ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 526 Forrige Næste
L’EXPOSITION DE BRUXELLES considérables. Ainsi, on a pu le constater partout, les exportations et les importations, de même que les recettes douanières, suivent une progression étonnamment rapide dès que le rail est exploité. Ce qui nous manque au Congo, et ce qu’il nous faudrait, c’est un système bien arrêté de voies de communication, et si j’ose m'exprimer ainsi, une politique spéciale des chemins de fer. Cette politique doit avoir un caractère national. Nous ne pouvons mieux en montrer toute l’importance qu’en citant l’exemple des Etats-Unis: Une partie de l’histoire de ce grand peuple est remplie par la question des voies transcontinentales dont la cons- truction était suivie, avec anxiété et impatience, dans le continent entier. En Russie, les voies de pénétration asiatique furent l’objet d’un immense effort considéré comme nécessaire à l’extension et au maintien de la puissance politique et économique de l’empire. Les Anglais, les Français, les Alle- mands, plaçent, depuis bien des années déjà, la création des voies ferrées à la base de leur action coloniale. Notre politique des moyens de transport au Congo doit être hardie et surtout prévoyante ; il faut nous pénétrer, avant toute chose, de l’intérêt général de la colonie. Les entreprises aussi vastes que les nôtres imposent de grands devoirs et né- cessitent d’incessants efforts. Si les premiers pion- niers de l’Etat indépendant n’avaient pas déployé une activite inlassable, s’ils n’avaient pas toujours fait de genéreux sacrifices, nous ne posséderions pas le Congo. Suivons ce magnifique exemple, continuer à déployer une constante énergie en ayant confiance surtout dans nos propres forces. La Belgique a des richesses immenses et peut compter sur des hommes de premier ordre qui président au p’acement de ses réserves financières. Que ces hommes d’élite soient aussi les artisans de la prospérité de nos possessions d’outre-mer ; qu’ils soient convaincus, comme je le suis moi- même, de l’intérêt national que présente le dévelop- pement de la colonisation belge: les institutions de crédit de ce pays ont une fonction patriotique à remplir, celle de favoriser l’expansion de nos capitaux au Congo et de coopérer ainsi puissam- ment au succès de l’œuvre hautement civilisatrice qui sert l’honneur de notre action en Afrique. Le ministre a parlé, en termes excellents, du but et de l’organisation du musée. Je forme des vœux pour que cette belle institution réponde à la haute pensée de son fondateur. J’y vois une œuvre de science et d’enseignement, une œuvre d’utile vulgarisation et de propagande coloniale. Ses riches collections montreront à tous les inépuisables ressources 'de notre colonie. Sous une direction éclairée et active, se formeront ici un foyer de savoir, une source de documentation pré- cieuse. Ce Musée sera comme un reflet de notre développement colonial ; il rehaussera et augmen- tera ehcore le patrimoine scientifique de la Bel- gique. Messieurs, je déclare ouvert le Musée du Congo belge. Les vivats éclatent et un cortège se forme. Le Roi, guidé par le ministre des colonies, le secré- taire-général des colonies et le directeur du musée, entreprend la visite détaillée des salles du musée. A diverses reprises, au cours de cette prome- nade, le Roi exprime sa vive admiration et féli- cite le ministre de l’œuvre magnifique réalisée. INFORMATIONS DIVERSES Prochaines Inaugurations L’inauguration officielle de la Section fran- çaise est fixée au lundi 16 mai. M. J. Dupuy, ministre du commerce, et M. Ruau, ministre de I agriculture, y assisteront et arriveront à Bruxelles la veille. La Cérémonie prendra toute la journée ; dans la matinée l’on visitera une partie de la section et dans l’après-midi l’autre. La veille, un grand banquet aura lieu. Le 7 mai aura lieu l’inauguration du Palais de la Femme. Le 9 on inaugurera la section dominicaine et la galerie belge de l’automobilisme. L aménagement de la section ottomane est à peu près terminé. La cérémonie de l’inaugura- tion officielle, à laquelle assistera l’un des mem- bres du gouvernement ottoman, aura lieu à la fin du mois. A cette occasion, ainsi que nous l’avons dit déjà, M. G. Vaxelaire, commissaire général otto- man, donnera une garden-party en son château de Bioux. L’ouverture officielle de la section se fera le 9 courant. Le Salon des Beaux-Arts L’ouverture solennelle du Salon des Beaux- Arts (groupe II de l’Exposition universelle et internationale de Bruxelles), honorée de la pré- sence de LL. MM. le Roi et la Reine, aura lieu au Palais du Cinquantenaire le samedi 14 mai, à 2 heures. L’Espéranto Le comité espérantiste a pris des arrange- ments avec le Comité exécutif de l’Exposition pour offrir une série de six conférences sur «la langue internationale l’espéranto». Ces con- férences seront publiques et gratuites. Elles se donneront, à 4 heures de l’après-midi, aux dates suivantes : Dimanche 8 mai, veille du congrès: «l’Es- péranto et le congrès mondial des associations internationales », par M. le docteur Carlo Bour- let, professeur au Conservatoire des arts et métiers, à Paris. Jeudi 12 mai, lendemain du congrès : «l’Es- péranto dans le monde des affaires », par M. Fl. Ilodler, vice-président de la Société mondiale U.E.A. (Association universelle espérantiste), à Genève. Les quatre autres conférences- auront lieu le 16 et le 29 mai, le 19 juin et le Ier juillet ; elles seront données en français, flamand, alle- mand et anglais. La Croix-Rouge Dès le lendemain de l’ouverture a fonctionné le service de la Croix-Rouge et des ambulan- ciers à l’Exposition. Le service de la Croix-Rouge à l’Exposition comprend trois postes d’hôpital volant. Le premier de ces postes est établi près du pont n° 3, près de la plaine des attractions. Le deuxième est installé près de la galerie in- ternationale du matériel des chemins de fer et le troisième est situé près de Bruxelles-Ker- messe, près de la façade principale. C’est au poste n° 1, près de la plaine des attractions, que se trouve le médecin de service ; les autres postes sont occupés par les équipes de bran- cardiers, d'infirmiers et d’ambulanciers. Les différents postes sont reliés entre-eux téléphoniquement, de sorte que le médecin de service peut être prévenu dès la première alerte. Les différents comités de la Croix-Rouge de l’agglomération bruxelloise assurent le service de garde pendant deux ou trois jours, suivant le nombre des ambulanciers qui ont accepté de faire le service durant l’Exposition. C’est tou- jours le même comité qui assure le service des trois postes durant la même période, de cette façon, comme le médecin de service est tou- jours un des professeurs des comités de service, les ambulanciers travaillent sous la direction d’un chef qu’ils connaissent et dont ils ont suivi l’enseignement, ce qui présente un grand avantage, tant pour la discipline que pour l’unité d’action en cas d’accident.