, les abonnements et trains de plaisir, on arrive à transporter le voyageur à 100 kilo- mètres pour 3 fr. 80 en 3me classe, et pour 9 fr. 40 en première. Les marchandises circulent à des tarifs qui sont dérisoires en comparaison des anciens prix de transport par voie de terre. On peut prévoir que l’automobile, le diri- geable ou l’aéroplane serviront un jour au trafic régulier des voyageurs richissimes et peut-être au transport des lettres, mais nous ne voyons pas encore poindre l’aurore du siècle où la majorité des transports, voyageurs ou colis, pourra se faire par la route ou par l’atmos- phère, soit au moyen d’omnibus, de camions ou de tracteurs automobiles,, soit au moyen d’aé- roplanes ou de bicyclettes volantes. * * * A part les privilégiés, comme notre compa- triote Lanser, qui se paya le luxe de visiter l’Exposition sans acquitter le droit d’entrée, en arrivant par la voie des airs, le vulgaire doit prendre le train et payer tribut à la loco- motive à vapeur, puisque la locomotive élec- trique n’a encore été appliquée que sur de rares tronçons de lignes de luxe. La bonne vieille locomotive a encore fait des progrès depuis 1897, date à laquelle on nous montra une re- constitution de la « Fusée » de Stephenson. Pour nous en convaincre, nous avons fait une longue visite au hall des chemins de fer où, piloté par M. Rosier, nous avons admiré quel- ques petites merveilles... de taille monstrueuse. A tout seigneur, tout honneur. L’Etat belge expose une série de machines, commandées par lui à nos grands ateliers de construction : Cocke- rill, St-Léonard, La Meuse, Le Thiriau, Haine- St-Pierre, La Franco-Belge, Zimmerman, Ener- gie, entre autres. Ces machines sont du type actuellement en faveur à l’Etat, type Flamme, c’est-à-dire à quatre cylindres égaux, avec chau- dière-surchauffe et essieux couplés, jusqu’à cinq pour les fortes tractions. LOCOMOTIVE ITALIENNE. La douceur des machines Flamme est, pa- raît-il, remarquable, à cause de la suppression du système compound qui, excellent ailleurs, donne dans les -locomotives des à-coups ex- cessifs. Une des machines exposées porte la pédale élastique servant à répéter sur la locomotive les signaux de la voie. Une sorte de brosse métallique, située à proximité du signal à ré- péter, sort de terre lorsque la voie est fermée. Une pédale, analogue au ramasse-piéton des tramways, est alors frottée par cette brosse et actionne un mécanisme répétiteur qui, en face du signal d’arrêt complet, bloque automatique- ment les freins. Notons que si l’on emploie une brosse au lieu d’une simple pièce métallique fixe, c’est qu’à une vitesse de 100 kilomètres à l’heure, aucun organe ne résisterait au choc d’un cliquet fixe. Nos machines pourront donc être bientôt, si l’essai donne satisfaction, être toutes munies d’une pédale analogue, rendant impossible tout accident dû au fait qu’un signal fermé a été dépassé. A titre de curiosité, nous dirons que la ma- chine munie de la pédale est du type 36 et ne pèse pas moins de 104 tonnes en ordre de marche ; elle peut donner un effort de traction de 20,700 kilogrammes. * * * En dehors des machines belges, sont exposées des machines italiennes et françaises. Les pre- mières présentent la particularité d’être fort sim- ples, avec chaudière un peu plus haute, de manière à rendre rares, faciles et rapides les réparations et visites nécessaires. Les locomotives françaises exposées par l’Etat et par les Compagnies du Nord, de Paris-Or- léans et du P.-L.-M., sont remarquables. La locomotive de la Compagnie du Nord constitue un essai intéressant. Comme les chau-