ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 526 Forrige Næste
16 L’EXPOSITION DE BRUXELLES pavillons des colonies françaises, M. Schwob, commissaire des colonies, a fait ouvrir le pa- villon de l’Afrique occidentale et celui de l’Indo-Chine. Tous deux sont entièrement amé- nagés et ont fait l’admiration de nombreux visiteurs. D’une part sont réunis les produits des colo- nies, de l’autre côté sont étalées les œuvres où s’avère l’art à la fois ingénieux et naïf des indigènes. M. Pierre Delaitre On nous annonce la mort d’un collaborateur de la participation française : M. Pierre Delaitre. C’était un ancien élève de l’Ecole polytechnique. Il était né à Orléans, le 19 septembre 1846. Il s’occupa d’abord de construction navale. Entré en 1874 à la Compagnie des Chemins de fer de l’Ouest, dont son père, M. Edouard Delaitre, devint plus tard directeur-général, il fut attaché aux services maritimes de cette com- pagnie. En cette qualité, il prit une part active à la M. PIERRE DELAITRE. francisation de la flotte de la ligne de Dieppe- Newhaven et il' établit, de concert avec les ingénieurs des Forges et Chantiers de la Médi- terranée, les plans des nombreux cargo-boats destinés au service de cette ligne, ainsi que ceux des paquebots à voyageurs Seine, Tamise, Manche et France. Nommé ingénieur en chef des Services mari- times, il prit sa retraite en 1902, mais son activité était loin d’être épuisée et c’est avec un véritable plaisir qu’il accepta de prêter son concours au Comité français des Expositions à l’étranger en vue de l’organisation des Expo- sitions de Liége, Milan, Londres et Bruxelles (sections des chemins de fer et de la navi- gation). M. Delaitre comptait ici de nombreux amis et sa disparition provoquera d’unanimes et sin- cères regrets. La visite du dirigeable “ Belgique „ Le dirigeable Belgique a fait, mardi soir, vers 6 heures, sa première visite à l’Exposition. Inutile de dire que son apparition au-dessus du Solbosch provoqua un vif mouvement de curio- sité. En ce moment halls, pavillons, restaurants et brasseries se vidèrent, et travailleurs et visi- teurs envahirent les jardins pour contempler le navire aérien dans la nacelle duquel se trou- vaient trois voyageurs. Le Belgique, venant de son hangar de Boits- fort, a fait le tour de la world’s fair. Il est successivement passé au-dessus de la section LE DIRIGEABLE « BELGIQUE » ÉVOLUANT AU-DESSUS DE L’EXPOSITION. allemande, du pavillon néerlandais, les galeries centrales, les jardins et Bruxelles-Kermesse, où la foule acclama les aéronautes. Enfin, virant gracieusement, le Belgique reprit le chemin de Boitsfort, où il rentra à son hangar. Le Belgique compte renouveler ses visites à l’Exposition. Le Belgique, dont notre pays est redevable à M. Robert Goldschmidt, tient du modèle des dirigeables français. On a emprunté à chacun LE HANGAR DU « BELGIQUE » A BOITSFORT. d’eux ce qu’il y avait de mieux, et on en a fait quelque chose de neuf, de très homogène et de parfaitement réussi. Ce qui le prouve, c’est que toutes ses sorties ont été couronnées de succès. Le pavillon de la fermière Le pavillon de la Fermière, qui s’achève en ce. promeut près des pavillons des colonies fran- çaises, sera vraiment remarquable. Il comprendra tout ce qui se rapporte au rôle de la femme en agriculture, à l’enseignement professionnel de la jeune fille du cultivateur, à l’alimentation du campagnard, à son hygiène, à l’éducation de ses enfants, à la laiterie, à l’avi- culture, au jardinage, etc. On y fera de nom- breuses démonstrations pratiques. C’est la première fois que- dans- une exposi- tion universelle le rôle de la fermière çera mis en évidence. Le nombre des femmes qui s’adon- nent aux travaux agricoles est plus considérable que le nombre de celles qui exercent des pro- fessions commerciales ou qui sont occupées dans l’industrie. L’intervention du commissariat général repré- sente à peu près la moitié des dépenses prévues. Cette exposition est due à l’initiative de la , classe 5 de l’Exposition (président, M. Proost), 1 encouragée par le comité du groupe de l’agri- culture (président, M. le baron de Moreau), et par le commissariat général du gouvernement, M. le duc d’Ursel. M. Maenhaut, membre de la Chambre des représentants, en est le président, et M. Beco, gouverneur du Brabant en a accepté la vice-présidence. La conférence de M. Roosevelt M. Roosevelt a conférencié jeudi après-midi à l’Exposition. Gros succès comme bien on pense. L’ancien président de la république étoilée avait choisi pour thème de son discours le proverbe anglais : Time is money; proverbe qu’il met en pratique. Voyez plutôt. M. Roosevelt est arrivé à Bruxelles jeudi après-midi. A 4 heures il parlait à l’Exposition, le soir il dînait chez le Roi et était reçu à l’Hôtel de Ville. Nous ne comptons pas les visites. C’est, paraît-il, une habitude à prendre et une bonne habitude puisqu’elle a si bien réussi à notre hôte d’un jour. L’éloquence des chiffres La recette des abonnements à l’Exposition avait atteint samedi soir 23 avril 650,000 fr., ce qui représente près de 50,000 abonnés. A Bruxelles-Kermesse, la recette des abonne- ments s’élève actuellement à 77,000 francs. Il est difficile d’évaluer exactement le nombre des personnes qui ont assisté, soit dans les jar- dins, soit dans la salle des fêtes, à l’inaugura- tion de l’Exposition. Le comité exécutif estime que plus de 60,000 personnes sont entrées samedi à l’Exposition. On a encaissé pour 13,000 francs d’entrées à 2 francs. En 1897 la recette des entrées n’avait pas atteint 5,000 francs.