Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
LA CABINE DU MÉCANICIEN ET SES APPAREILS.
dières de marine, cette machine a un foyer
entouré de 334 tubes à eau et est du type
« Atlantic ». Elle possède une chambre de com-
bustion d’un grand volume et son rendement
est excellent. Cette machine a fonctionné sur la
ligne Paris-Aulnoye et a atteint la vitesse de
132 kilomètres à 1 heure.
La locomotive de l’Etat français,11 celles du
P.-L.-M. et de la Compagnie d'Orléans ' sont
compound et à surchauffe, avec grande cham-
bre de combustion. La cafacl€?istique des ma-
chines françaises est donnée par la première
phrase d’un mémoire publié par la Revue géné-
rale des Chemins de fer, sous la signature
de M. Koechlin: « Si le mécanicien a dit à
peu près son dernier mot dans les plus récents
perfectionnements apportés à la locomotive mo-
derne, il n’en est pas de même du chaudron-
nier ». Les locomotives françaises sont surtout
intéressantes au point de vue de la chaudron-
nerie et, à ce sujet, les tenders exposés sont
des plus remarquables pour les techniciens.
*
* *
L’Allemagne possède un hall particulier con-
tenant de nombreuses machines, tant pour les
trains- lourds que pour les trains de vitesse.
Elles se caractérisent par la bonne compré-
hension des détails, la facilité des visites et
réparations, et la perfection d’exécution. Ici
encore, la chaudronnerie a été étudiée avec soin
et avec succès.
En dehors des monstres de 60 à 100 tonnes,
on trouve dans les halls de mignonnes machines
que l’on prendrait volontiers pour de grands
jouets et qui sont destinées aux usages indus-
LOCOMOTIVES ALLEMANDES.
triels. La Société « La Meuse », en Belgique,
la Maison Borsig, en Allemagne, se sont créées
en ce genre de vraies spécialités. En dépit de
leurs petites dimensions, ces machines doivent
pouvoir résister à des fatigues souvent exces-
sives ; elles doivent aussi s’accommoder de
toutes circonstances défavorables, supporter les
voies défectueuses et le surmenage. La loco-
motive industrielle moderne est simple, com-
pacte, facile à réparer et à alimenter.
*
* *
N’avions-nous dit que la visite aux halls des
chemins de fer présentait un intérêt ? Nous
savons maintenant que nous pouvons ambition-
ner des transports à 130 kilomètres à l’heure
sur les grands parcours, que nous pouvons
espérer arriver vivants, grâce aux appareils de
sécurité et de signalement. Une promenade dans
la cour du hall des chemins de fer montrera
au visiteur la perfection que l’on peut atteindre
dans le montage des aiguillages et croisements :
nouvelle cause de sécurité.
Et maintenant, une pensée reconnaissante au
machiniste vigilant qui vous a ramené vivant
et à l’heure en votre ville natale. Ce héros
anonyme, souvent maudit en cas d’accident, est
à lui seul responsable de la vie de tous ses
voyageurs ; voyez quels multiples organes, sans
compter les signaux et les appareils du tender,
il doit surveiller pendant la marche de son
train I
M. Merry.
LES EAUX. - HYDROLOGIE.
Hydrologie des calcaires. La lampe de quartz à
vapeurs de mercure. -- Les rayons ultra-violets
stérilisateurs d’une circulation d’eau. — Origine des
eaux reconnue par leurs fluorescences. — L’acous-
tèle ou chercheur de sources. — Appareil de mesure
de la pureté des eaux. — L’ozone et sa production
en grand pour rendre aux eaux leur pureté.
Elle est toute petite la section d’hydrologie,
Comme d’ailleurs le sont en dimensions presque
toutes les sections scientifiques. Mais, en réalité,
c’est énorme ce que l’on met de travaux, d’an-
nées de labeur, sur quelques mètres carrés de
murailles, quand c’est de science qu’il s’agit !
En premier lieu, pour leur nouveauté et leur
importance, il nous faut citer les tableaux de M.
Ernest Vanden Broeck, résumant son hydro-
logie des calcaires, partie de l’ouvrage en colla-
boration avec MM. Martel et Rahir. On sait
que ces travaux comprennent une étude com-
plète des grottes et cavernes souterraines de la
Belgique et une détermination, cette fois déci-
sive, des conditions dans lesquelles les roches
calcaires peuvent fournir des eaux potables. Nos
lecteurs trouveront d’autre part, dans ce journal,
un article spécial sur ce travail immense, et
nous y renvoyons les intéressés.
On s’est occupé en hydrologie de l’influence