Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
ses produits, soit en les expédiant à la dernière
heure ?
Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Cette maxime trop méconnue aurait dû être mise
en épigraphe sur toutes les circulaires adres-
sées depuis deux mois aux exposants par leurs
commissaires respectifs.
Nos chevaux à l’Exposition de Buenos=Ayres
Il y a quelques jours on a embarqué à bord
du Vera-Cruz, à Anvers, tout un lot de che-
vaux de trait destinés à l’Exposition de Buenos-
Ayres. Nul doute que le succès de notre élevage
Le comité de l’Exposition et la ville de Bru-
xelles ont décidé de patronner la fête. Le con-
cours des musiques militaires est, dès à présent,
assuré pour la journée du 15 août. Les exercices
auront lieu à la plaine des Sports.
La veille, un important cortège parcourra les
rues de la capitale.
La visite d’un Prince japonais
L’Exposition a reçu lundi la visite du prince
japonais lushimi et de la princesse sa femme.
Le neveu adoptif du Mikado était accompagné
du ministre du Japon à Bruxelles.
plaires des monnaies frappées à Bruxelles pour
compte des gouvernements étrangers.
Il serait question aussi de monter toute une
série d’essais monétaires, belges, ainsi qu’une
collection de 250 à 300 médailles d’exposi-
tions, depuis la première exposition française
- qui date de l’année 1798 — jusqu’à celle qui
s’ouvrira bientôt à Bruxelles.
L’emplacement qu’occupera ce stand sera
adossé au pavillon central.
L’Exposition d’art ancien.
L’exposition de l’art ancien (l’art belge au
3
EMBARQUEMENT DE L ETALON « EMAN ».
soit très grand dans l’Amérique du Sud, étant
données la qualité et la beauté des animaux
expédiés — et parmi lesquels se trouve, notam-
ment, l’étalon Eman, qui a remporté quatre
distinctions et a été payé 30,000 francs.
Une fête d’aérostation.
Le 21 juillet, jour de la Fête nationale, il y
aura, sous les auspices de l’Aéro-Club, une
grande fête d’aérostation. Six dirigeables, ainsi
que nous l’avons annoncé antérieurement, sont
déjà inscrits parmi les concurrents.
Le Ville-lie-Bruxelles est aujourd’hui complè-
tement terminé. Il cube environ 6,500 mètres,
a une longueur totale de 78 mètres, 12 m. 50
de diamètre iet 20 mètres de hauteur. Les hélices
seront actionnées par deux moteurs de 110 che-
vaux chacun..
Quant au Belgique-//, de M. Goldschmidt, on
procédera bientôt à son gonflement.
On construit actuellement un double hangar
à la plaine des Sports pour recevoir les dirigea-
bles étrangers.
La fête des gymnastes.
L’organisation de la Fête fédérale belge de
gymnastique, qui aura lieu du 13 au 16 août,
promet, notamment, beaucoup.
Plus de cent cinquante sociétés étrangères,
dont quatre-vingts - françaises et quarante hol-
landaises, se sont déjà fait inscrire. Les orga-
nisateurs prévoient un effectif de trois mille
gymnastes. Les Fédérations Sokols de. Prague et
de Croatie, la Fédération roumaine ont avisé le
comité de l’envoi de sections d’élite. Plusieurs
sociétés féminines de Hollande et d’Italie ont
annoncé leur participation.
Les organisateurs, devant l'affluence d’adhé-
rents, se sont vus obligés d'instituer un comité
spécial de logements qui assurera le gîte aux
nombreux participants.
Le prince est de taille très élancée ; il est
d’aspect très jeune et d’allure fort élégante.
La princesse est mignonne, toute jeunette, de joli
visage. Elle était habillée d’une robe de drap
violet et portait une grande étole d’hermine.
Le comte van der Burch les complimenta en
anglais et le cortège des voitures, précédé de
l’auto du directeur général, alla jusqu’au pa-
lais fleuri de la section horticole.
Les princes s’arrêtèrent devant le jardin ja-
ponais, qu’ils trouvèrent charmant, puis se diri-
gèrent vers les Souverains belges, qui visi-
taient alors la galerie des orchidées. Le Roi
et la Reine allèrent à leur rencontre, les princes
firent une profonde révérence, conversèrent
quelques instants avec les Souverains, puis les
deux cortèges se séparèrent.
Toujours sous la conduite du comte Adrien
van der Burch, les princes japonais ont ensuite
parcouru les rues de Bruxelles-Kermesse et se
sont retirés enchantés de leur visite à l’Ex-
position.
La participation de l’Hôtel des Monnaies
à l’Exposition
La participation de l’Hôtel des Monnaies à
l’Exposition sera très importante.
Le public pourra assister à la frappe d’un
jeton gravé par M. Michaux, chef d’atelier de
la fabrication des coins ; il verra fonctionner
un tour à réduction et, dans une vitrine spé-
ciale, pourra suivre les différentes phases par
lesquelles passe le métal, depuis son extraction
du sol jusqu'à sa transformation en monnaie.
Il y aura là également une collection de poids
monétaires qui servaient jadis à vérifier le poids
des pièces de monnaie en circulation ; une série
des dernières monnaies en cours dans le monde
entier et la collection complète des monnaies
belges frappées depuis 1832, et enfin des exem-
XVne siècle), qui s’ouvrira , en juin, au Parc
du Cinquantenaire, s’annonce sous les meilleurs
auspices.
Le comité d’Anvers, que préside M. Max
Rooses, n’est pas resté inactif. Il a obtenu des
fabriques d’église de cette ville des envois
importants. C’est ainsi que l’église de Saint-
Augustin prêtera ses trésors artistiques, trois
tableaux de grande valeur : le Mariage mystique
de sainte Catherine, de Rubens ; le Martyr de
sainte Apolline, de Jordaens, et le Baptême de
saint Augustin, de Van Dyck.
L’église Saint-Paul enverra la Flagellation du
Christ, un des chefs-d’œuvre de Rubens. On sait
que ce tableau faisait partie d’une série de
quinze tableaux, commandés à l’artiste par les
Dominicains pour représenter le Mystère du
Rosaire.
L’église Saint-Charles Borromée prêtera les
deux tableaux qui décorent alternativement le
maître-autel : une toile de Schuts et une autre
de Daniel Seghers.
Les organisateurs viennent de recevoir l’adhé-
sion officielle de la Pinacothèque de Munich.
Ce musée prêtera cinq tableaux : trois Rubens
— Le Combat des Amazones, le portrait de
Philippe Kubens et celui de Hugo Grotius — et
deux Van Dyck — le portrait de Breughel et le
portrait de l’artiste lui-même.
D’autre part, le Musée impérial de Vienne
spécifie qu’il enverra sept tableaux et quatre
pièces empruntées à la section des armures. Les
tableaux sont: quatre Rubens — son propre
portrait, l’esquisse du saint Ignace (tableau
d’autel), l’esquisse du saint François-Xavier
(tableau d’autel) et le portrait du jeune duc
François de Mantoue — et deux Van Dyck — le
portrait de l’archiduchesse Claire-Eugénie et le
portrait du peintre Jean Wildens ; enfin la Vue
d’Ostende, de Robert Van den Hoecke.
Ces contingents sont de la plus haute impor-