Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

338 L’EXPOSITION DE BRUXELLES France: Dupont, Emile, sénateur, président du Comité français des Expositions à l’Etranger ; Ferdinand Dreyfus, sénateur ; Pinard, Alphonse, président du Comité d’orga- nisation de la Section française à l’Exposition de Bruxelles. Grande-Bretagne : Sir Albert Spicer Bart., M. P., member of the Royal commission for the Brussels, Rome and Turin Exhibition and Chairman of the Liberal Arts Committee for the British Section ; BRUXELLES-KERMESSE. LA RÉCEPTION LES BOTTERESSES. Sir Boverton Redwood, D. Sc. F. R. S. E., F., I., C. member of the Royal commission for the. Chemical Committe for the British Section. Italie : Mario Orlandi, secrétaire -général du Comité national italien pour les Expositions à l’étranger. Japon : Matsuda, secrétaire de la Légation impé- riale du Japon près S. M. le Roi des Belges. Pays-Bas: Baron de Wassenaer de Rosande, Chambellan e. s. e. de S. M. la Reine des Pays- Bas, membre de la première Chambre des Etats généraux, curateur de l’Académie technique, à Delft. Perse: Coetermans, Louis, consul -général de Perse, à Anvers, président du Comité persan. Turquie : Diran bey Noradounghian, secrétaire de Légation et docteur en droit. Le congrès des maladies professionnelles. Cette semaine s’est ouvert, au palais des fêtes de l'Exposition, le IIe Congrès international des maladies professionnelles. Ce Congrès a réuni plus de six cents adhérents. De nombreux pays y ont adhéré officiellement : l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie, la Bulgarie, la Hollande, l'Autriche, la Hongrie, l’Espagne, l’Amérique, la Russie, la Suède, l’Uruguay, le grand-duché de Luxembourg. Au bureau présidait M. le docteur Moeller, président de l’Académie royale de médecine et président du comité organisateur. Il avait à ses côtés MM. Hubert, ministre du travail ; Beco, gouverneur du Brabant, président du comité supérieur d’hygiène publique ; Dubois, vice-président du comité de patronage ; Desguin, échevin de la ville d’Anvers, président du comité d’excursions ; Christoforis, président du comité permanent ; le docteur Gilbert, secrétaire-général du Congrès ; Faulet, délégué français ; Malgaldi, délégué italien, etc., etc. Le congrès de l’enseignement technique supérieur. C’est au palais des fêtes que s’est tenu le Congrès international de l’enseignement tech- nique supérieur. Au bureau, présidé par M. Greiner, président de l’Association des ingé- nieurs sortis de l’Ecole polytechnique de Bru- xelles, avaient pris place MM. R. d’Andrimont ; Dapsens, trésorier du Congrès ; De Bast, sous- directeur de l’Institut Montefiore ; Dechamps ; Flamache, ingénieur en chef, inspecteur aux chemins de fer de l’Etat ; Fontaine, secrétaire- général du Congrès ; Eric Gérard, directeur de l’Institut Montefiore ; Léon Gérard, adminis- trateur de la Société d’électricité du bassin de Charleroi et du Borinage ; Goffin, directeur du Comptoir industriel et technique ; Maquet, direc- teur de l’Ecole des mines de Mons ; Moyaux, administrateur-délégué des Usines Baume-Mar- pent ; Piérard, professeur à l’Université libre de Bruxelles ; Siret, directeur-général de l’Union des Papeteries, et Sbupart, directeur-gérant des Charbonnages réunis de Charleroi. Le Roi a reçu samedi matin, au palais de Bruxelles, les délégués officiels des gouverne- ments représentés au Congrès international de l’enseignement technique supérieur, ainsi que les membres du comité organisateur du Congrès. M. Greiner, président du Congrès, a présenté les délégués au Roi. La réception a été très simple et très cordiale. Le Roi s’est entretenu avec les délégués étran- gers, leur disant tout l’intérêt qu’il porte au développement de l’enseignement technique supé- rieur. Il s’est fait donner de nombreux rensei- gnements sur l’organisation des cours techniques, notamment en France, en Allemagne, en Angle- terre et aux Etats-Unis. Le cortège des Drapeaux. Il était 3 h. 1/2, dimanche, quand le cortège des drapeaux fit son entrée dans les jardins de l’Exposition de Bruxelles,' précédé de la musique des grenadiers et des drapeaux des nations qui ornèrent la salle des fêtes. Les participants au cortège étaient nombreux et le défilé par les jardins de l’Exposition des six cents drapeaux, bannières, cartels, fut pres- tigieux d’allure. Arrivé devant la salle des fêtes, le cortège s’arrêta et M. Alfred Mabille s’avança vers le commissaire-général de la participation britan- nique qui était là avec son adjoint, M. Reyntjens, et lui exprima la reconnaissance de la Belgique pour le magnifique effort réalisé par l’Angle- terre et il lui remit, au nom des « sociétés belges à la nation anglaise », une adresse sur par- chemin évoquant le souvenir de cette journée. M. Winthour remercia avec émotion, disant que cette manifestation d’amitié du peuple belge aurait en Angleterre un éclatant retentissement. La musique de l’Exposition exécuta alors l'hymne anglais. Le cortège contmua sa route et à l’entrée de la section française, où se trouvaient M. Pinard et les membres de la commission française, M. Alfred Mabille prit à nouveau la parole pour dire combien tous les Belges avaient été heureux de ce que la belle section française eut échappé aux flammes et célébra l’amitié qui unit la France à la Belgique. Il remit à M. Pinard l’adresse des sociétés belges à la France. Et tandis que la foule acclamait, la musique exécuta une retentissante Marseillaise. Sur le désir exprimé par M. Pinard, les accents de la Brabançonne s’élevèrent ensuite et, cette fois, ce furent les Français qui applaudirent chaleureusement. Le cortège reprit sa marche et alla se disloquer dans Bruxelles-Kermesse où la foule assista à son défilé. Dans un des salons du Chien-Vert M.Keym exprima, au nom du comité exécutif, les remer- ciements de l’Exposition aux organisateurs du cortège et spécialement à M. Alfred MabilJe qui répondit en un speech des plus heureux. La réunion internationale des Postiers. Tandis que se déroulait le cortège des dra- peaux, les théories de postiers venus de tous les coins du pays et aussi de France, d’Alle- magne et de Hollande, s’alignaient le long du boulevard de la Senne et se dirigeaient vers la Grand’Place, où M. Max félicita vivement les organisateurs. Vers 5 heures, le cortège se reformait et se dirigeait vers le Solbosch, où il défila devant la salle des fêtes sur l’escalier de laquelle se trouvaient le baron de Broqueville, notre nou- veau ministre des chemins de fer, avec MM. Wodon, directeur - général ; Gillet, directeur d’administration ; Renson, directeur de service ; Michiels, percepteur principal du centre. Puis une réception eut lieu dans la salle des conférences. M. Beernaert, au nom des Associations pos- tales de Bruxelles, fit l’historique de l’organisa- tion et émit le vœu que le nouveau ministre voulût tenir compte des desiderata des intéres- sants et utiles fonctionnaires postiers. M. de Broqueville prononça alors un discours très acclamé. « Je vous promets, dit-il au milieu des accla- mations, de rester fidèle aux promesses qui vous ont été faites par celui auquel je succède. Je ne faillirai pas aux devoirs de ma charge. » Vos desiderata seront examinés par moi avec une « bonne part de cœur », je vous en donne l’assurance. Il est indispensable, d’ailleurs, que nous nous aidions les uns les autres dans la mesure du possible. » Le ministre, après avoir remercié les délégués