ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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226 L’EXPOSITION DE BRUXELLES LA CABINE DU MÉCANICIEN ET SES APPAREILS. dières de marine, cette machine a un foyer entouré de 334 tubes à eau et est du type « Atlantic ». Elle possède une chambre de com- bustion d’un grand volume et son rendement est excellent. Cette machine a fonctionné sur la ligne Paris-Aulnoye et a atteint la vitesse de 132 kilomètres à 1 heure. La locomotive de l’Etat français,11 celles du P.-L.-M. et de la Compagnie d'Orléans ' sont compound et à surchauffe, avec grande cham- bre de combustion. La cafacl€?istique des ma- chines françaises est donnée par la première phrase d’un mémoire publié par la Revue géné- rale des Chemins de fer, sous la signature de M. Koechlin: « Si le mécanicien a dit à peu près son dernier mot dans les plus récents perfectionnements apportés à la locomotive mo- derne, il n’en est pas de même du chaudron- nier ». Les locomotives françaises sont surtout intéressantes au point de vue de la chaudron- nerie et, à ce sujet, les tenders exposés sont des plus remarquables pour les techniciens. * * * L’Allemagne possède un hall particulier con- tenant de nombreuses machines, tant pour les trains- lourds que pour les trains de vitesse. Elles se caractérisent par la bonne compré- hension des détails, la facilité des visites et réparations, et la perfection d’exécution. Ici encore, la chaudronnerie a été étudiée avec soin et avec succès. En dehors des monstres de 60 à 100 tonnes, on trouve dans les halls de mignonnes machines que l’on prendrait volontiers pour de grands jouets et qui sont destinées aux usages indus- LOCOMOTIVES ALLEMANDES. triels. La Société « La Meuse », en Belgique, la Maison Borsig, en Allemagne, se sont créées en ce genre de vraies spécialités. En dépit de leurs petites dimensions, ces machines doivent pouvoir résister à des fatigues souvent exces- sives ; elles doivent aussi s’accommoder de toutes circonstances défavorables, supporter les voies défectueuses et le surmenage. La loco- motive industrielle moderne est simple, com- pacte, facile à réparer et à alimenter. * * * N’avions-nous dit que la visite aux halls des chemins de fer présentait un intérêt ? Nous savons maintenant que nous pouvons ambition- ner des transports à 130 kilomètres à l’heure sur les grands parcours, que nous pouvons espérer arriver vivants, grâce aux appareils de sécurité et de signalement. Une promenade dans la cour du hall des chemins de fer montrera au visiteur la perfection que l’on peut atteindre dans le montage des aiguillages et croisements : nouvelle cause de sécurité. Et maintenant, une pensée reconnaissante au machiniste vigilant qui vous a ramené vivant et à l’heure en votre ville natale. Ce héros anonyme, souvent maudit en cas d’accident, est à lui seul responsable de la vie de tous ses voyageurs ; voyez quels multiples organes, sans compter les signaux et les appareils du tender, il doit surveiller pendant la marche de son train I M. Merry. LES EAUX. - HYDROLOGIE. Hydrologie des calcaires. La lampe de quartz à vapeurs de mercure. -- Les rayons ultra-violets stérilisateurs d’une circulation d’eau. — Origine des eaux reconnue par leurs fluorescences. — L’acous- tèle ou chercheur de sources. — Appareil de mesure de la pureté des eaux. — L’ozone et sa production en grand pour rendre aux eaux leur pureté. Elle est toute petite la section d’hydrologie, Comme d’ailleurs le sont en dimensions presque toutes les sections scientifiques. Mais, en réalité, c’est énorme ce que l’on met de travaux, d’an- nées de labeur, sur quelques mètres carrés de murailles, quand c’est de science qu’il s’agit ! En premier lieu, pour leur nouveauté et leur importance, il nous faut citer les tableaux de M. Ernest Vanden Broeck, résumant son hydro- logie des calcaires, partie de l’ouvrage en colla- boration avec MM. Martel et Rahir. On sait que ces travaux comprennent une étude com- plète des grottes et cavernes souterraines de la Belgique et une détermination, cette fois déci- sive, des conditions dans lesquelles les roches calcaires peuvent fournir des eaux potables. Nos lecteurs trouveront d’autre part, dans ce journal, un article spécial sur ce travail immense, et nous y renvoyons les intéressés. On s’est occupé en hydrologie de l’influence