ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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29 L’EXPOSITION DE BRUXELLES Le contingent de médecins qui ont assumé la direction du service de l’Exposition est de qua- fante environ. Les hôpitaux volants sont parfaitement ins- tallés suivant les règles modernes de l’anti- septie et de l’asepfie. Ils se composent d’un cabinet du médecin-directeur, d’une chambre '''•ce lit de repos pour malade gravement atteinte d’un vestiaire pour les infirmiers et ■nfirmières et d’une chambre où se troqvent les produits pharmaceutiques nécessaires, ainsi qu une table d’opération. On voit donc que le service des secours est Parfaitement organisé à l’Exposition. Il a déjà f appelé à rendre des services, mais, heureu- s( ment, dans des cas peu graves. Chaque poste possède un registre dans lequel 1 industrie et du travail ,ainsi que celui des colo- nies, les présidents du Sénat et de la Chambre, le gouverneur du Brabant, le bourgmestre de Bruxelles, le baron Leon Janssen, président du comite exécutif de l’Exposition, en ont accepté la présidence d’honneur. Les vice-présidents d’honneur sont MM. les députés Henry Carton de Wiart, Franck, Paul Hymans, Segers, Van- dervelde et Wauwermans , •MM. les échevins Lemonnier, Grimar. Steens, Jacqmain et Macs ; MM. Eugène Keym et le comte Adrien van der Burch, directeurs généraux de l’Exposition. M. Roosevelt Continuant sa triomphale tournée, M. Roose- velt nous a quittes pour l’Europe septentrio- nale. Jamais souverain n’a obtenu parmi nous Lorsque le piesident Roosevelt eut terminé, le Roi. qui assistait à la conférence, est monté sur 1 estrade et a serré la main du conférencier. Cette marque de sympathie du souverain à l’ancien président des Etats-Unis a soulevé l’en- thousiasme de la salle. Ainsi le veut la tradition Il y a dés gens, le grand nombre, pour qui une Exposition doit nécessairement naître avant tei me, être inaugurée plusieurs semaines trop tôt, ouvrir ses portes au public quand les trois quarts du travail préparatoire sont inachevés. Bien entendu, ceux qui pensent de la sorte déplorent très haut cette absurde anomalie. A les entendre, tout serait parfait, en ordre. M. ROOSEVELT A L’EXPOSITION. M. ROOSEVELT QUITTANT SON HOTEL. et j c°nslgn^s chaque jour le rapport journalier ,6S 'Prents cas que les ambulanciers de e ont eu à traiter dans la journée. av inauguration des Colonies françaises Lançai u^ura^on ^es Pavillons des colonies a com'ses a cu ^su ieudi 4 niai. La cérémonie 011 conTCnCC :i 3 heures de l’après-midi ; elle a de G cadre le somptueux salon du Palais M MétroP°le. Prononcé ^mistre de France à Bruxelles, a ministre/ <’lscours d’ouverture. M. Hubert, Parole C tC- 1 m-dustrie et du travail a pris la 1ooie ensuite. nais%AXah.1S et les gardes du Cercle souda- M S |taienl 'cs honneurs aux invités. ec M ]V°k- Comm’ssaire des colonies, a reçu, vités de ^sénateur de Saint-Germain, ses in- ^tropoie3 P 6 heUreS dans le Pavillon de la sous h e Uls a oommencé la visite détaillée, cun des n atte des délégués.spéciaux, de cha- dentale År'1'!1 °ns■ Indo-Chine, Afrique occi- La veillé ^ne et Martinique, auquel • ’ Schwob ayait offert un dîner lités de ]’p1S aient ^s autorités et les personna- . 1 Exposition. compte TA Pr°chaln numéro on trouvera le Section coB '' d'^llle de l’inauguration de la tré de ^aaçaise, compte rendu illus- nombreuses photogravures.’ 111 Congrès de la presse belge. Le TTTe \ à Bruxelles au^ dC 1'1 ?resse belge se tiendra Albert a bien' - ^ois <C JudIet Prochain. Le roi nage. I es • VOU 11 lui accorder son haut patro- ministres des scienceB e( des de succès de curiosité égal à celui de l’ex-pré- sident. Succès on ne peut plus mérité, d’ailleurs, étant donné les qualités de l’auteur de la Vie intense, du champion de la paix entre les na- tions. Dans la conférence qu'il a donnée en la salle des fêtes de l’Exposition, M. Roosevelt a tout d’abord remercié le peuple belge de l’accueil enthousiaste qu’il lui a réservé. «J’aime ce pays, dit-il, qui a un si grand passé, inais plus encore que son passé, j’aime et je respecte son présent et son avenir. La Belgique a compris la grandeur de sa mission, qui est une mission de travail et d’énergie. Chaque peuple a sa tâche à,remplir, ses ques- tions sociales à résoudre. Les petits pays sont honorés à l’égal des grands quand ils com- prennent le devoir qui leur incombe et la part qui leur revient dans le sublime élan de la soli- darité humaine. »L’Exposition de Bruxelles a permis à la Bel- gique de montrer aux nations étrangères son activité et l’effort de son travail.» C’est cet effort et cette activité que le pré- sident salue en terminant. Des applaudissements enthousiastes retentis- sent en ce moment dans toute la salle. La conférence a été prononcée en anglais, et, même ceux qui ne possèdent pas cette langue’ ont été impressionnés par les gestes si puis- samment caractérisés du président Roosevelt. L orateur ponctue chacune de ses phrases de mouvements de la main, qui donnent à l’idée exprimée toute sa force et toute son ampleur. C’était là vraiment la parole de l’homme qui a donné un si grand exemple de vie et d’ac- tivité. achève .à 1 Ireure dite si on les avait écoutés. Le malheur, c’est qu’on ne demande pas même leur avis et que les organisateurs d’expositions prétendent toujours faire à leur guise et suivre les vieux errements. Or, la tradition, chacun sait cela, c’est qu’une exposition n’est jamais prête le jour de l’ou- verture. Elle le serait, qu’on ne voudrait pas le croire et qu’une bonne partie du public s’en montrerait froissé. Il faut, pour ne pas manquer a une coutume respectable, que l’inauguration se fasse au milieu des caisses et des ballots, que la moitié des exposants cherchent encore leur place ou du moins s’échinent à terminer leur installation. Des exposants qui déballent, des tapissiers qui clouent, des autorités qui dis- courent, voilà le tableau véritable que le pro- fane public se fait généralement de l’ouverture d’une exposition. Il n’y a pas à se le dissimuler, ce tableau ne manque pas d’une certaine fidélité, et de nom- breux exemples ont contribué à fixer ce pré- jugé dans l’imagination populaire. Mais où l’opinion commune fait erreur, c’est quand elle cherche la responsabilité du retard et qu’elle charge les organisateurs de l’Exposition de tous les (péchés d’Israël. Israël, en l’occurrence, c’est l’exposant, le principal intéressé. Certes, il arrive que le jour de l’ouverture des exposants ont à peine, déchargé leurs colis, que leur installation est à l’état rudimentaire et que des ouvriers s’escriment à l’envi pour la mettre debout. Mais à qui la faute, sinon à l’exposant lui- même, qui s’y est pris trop tard de façon ou d’autre, soit en préparant son exposition et