Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
341
LE ROI A L’EXPOSITION.
INAUGURATION DES NOUVELLES SECTIONS
ANGLETERRE BELGIQUE
Angleterre
Il serait difficile de parler en termes assez
louangeux de la magnifique attitude de l’Angle-
terre au lendemain des événements du mois
dernier ni de la rapidité avec laquelle a été re-
constituée la section anglaise de l’Exposition,
sous l’action diligente de MM. Wintour et Reynt-
jens. La plus noble émulation a présidé à ce
travail, un labeur considérable a été dépensé jour
et nuit, avec de courts arrêts, pour les travaux
de menuiserie, de décoration, de peinture effec-
tués dans la salle des fêtes. Et les exposants
n’ont pas fait montre d’un moindre zèle. La
nouvelle section occupe un espace de 35,500
pieds carrés, contre 150,640 qu’occupait la sec-
tion primitive. Mais il faut tenir compte de ce
fait important qu’il y avait de très larges pas-
sages, de très spacieux couloirs entre les vitrines
et les différentes sections de l’exposition qui a
brûlé. L’exposition nouvelle est plus « ramassée ».
Ce sera sans doute un avantage. Le public avait
une fâcheuse tendance à considérer dans les halls
la très belle et très riche section anglaise comme
une sorte de boulevard par lequel on se dirigeait
rapidement vers les sections française et italienne.
L’empressement avec lequel les exposants bri-
tanniques ont , répondu à l’appel de la Royal
Commission au lendemain de l’incendie a été
vraiment remarquable et réconfortant.
Nous avons dit déjà que les choses essen-
tielles de la section (à part les merveilles du
Kensingston et des collections particulières) se-
raient rendues au public.
Il y avait dans les halls 377 exposants anglais.
Un certain nombre de collectivités — comme la
collectivité textile — ne pouvaient, faute de place,
songer à reconstituer leurs ensembles. Néan-
moins, 209 firmes ont répondu à l’appel du
commissariat britannique. Faute de place encore,
on n’a pu les accueillir toutes: 179 seulement
sont représentées encore dans la salle des fêtes.
Un soin tout spécial a présidé à l’étalage des
produits. Une maison londonienne bien connue
a prêté à la Royal Commission un étalagiste des
plus experts pour l’aménagement des produits
textiles et des articles de toilette.
Les trois premières vitrines qui furent ache-
vées dans la nouvelle section sont celles des
Musées Victoria et Albert.
Immédiatement après l’incendie, un grand col-
lectionneur anglais, M. Fitzhenry, offrit pour la
nouvelle section un choix admirable de pièces
d’orfèvrerie anglaise. Elles se trouvent dans ces
nouvelles vitrines, à côté de reproductions élec-
trotypiques de pièces des XVIIe et XVIIIe siècles,
appartenant au Musée de South-Kensington.
*
La nouvelle section anglaise a été inaugurée
lundi 19 septembre.
Dans le quadrilatère qui précède l’entrée prin-
cipale de la salle des fêtes, une vaste tente a été
dressée, précédée d’un salon d’honneur en velours
rouge, où les autorités vont recevoir le Roi.
Il y a là sir Arthur Hardinge, ministre d’An-
gleterre ; lord Lytton, président de la commis-
sion britannique ; MM. Wintour, commissaire-
général ; Reyntjens, son adjoint ; sir Cecil
Hertslet, consul-général ; MM. Chilton, secré-
taire ; Webber, attaché ; de Levai, conseil de la
légation anglaise à Bruxelles ; sir Rollit ; les
ministres Hubert, Davignon, lieutenant-général
Hellebaut ; le ministre de Chine ; MM. Cooreman
et Simonis, présidents de la Chambre et du
Sénat ; le duc d’Ursel, le baron Janssen, le
bourgmestre Max; MM. Dupret, Lemonnier,
Keym, van der Burch, van den Bulcke, Acker,
Hamaide, Gody et Storms, du commissariat-
général ; les commissaires-généraux Chapsal,
Vaxelaire, de Escoriaza, Halot, Delsoin, duc de
Camastra, Goldzieher, Penso, Lehman, Uttini ;
les commissaires-généraux adjoints Dedet, Gros-
jean, Coté ; MM. Ravené, Faure, Haniel ; les
sénateurs Vercruysse et Wiener, le député Carton
de Wiart, le général Cuvelier, M. Liou.
Il est 10 h. 30 quand le carrosse de gala,
attelé à la daumont, s’arrête devant le dais dressé
à l’entrée.
Le Roi en descend, accompagné du comte
Jean de Mérode, et tandis que la Brabançonne
retentit, les ouvriers anglais, massés dans le
fond, poussent des hourras enthousiastes.
Sir Arthur Hardinge et MM. Lytton, Wintour
et Reyntjens reçoivent le Souverain et procèdent
aux présentations des personnalités anglaises
présentes.
Le cortège s’avance et du haut de l’estrade,
devant la foule des invités assemblés, sir Arthur
Hardinge prononce le discours suivant :
Sire,
Que Votre Majesté daigne me permettre de lui