ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 339 des nations étrangères* présents à la fête des facteurs belges, exprima tout particulièrement sa gratitude aux membres de la société chorale Eindracht, d’Aix-la-Chapelle, qui, au local de la société organisatrice, exécutèrent, dans le meilleur français, la Brabançonne. Le ministre remercia aussi les facteurs français, puis, en flamand, il adressa un salut cordial aux Néer- landais. M. de Broqueville répéta encore qu’il saurait faire entièrement « tout son devoir vis-à-vis des facteurs ». Faut-il dire qu’on l’acclama 1 Un concert suivit au cours duquel se firent entendre successivement la Fanfare des facteurs d’Amsterdam, la société chorale Eindracht, d’Aix-la-Chapelle ; l’Harmonie et l’Union pos- tales de Bruxelles. Les chanteurs de cette der- nière société, accompagnés par l’Harmonie, interprétèrent, sous la direction de MM. Gen- goux et Demont, une cantate de circonstance, Fraternité, de M. L. De Merlier, poème de M. Alfred Mabille. Le pavillon des Diamantaires. La section belge se réorganise. Le premier stand qui ouvre ses portes est celui qui, dès le début, emporta l’admiration de tous ; le stand des diamantaires. Celui-ci s’érige dans le superbe pavillon de la convention des glaces, à l’aile droite du jardin de Bruxelles. En un clin d’œil ses organisateurs ont fait établir des vitrines dont la variété ne le cède en rien au meilleur goût. L’inauguration a eu lieu il y a quelques jours. MM. Ryziger, Van Strydonck, Raphaël Haardt, Adler étaient là pour recevoir leurs invités, en tête desquels on notait MM. le ministre Hubert, le bourgmestre Max, Amelin, secrétaire- général de la commission organisatrice ; Delan- noy, Nerincx, Adrien van der Burch, Eugène Keym, du comité exécutif ; Storms et De Broeck, du commissariat-général ; Pavoux, Masion, de Lonneux, etc. M. Ryziger, saluant le ministre, le remercia du nouvel honneur qu’il faisait au compartiment des diamantaires. Dans une improvisation chaleureuse, M. le ministre Hubert dit tout le bonheur qu’il éprouve à féliciter une nouvelle fois la vaillante collec- tivité des diamantaires et des joailliers. « Grâce à eux, notre art si fécond, si admiré, s’est renouvelé, s’est revivifié, et c’est plus brillant encore qu’il se présente à nos yeux. » On applaudit chaleureusement les paroles du ministre, qui fait ensuite le tour du pavillon et émet le vif regret de ne plus voir qu’en photographie la ville de Bruxelles en brillants, qu’il n’a pas été possible de reconstituer de façon convenable. Un banquet a eu lieu le soir au Chien-Vert pour fêter l’ouverture du nouveau pavillon. Avec la grâce qu’elle met dans le moindre de ses gestes, la Reine a voulu par une visite immédiate exprimer à la collectivité des dia- mantaires et des joailliers ses encouragements et ses félicitations pour la patriotique ardeur avec laquelle ils ont reconstitué leur section. Et lundi matin, dès 9 h. 1/2, la souveraine arrivait au pavillon des glaces. MM. le baron Janssen, Keym et Vanden Bulcke, du comité exécutif ; le duc d’Ursel ; les membres du comité de la collectivité, MM. Ryziger, Van Strydonck, R. Haardt; MM. Coetermans et Adler, du Syndicat des diamantaires, étaient là pour recevoir la Reine, qu’accompagnaient la baronne délia Faille et le chevalier de Woel- mont. MM. Ryziger et Coetermans saluèrent la sou- veraine et ce dernier, au nom de la collectivité des diamantaires, lui offrit en même temps qu’un morceau de « blue ground » enrichi d’un superbe diamant, un délicieux ivoire de Josué Dupon, représentant Lodevicus Van Berchem, le Brugeois inventeur de la taillerie du diamant. BRUXELLES-KERMESSE. — LES BOTTERESSES. La Reine remercia les diamantaires de leur amabilité, elle les félicita de l’énergie et de la rapidité avec lesquelles ils avaient reconstitué leur section. Au moment du départ, la souveraine tint à exprimer au baron Janssen et à M. Keym toute la joie qu’elle éprouvait à voir l’Exposition reconstituée et tous les compartiments si jolis de la section belge rouverts un à un successive- ment. Dans tous les mondes. Ce qui explique le persistant succès de la tombola de l’Exposition de Bruxelles, c’est d’abord, sans doute, l’importance des gros lots que l’on court la chance de gagner en ne risquant qu’une pièce de vingt sous ; mais c’est égale- ment, et dans une large mesure, l’extrême diver- sité des personnes que la chance se plaît à favoriser ; il n’y aura bientôt plus de profession qui n’ait décroché son gros lot ! Qu’on en juge par ce curieux relevé des ga- gnants connus jusqu’à ce jour : Un industriel, un négociant, un boucher, un charcutier, un cocher, un carrier et un marbrier, un cafetier, une cafetière et une hôtelière, un avocat, un coupeur et deux tailleurs, deux sculp- teurs et un peintre, un marchand de bières, un marchand de bois, un adjoint du génie et trois sous-officiers, un préposé des douanes, un facteur, des postes, un chef-garde, un chef-piocheur et un commis des postes (l’administration s’en fourre jusque-là), un domestique, un employé, un directeur de cinéma, un vétérinaire et un aide-pharmacien, deux imprimeurs, un jardinier et un cultivateur, une chocolatière, un maître d’études, un libraire, un serrurier et un for- geron, deux garçons de café et deux menuisiers, un maçon, un arrimeur, trois agents de change, un boulanger et deux coiffeurs, un représentant de commerce et un administrateur d’assurances, un ouvrier fourreur, un houilleur et deux ouvriers électriciens, deux banques, deux couturières, enfin neuf personnes sans profession, appartenant donc à la catégorie des rentiers. Le pavillon des Electriciens. La collectivité des tour de force de se électriciens a réussi le joli réinstaller en vingt jours, et, lundi soir, on inaugurait son nouveau stand. La presque totalité des exposants (quarante sur quarante-deux) ont accompli la jolie prouesse de fournir à nouveau des échantillons de leur production. Ce n’est pas chose banale que de réunir moins d’un mois après le désastre du 14 août un ensemble réellement imposant de machines et d’appareils de précision qui de- mandent dans les conditions ordinaires des mois de préparation. L’ensemble, qui donne un témoignage de la vitalité de notre industrie électrique nationale, est exposé dans un local rapidement improvisé sur le terrain même de l’incendie, à côté de Bruxelles-Kermesse. Le congrès de radiologie. Mardi matin s’est ouvert, dans la salle des fêtes de l’Exposition, le Congrès de radiologie. M. de Heen, professeur à l’Université de Liége, présidait, ayant à ses côtés Mme Curie, l’éminent professeur de la Sorbonne, à Paris ; MM. Daniel, secrétaire-général du Congrès ; Van Aubel, professeur à l’Université de Gand ; Verschaffelt, professeur à l’Université de Bru- xelles ; Righi, professeur à l’Université de Bo- logne ; Rutherford, professeur à l’Université de Manchester ; Guge, professeur à l’Université de Genève; Goldstein, Proumen, professeur à l’Ecole industrielle de Bruxelles ; Danne, direc- teur de la revue le Radium et préparateur de Mme Curie. Dans un très beau discours, M. de Heen a caractérisé le but du Congrès. Il a parlé des théories nouvelles qui régissent la physique. Souhaitant la bienvenue à tous les congres- sistes, il a remercié les nombreux savants étran- gers qui ont tenu à participer aux travaux du Congrès. M. Beckers, directeur de l’enseignement supé-